Le développement de l’économie circulaire en plein essor en Europe

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Le développement de l’économie circulaire est en plein essor en Europe, notamment parce qu’elle répond à une double préoccupation des consommateurs, leur impact environnemental et leur pouvoir d’achat, selon une étude publiée par l’Observatoire Cetelem de la banque française BNP Paribas. 

 un manteau qu’on ne met plus ou les habits du petit dernier qui a grandi: l’essor de la seconde main se poursuit en Europe, où les consommateurs estiment gagner en moyenne 77 euros par mois grâce aux produits qu’ils revendent, selon l’Observatoire Cetelem de la consommation. «Quand on regarde les motivations du recours à l’économie circulaire, on voit que la dimension économique de ces pratiques est centrale», explique Flavien Neuvy, directeur de cet Observatoire: «Je veux payer mon produit moins cher, et le fait de le revendre permet de gagner de l’argent en plus». L’économie circulaire est en outre perçue comme vertueuse sur le plan environnemental, «préservant les ressources», poursuit le spécialiste, pour qui «ce marché ne fera que croître car la réglementation, comme l’attention des consommateurs quant à l’impact environnemental de ce qu’ils consomment, vont l’aider à se développer». C’est au Royaume-Uni (115 euros en moyenne), en Allemagne (105 euros en moyenne) et dans les pays nordiques (Danemark, Norvège, Suède), que les consommateurs déclarent gagner le plus d’argent en revendant. «Il s’agit de pays où la vente en ligne est déjà très développée, où le consommateur est habitué à l’e-commerce, même s’il existe d’autres canaux qu’internet pour la revente de produits d’occasion», détaille Flavien Neuvy. Des acteurs comme Vinted pour l’habillement ou Leboncoin en France ont considérablement démocratisé et généralisé la revente d’objets non utilisés. En France, le montant moyen déclaré est de 67 euros, selon cette étude réalisée dans 17 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, France, Hongrie, Italie, Norvège, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie et Suède), du 5 au 19 novembre 2021 auprès de 15.800 individus âgés de 18 à 75 ans, issus d’échantillons représentatifs de la population de chaque pays, constitués selon la méthode des quotas.