Le service de livraisons Uber Eats a annoncé qu’il cesserait son activité le 4 juin en République Tchèque, Egypte, au Honduras, en Roumanie, Arabie saoudite, Ukraine et Uruguay, mais Uber y poursuivra toutefois son activité de transport de personnes avec chauffeur.
Cette décision correspond à la stratégie d’Uber Eats d’«être en première ou deuxième position» là où cette activité existe, ce qui suppose «d’investir dans certains pays», et «d’en quitter d’autres». Ces sept pays représentent seulement 1% des réservations Uber Eats, précise le groupe, mais 4% de ses pertes. «Conformément à notre stratégie, nous allons réinvestir ces économies dans des marchés prioritaires où nous nous attendons à un meilleur retour sur investissement», indique Uber dans ce document. La plateforme américaine a subi de plein fouet la crise du Covid-19, qui a drastiquement réduit les besoins de transport. Pour compenser, le groupe a notamment accru ses livraisons de plats depuis les restaurants. Elle livre également des courses depuis le début de la pandémie, et a étendu ses services pour transporter également des colis et des objets personnels. Uber, qui doit publier ses résultats trimestriels jeudi, a déclaré qu’il avait suffisamment de liquidités pour surmonter la crise économique avec quelque 10 milliards de dollars de fonds disponibles.