LVMH s’engage dans la Formule 1 avec un partenariat mondial de 10 ans

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Le numéro un mondial du luxe LVMH s’engage pour 10 ans dans la Formule 1 avec un partenariat mondial à partir de 2025, un investissement de sponsoring chiffré en centaines de millions de dollars, censé être bon pour l’image et les retombées commerciales. 

Le groupe du milliardaire français Bernard Arnault, qui a déjà été l’un des partenaires principaux des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, a fait cette annonce avec Formule 1 mercredi soir. Des informations de presse avaient évoqué un investissement de sponsoring à venir dans la Formule 1 d’environ 150 millions de dollars par an mais le montant de ce partenariat, dans lequel plusieurs marques de LVMH seront impliquées (Louis Vuitton, Moët Hennessy et Tag Heuer) est de «moins de 100 millions» de dollars, a précisé une source proche du dossier. LVMH rejoint ainsi dans la Formule 1 des sponsors comme DHL, Heineken, MSC Croisières, Pirelli ou encore Qatar Airways. La marque de luxe Rolex est également sur la liste des partenaires mais des informations de presse évoquent son départ au profit de Tag Heuer (une marque du groupe LVMH) en tant que chronométreur. La présence de LVMH, propriétaire notamment de la marque Louis Vuitton et de nombreux vins et spiritueux, se verra «à travers l’hospitalité, des activations sur mesure, des éditions limitées et du contenu exclusif», selon le communiqué annonçant le partenariat. Les détails seront révélés début 2025. «La collaboration avec l’une des maisons de LVMH (Moët Hennessy, NDLR) lors du Grand Prix de Las Vegas l’année dernière nous a conquis, et c’est pourquoi nous avons souhaité étendre aujourd’hui notre relation avec le groupe qui devient un partenaire mondial», déclare Greg Maffei, PDG de Liberty Media, propriétaire de la franchise Formule 1 depuis 2017, cité dans le communiqué. Liberty Media a popularisé ce sport en s’adressant à un public plus féminin et plus jeune notamment grâce à la série «Drive to survive», souligne le Wall Street Journal, selon lequel en trois ans la F1 est passée d’une seule course aux Etats-Unis à trois, auxquelles s’ajoutent deux Grands prix.