E. DE MONTESSON (BETC) : «Avec ‘Cross Cultures’, pour E. Leclerc, il s’agit de continuer à s’engager pour la culture»

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Pour donner et redonner le goût de la lecture aux jeunes, E. Leclerc met en avant les livres qui ont inspiré leurs rappeurs préférés à travers la campagne «Cross Cultures». L’occasion pour médiaCom d’évoquer le dispositif de la campagne avec Emmanuelle de Montesson, Directrice Générale chez BETC. 

MEDIACOM’ 

E. Leclerc a lancé une nouvelle campagne, «Cross Cultures». Quel est le message de cette campagne ? 

Emmanuelle de MONTESSON 

E. Leclerc lance «Cross Cultures», une campagne dans laquelle les influences entre cultures classiques et cultures urbaines sont mises en lumière afin de pousser les jeunes à lire en leur montrant que les auteurs classiques n’ont jamais été aussi modernes. Parce que la culture et particulièrement la littérature font partie du même combat pour l’accessibilité chez E. Leclerc, on avait envie d’adresser ce décrochage chez les ados et les jeunes. 

MEDIACOM’ 

Comment avez-vous imaginé cette prise de parole ? 

Emmanuelle de MONTESSON 

Oxmo Puccino, Doria et Benjamin Epps nous partagent leur amour des mots au fil d’une interview menée par le journaliste Rachid Majdoub, spécialiste de la scène urbaine / rap. Dans les codes et usages de YouTube, nous avons pensé à un format long de 20 minutes, ce qui est rare, et des capsules courtes. En magasin, dans les Espaces Culturels, E. Leclerc va plus loin en détournant les habituels bandeaux littéraires «Prix Goncourt» ou «Prix Landerneau», pour mettre en avant directement dans les rayons les inspirations littéraires des rappeurs. 

MEDIACOM’ 

Quel est le plan média mis en place ? 

Emmanuelle de MONTESSON 

«Cross Cultures» est une campagne purement digitale, à destination des 17-25 ans. Les médias utilisés principalement sont Youtube, Instagram et TikTok, là où les jeunes générations passent le plus de temps. Nous ciblons toute une génération qui, quel que soit le milieu social, a basculé et n’écoute plus que du rap ou du hip-hop en France aujourd’hui. C’est aussi une manière de révéler aux parents que le rap, c’est avant tout une question de texte et de les aider à sortir des clichés. 

MEDIACOM’ 

Pourquoi avoir choisi de passer par les rappeurs pour transmettre le goût de la lecture ? 

Emmanuelle de MONTESSON 

Le rap est venu naturellement comme le support des mots d’aujourd’hui. C’est le même goût pour la langue, les punchlines et les histoires. C’est le genre musical le plus écouté par les jeunes aujourd’hui en France, et les rappeurs exercent une influence sur cette génération. 

MEDIACOM’ 

Avec cette campagne, quels sont les objectifs de votre client ? 

Emmanuelle de MONTESSON 

Pour E. Leclerc, il s’agit évidemment de continuer à s’engager pour la culture, mission à l’origine des Espaces culturels dans les années 80. «Cross Cultures», c’est une nouvelle brique pour intéresser, faire connaître et s’engager.