Ingka Group, la plus grande franchise du numéro un mondial de l’ameublement Ikea, a publié un bénéfice net annuel en hausse de près de 24% en 2019 (exercice clos fin août), porté par la progression des ventes en ligne.
septembre 2018 et août 2019, Ingka Group – qui gère 374 magasins dans 30 pays – a enregistré un bénéfice net de 1,81 milliard d’euros, contre 1,47 milliard en 2018 et un chiffre d’affaires en hausse de 5,3%, à 39 milliards d’euros.
«Nous enregistrons une croissance saine dans tous les secteurs: nous progressons en ligne de près de 50% par rapport à l’année dernière, ce qui est énorme», s’est félicité Juvencio Maeztu, directeur général adjoint d’Ingka Group.
Le commerce en ligne a représenté en 2019 plus de 10% des ventes d’Ingka,
en hausse de près de 50% sur un an.
Les magasins ont reçu 839 millions de
visiteurs, un chiffre quasi stable par rapport à 2018.
Le groupe, qui communique très peu sur ses chiffres, ne donne pas de détail
sur ses bénéfices.
Il n’est pas coté en Bourse et n’a donc pas d’obligation de communiquer sur
sa santé financière.
Cet été, Ingka a annoncé investir 10 milliards de yuan (1,3 milliard d’euros) en Chine pour l’exercice comptable septembre 2019-août 2020, confiant dans le potentiel de cet immense marché bien que le pays connaisse un ralentissement marqué de l’activité.
«Les six derniers mois ont été très bons pour nous en Chine (…) c’est pourquoi nous nous engageons à continuer à investir» sur ce marché, le
cinquième du groupe en terme de ventes (6% du total) , a assuré M. Maeztu.
Ingka entend ouvrir trois nouveaux magasins dans le pays d’ici 2024.
Début novembre, Inter Ikea Group, société luxembourgeoise qui détient le concept et la marque Ikea, avait de son côté publié un bénéfice net quasi
stable pour son exercice décalé 2019, à 1,49 milliards d’euros.
Le géant suédois –qui avait annoncé à l’automne 2018 vouloir supprimer 7.500 postes dans le monde d’ici à 2020– tente de se réinventer en proposant de nouveaux formats de distribution et une meilleure stratégie en ligne.
Le groupe mise sur l’ouverture de boutiques en centre-ville, comme en mai à Paris, répondant «à un changement de mode de vie» puisque «moins de personnes» disposent d’une voiture, avait justifié en 2018 Jesper Brodin, PDG d’Ingka.
Le géant du meuble en kit avait également annoncé plus tôt dans l’année
étendre la version d’essai de son programme de location de meubles, d’abord inauguré sur quatre de ses marchés, afin de répondre à des impératifs environnementaux.