La SNCF a dévoilé mardi une remise à plat de sa gamme tarifaire pour les TGV et Intercités, visant à la rendre moins opaque et plus accessible, afin de faire revenir les passagers dans ses trains.
«Je souhaite que le train longue distance s’impose comme un mode de transport populaire, accessible à tous, en particulier pour la jeunesse qui aspire à voyager sans abîmer la planète», a déclaré le PDG de la SNCF Jean- Pierre Farandou. Il a expliqué vouloir en particulier «décoller le sparadrap qui s’installait» autour de l’idée du TGV cher et de l’opacité de sa tarification. Le «yield management», qui détermine depuis les années 1990 le niveau des prix en fonction de la demande, donne en effet l’impression que le train fétiche de la SNCF est plus coûteux qu’il ne l’est vraiment car les billets achetés au dernier moment peuvent être très chers, a regretté M. Farandou. «Le TGV doit être accessible, lisible, simple», a-t-il souligné. La principale mesure concerne la fusion dès ce mardi des différentes cartes de fidélité Avantage (famille, senior, jeune et week-end) qui offrent 30% de réduction. La nouvelle carte unique, vendue comme ses aînées 49 euros pour un an, offrira également 60% de réduction pour trois enfants et garantira un prix plafonné pour toutes les destinations, même au dernier moment –s’il reste de la place, bien sûr. Réduction comprise, le billet ne coûtera ainsi en seconde pas plus de 39 euros pour les trajets de moins de 1 heure 30 (environ 25% des voyages), pas plus de 59 euros pour les trajets entre 1 heure 30 et 3 heures (50%) et pas plus de 79 euros pour les trajets plus longs (25%). Et 19, 29 et 39 euros respectivement pour les enfants.