Visé par une enquête pour la vente de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants, le géant de l’e-commerce asiatique Shein dit collaborer à 100% avec la justice et ouvre mercredi à 13h00 à Paris, malgré tout, son grand espace au BHV.
S’il dit avoir «réfléchi à arrêter» sa collaboration avec Shein après les révélations concernant la vente de poupées sexuelles à caractère pédocriminel, le patron du grand magasin BHV Frédéric Merlin persiste finalement: le magasin ouvrira bien mercredi à 13h. «C’est ignoble, c’est indécent, c’est abject», a consenti Frédéric Merlin sur RTL mardi, tout en maintenant le partenariat avec le géant de la mode jetable ultra-éphémère, «convaincu» par les arguments de défense de Shein. Le président exécutif de la plateforme asiatique Donald Tang affirme dans un communiqué que les produits concernés ont été retirés de Shein et que le groupe remonte «à la source» pour prendre «des mesures rapides et décisives à l’encontre des responsables». Shein dit avoir mis en place une interdiction totale des produits de type «poupées sexuelles», avoir, «par mesure de précaution», temporairement déréférencé la catégorie «produits pour adultes». Et «également étendu sa liste noire de mots-clés» pour e m p ê c h e r le contournement des règles. Rég u l i è r e m e n t accusé de concurrence d é l o y a l e , de pollution e n v i r o n n e mentale et de conditions de travail indignes, Shein se défend sur ce nouveau front ouvert samedi par la Répression des fraudes (DGCCRF), qui a signalé à la justice la commercialisation de ces poupées à caractère pédopornographique – également retrouvées sur le site AliExpress. AliExpress a également affirmé avoir retiré ces produits.


