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L’ère du streaming ne signifie pas la fin de la publicité, au contraire!

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L’ère du streaming ne signifie pas la fin de la publicité, au contraire: les annonces vont juste devenir plus ciblées et personnalisées – comme sur internet – et le pistage des téléspectateurs risque de susciter le même genre d’inquiétude sur le respect de la vie privée. 

Netlifx, et bientôt Apple TV+ et Disney+, ont promis de ne pas diffuser de publicité. Mais d’autres acteurs du secteur, comme WarnerMedia et NBCUniversal, proposeront une version moins chère de leurs futures plateformes respectives, avec des annonces, comme c’est déjà le cas pour Hulu.De la même façon que Facebook, Google et la majorité des sites web diffusent des publicités en fonction de l’internaute (selon sa navigation en ligne, le lieu où il se trouve), les plateformes de streaming, les écrans connectés (comme les «smart TV») et les lecteurs reliant les téléviseurs à internet peuvent recueillir des données sur les utilisateurs pour les cibler ensuite. Par exemple, «au lieu de viser d’une façon générale les hommes de 18-54 ans, ciblez les fans de football qui gagnent 50.000 dollars par an et veulent une nouvelle carte de crédit», racole Strategus, un service qui permet aux annonceurs d’acheter de l’espace publicitaire sur ces nouveaux supports (y compris Roku, Apple TV, Amazon Fire TV, XBox, etc), et vante son «vaste catalogue de données numériques, classées en segments, provenant notamment de Nielsen, Oracle et Mastercard». Les recettes de la publicité ciblée à la télévision – qui incluent certaines annonces diffusées sur des chaînes traditionnelles – devraient passer de 1,5 milliard de dollars en 2018 à 3,5 milliards en 2021, d’après eMarketer. Cette croissance va notamment être alimentée par les plateformes de ciblage publicitaire en self-service, comme Strategus. Elles simplifient la tâche des agences de marketing, qui n’ont plus besoin des énormes budgets nécessaires pour accéder aux grandes antennes, selon Ross Benes, analyste chez eMarketer. 

Unilever : hausse du chiffre d’affaires au 3ème trimestre

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Le géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a fait état jeudi d’une hausse de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, grâce à des effets de change favorables et de nouvelles acquisitions qui ont permis de compenser des ventes de crèmes glacées mitigées cet été. 

Le chiffre d’affaires d’Unilever, qui ne publie pas de bénéfice net sur la période, s’est établi à 13,3 milliards d’euros, en hausse de 5,8% en glissement annuel, a indiqué dans un communiqué le groupe, qui confirme ses 

prévisions pour l’année. 

Les ventes sous-jacentes au troisième trimestre ont augmenté de 2,9%, avec 

une hausse des volumes (1,4%) et des prix (1,5%). 

«Nous avons maintenu notre dynamisme au cours du trimestre, avec un bon équilibre entre volume et prix. Les marchés émergents et la branche «Produits d’entretien de la maison» ont été les principaux moteurs de croissance», s’est félicité Alan Jope, directeur général du groupe, cité dans le communiqué. 

La branche «Produits d’entretien de la maison» a engrangé 2,7 milliards d’euros de ventes, soit une hausse de 5,4%. La branche «Beauté et hygiène 

personnelle» a réalisé le chiffre d’affaires le plus important au cours du troisième trimestre, avec 5,6 milliards d’euros. 

La branche «Alimentation et boissons» a quant elle enregistré une baisse de 0,2% de ses volumes, affectée par des ventes moins importantes de crèmes glacées en Europe en raison d’un été moins chaud que celui de l’année dernière. 

Le groupe aux 400 marques (Knorr, Lipton, Magnum, Dove…) prévoit une 

hausse des ventes à périmètre comparable comprise dans «la moitié inférieure» de sa fourchette entre 3% et 5%, ainsi qu’une amélioration de la marge opérationnelle sous-jacente et des flux de trésorerie importants pour 

l’ensemble de l’année 2019. 

«Nous nous sommes engagés à fournir une performance financière supérieure sur le long terme et une croissance équilibrée et composée du chiffre d’affaires et du bénéfice net à travers notre modèle commercial durable», a déclaré M. Jope. 

Unilever, qui affirme vouloir rester «pertinent» aux yeux du consommateur de demain, a annoncé début octobre son intention de diviser par deux ses emballages en plastique d’ici 2025. 

Le géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques a également racheté en décembre le «boucher végétarien» néerlandais De Vegetarische Slager et la marque américaine de produits d’entretien respectueux de l’environnement The Laundress en janvier. 

Vittel : un collectif en passe de remporter la bataille de l’eau contre Nestlé

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«C’est une victoire sur une multinationale puissante»: à Vittel (Vosges), un collectif d’associations a obtenu le réexamen d’un projet devant permettre à Nestlé Waters de continuer à puiser dans une nappe phréatique déficitaire, contraignant trois communes à pomper l’eau une dizaine de kilomètres plus loin. 

Début octobre, la préfecture des Vosges avait annoncé avoir travaillé avec l’Agence de l’eau Rhin-Meuse «à une solution alternative fondée sur 

l’optimisation des ressources locales» pour préserver la nappe des grès du Trias inférieur (GTI), principale ressource en eau potable de l’est de la Lorraine. Ce scénario alternatif sera présenté vendredi lors d’un comité de bassin. Environ trois millions de m3 d’eau sont prélevés chaque année dans cette nappe phréatique, située à 100 m de profondeur, par trois communes – Vittel, Contrexéville et Bulgnéville – et trois industriels, dont Nestlé Waters (qui détient les marques Vittel, Contrex, Hépar, Perrier…). Ce réservoir d’eau, de très bonne qualité et faiblement minéralisée, présente un déficit annuel d’un million de m3 et se renouvelle lentement. Pour rétablir l’équilibre, un projet de canalisations souterraines avait été adopté par la commission locale de l’eau (CLE) en juillet 2018. Il prévoyait d’acheminer 500.000 à un million de m3 d’eau potable, pompés dans des captages distants d’une dizaine de kilomètres, jusqu’aux trois communes, permettant ainsi à Nestlé Waters de conserver son autorisation de prélever annuellement un million de m3. Le collectif eau 88 dénonçait «une privatisation de l’eau par Nestlé», selon l’un de ses membres, Bernard Schmitt. Porte-parole de Nestlé, Françoise Bresson souligne la «baisse constante» de ses prélèvements, réduits selon elle «de 30% depuis 2010» pour être ramenés à «630.000 m3 fin 2019». «On a prévu de les diminuer encore de 5% en 2020 pour arriver à 600.000 m3», a-t-elle ajouté. L’eau puisée dans la nappe des GTI est vendue exclusivement à l’export sous la marque «Bonne source», principalement en Allemagne et en Suisse, où 250 millions et 43 millions de bouteilles ont respectivement été commercialisées en 2018. 

«L’enjeu de l’eau» : Le scénario alternatif, présenté au comité de bassin, reposerait sur la mise en place d’un observatoire des ressources en eau, «la priorité donnée aux habitants» et «la recharge rapide de la nappe des GTI», croit savoir M. Schmitt. «On ne peut pas retrouver un équilibre de la nappe sans éliminer une part importante des prélèvements. Depuis trente ans, on a perdu trente million de m3, on ne va pas la reconstruire avec une économie de 100.000 m3», observe Jean-François Fleck, également membre du collectif. Dans un communiqué, des élus vosgiens réclament «un véritable «contrat de territoire» afin de revenir sur les fondamentaux, à savoir par ordre de priorité: le retour à l’équilibre de la nappe, le service public de l’eau aux habitants, l’utilisation de l’eau à des fins industrielles». «L’enjeu de l’eau est fondamental, on est minéralier donc on n’a aucun intérêt à assécher une source ou à ne pas être en lien avec notre territoire», souligne Mme Bresson, qui espère «une solution concertée, avec tous les acteurs». Le collectif Eau 88 dit rester «vigilant». «C’est un virage, une nouvelle étape, mais Nestlé Waters n’est pas prêt à renoncer à ses prélèvements», avance M. Fleck. 

Deliveroo met en place pour ses livreurs en France une assurance maladie

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La plateforme de livraison Deliveroo a annoncé la mise en place pour ses livreurs en France d’une assurance maladie complémentaire des indemnités journalières de la Sécurité sociale, selon un communiqué mardi. 

Les livreurs recevront jusqu’à 30 euros par jour jusqu’à 15 jours d’absence en complément de ce que verse la sécurité sociale, indique la plateforme. L’assurance complémentaire est administrée par Qover, une start-up bruxelloise spécialiste des travailleurs indépendants. «C’est un effet d’annonce, comme lorsque Deliveroo avait mis en place une assurance accident en 2017», a réagi Jérôme Pimot, co-fondateur du collectif 

de livreurs parisiens Clap. «Ils proposent des assurances privées pleines d’astérisques et de petits caractères alors que nous revendiquons un statut de salariés autonomes, avec de vrais droits sociaux», dit-il. Pour Deliveroo, il s’agit d’accompagner l’évolution de la réglementation française, «autour du projet de loi mobilités qui permettra aux plateformes numériques d’offrir un panel d’avantages de ce type aux livreurs qui sont autoentrepreneurs». Le projet de loi mobilités propose dans son article 20 que les plateformes de livraison pourront instaurer des chartes facultatives proposant des droits sociaux. Le principe de ces chartes optionnelles est combattu par les associations de travailleurs des plateformes et par le Conseil national du numérique, qui y voient une parade face aux demandes de requalification des contrats des travailleurs indépendants en salariat. Deliveroo a été condamnée cette année aux Pays-Bas à requalifier les contrats de 2.000 livreurs, et en Espagne pour ne pas avoir déclaré 500 livreurs à Madrid, présentés comme indépendants, évitant ainsi de payer 1,2 million d’euros de cotisations sociales. 

Publicité en ligne : Google et Facebook ont dépassé les 3/4 du marché français de la publicité numérique

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La part combinée des deux géants numériques californiens Google et Facebook a dépassé en 2018 les trois-quarts du marché français de la publicité numérique et va continuer d’augmenter cette année, prévoit le cabinet d’études eMarketer dans un rapport publié jeudi. 

Malgré les polémiques sur l’utilisation à grande échelle des données personnelles de leurs utilisateurs et les accusations de pratiques anticoncurrentielles formulées par nombre d’acteurs du secteur, les deux sociétés vont s’emparer de 75,8% des 5,78 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros) du marché de la publicité en ligne, expose cette étude. 

«Les annonceurs sont certainement attentifs aux enjeux juridiques posés par Facebook et Google et peuvent ergoter sur leurs conditions d’utilisation, mais ces deux plateformes offrent toujours aux publicitaires une capacité d’atteindre l’audience et une flexibilité énorme», a expliqué Karin von Abrams, analyste principal chez eMarketer, citée dans le communiqué. 

«Maintenir une présence importante sur Facebook et Google est devenu un élément clé du marketing numérique», ajoute-t-elle. 

Dans le détail, la part du réseau social Facebook (qui inclut les revenus publicitaires d’Instagram) doit dépasser le quart du gâteau cette année pour atteindre 27% à l’horizon 2021 tandis que celle de Google (dont les résultats 

de recherche sponsorisés et les encarts publicitaires) devrait décroître de 50,8% à 49,7% sur la période, Google restant toutefois l’acteur principal de 

ce marché. 

«Même si la part de Google diminuera légèrement avec le temps, rien n’indique qu’elle perdra sa position dominante sur la marché français dans un avenir prévisible», a déclaré Karin von Abrams. 

Les médias traditionnels (presse, radio, affichage et même la télévision) voient régulièrement leur part diminuer au sein du marché publicitaire français au profit d’internet, devenu en 2016 le premier média publicitaire. 

Selon diverses études, les plateformes numériques bénéficient de l’essentiel de cette croissance. 

Résultat, les deux sociétés verront en 2019 leurs revenus publicitaires français progresser de 13,3% pour Google et 20,9% pour Facebook, selon eMarketer. 

Au niveau mondial, les revenus publicitaires de Google doivent dépasser cette année les 100 milliards de dollars, précise l’étude, tandis que ceux de Facebook, en croissance de 26,5% sont attendus à près de 70 milliards de 

dollars. 

Les géants de la tech, régulièrement au coeur de controverses sur la sécurité et l’utilisation des données personnelles dont ils font commerce, font l’objet en Europe et aux Etats-Unis d’enquêtes sur des soupçons de pratiques anticoncurrentielles. 

Total étend son partenariat avec le Groupe Adani

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Dans le cadre de sa stratégie de développement de nouveaux marchés gaziers, Total, deuxième acteur mondial du GNL, étend son partenariat avec le Groupe Adani, le plus grand conglomérat privé indien dans le domaine de l’énergie et des infrastructures en vue de contribuer au développement du marché indien du gaz naturel. Le partenariat entre Adani (50%) et Total (50%) s’étend à plusieurs actifs sur la chaine de valeur du gaz puisqu’il concerne deux terminaux d’importation et regazéification de GNL, le terminal de Dhamra à l’Est de l’Inde et potentiellement le terminal de Mundra à l’Ouest de l’Inde, ainsi que la société Adani Gas Limited, un des 4 principaux distributeurs de gaz en Inde dont Adani détient 74,8% et dont Total va acquérir 37,4%. Pour atteindre 37,4% du capital d’Adani Gas Limited, selon la réglementation boursière et sous réserve de l’approbation des autorités compétentes, Total lancera dans un premier temps une offre publique d’achat pour acquérir jusque 25,2% du capital et achètera dans un deuxième temps les actions complémentaires directement auprès d’Adani

17,3 millions de Français ont regardé au moins un programme sur une plateforme de SVoD au cours de l’année écoulée

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17,3 millions de Français ont regardé au moins un programme sur une plateforme de SVoD au cours de l’année écoulée ; c’est près de 3 millions de plus que l’an dernier. 

Bic revoit sa prévision 2019 à la baisse en raison d’un 3ème trimestre plus faible que prévu

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Le groupe Bic (papeterie, briquets, rasoirs) a revu sa prévision 2019 à la baisse en raison d’un troisième trimestre plus faible que prévu, dû notamment à la détérioration du marché des briquets aux Etats-Unis. 

Le groupe s’attend désormais à une évolution de son chiffre d’affaires à base comparable comprise entre 0% et -2,0%, comparé à la légère croissance initialement prévue, a-t-il indiqué dans un communiqué vendredi soir. 

Le chiffre d’affaires du 3ème trimestre devrait reculer de -0,5% et celui des 9 premiers mois de -1,2%, à base comparable. 

Par ailleurs, la marge d’exploitation pour 2019 devrait se situer dans le bas de la fourchette initiale de 16,5% à 18%. 

En cause notamment, explique le groupe, la poursuite de la détérioration du marché des briquets aux Etats- Unis, où Bic réalise environ 40% de ses ventes, tous départements confondus. 

Bic a maintenu ses parts de marché aux Etats-Unis, en volume et en valeur, mais «le marché américain des briquets de poche reste fortement perturbé», indique le communiqué. 

Il est en baisse de -8,5% en volume et de -6% en valeur, comparé à la même période l’année dernière. Sur les 3 derniers mois, le marché a baissé en volume et en valeur de -9,5% et -8,1% respectivement. 

«La détérioration date du début de l’année, mais il y a une accélération de la tendance», explique Sophie Palliez-Capian, directrice des relations 

institutionnelles. 

Les briquets représentent environ un tiers des ventes de Bic. 

Les ventes de papeterie ont également été fragilisées, avec une faible performance aux Etats-Unis et au Mexique pendant la rentrée scolaire, une période importante pour Bic puisque les ventes de rentrée représentent environ 

40% du chiffre d’affaires de la papeterie. 

«Au Mexique et aux Etats-Unis, nous avons perdu des parts de marché durant la rentrée scolaire, avec une très forte concurrence au Mexique sur toute la gamme de produits», commente Mme Palliez-Capian. 

Enfin, Bic cite une reprise plus lente qu’anticipée en Inde des ventes domestiques de sa filiale de stylo Cello, au troisième trimestre. 

Bic indique continuer de miser à terme sur les effets d’un plan de transformation annoncé en février, qui doit lui permettre d’économiser 45 millions d’euros par an à partir de 2022. 

Cultura dévoile son premier film TV de marque

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Pour accompagner son développement, Cultura lance à la TV et sur le web son premier film de marque créé par l’agence StJohn’s. Cette campagne est aussi l’occasion pour l’enseigne de librairie, de dévoiler sa nouvelle signature : «La Culture avec un grand AAAH». Le film est déployé à travers un dispositif multicanal d’envergure en TV et sur le digital dans des formats 42 secondes et 30 secondes décliné ensuite en trois 20 secondes. La campagne a été lancée sur TF1 le dimanche 13 octobre. «Dans ce film, comme dans la signature de marque, nous souhaitons ré-affirmer notre volonté d’être un acteur culturel de premier plan, mais proche de chacun, ouvert à toutes les formes de culture et invitant à la pratique», annonce dans un communiqué Eva Caton Rouede, Directrice du marketing, de l’offre et de l’expérience clients chez Cultura. 

Les régimes «Comme J’aime» condamnés pour mentions abusives de la gratuité

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La société «Comme J’aime», qui commercialise des régimes minceur, a été condamnée par le tribunal de grande instance de Paris pour avoir abusivement mis en avant l’existence d’une semaine gratuite dans son programme, a-t-on appris vendredi 

«La première semaine ne peut être considérée comme gratuite au sens de 

l’article L 121-4 du code de la consommation puisque le consommateur doit 

payer à la souscription trois semaines de programme, outre les frais de port 

s’il ne souhaite pas le poursuivre tout en demandant le remboursement des sommes qu’il a initialement versées», écrit le tribunal dans l’ordonnance de 

référé rendue mercredi et révélée par Le Parisien. 

«Cette première semaine de gratuité doit à l’évidence être considérée comme une pratique commerciale trompeuse», ajoute-t-il. 

«Comme J’aime» a donc été condamnée «à supprimer dans l’ensemble de ses supports publicitaires (presse, télévision, internet), y compris les témoignages, la mention d’une semaine gratuite et plus généralement toute référence à une semaine gratuite, ce sous astreinte provisoire de 500 euros 

par infraction constatée». 

Le recours avait été initié le 29 mai 2019 devant le juge des référés par l’association de défense des consommateurs CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) et l’audience a eu lieu le 18 septembre. 

La CLCV a en revanche été notamment déboutée sur les demandes suivantes : cessation de la commercialisation des programmes Comme J’aime dans l’état actuel, interdiction des mentions assurant que la perte de poids est prouvée, interdiction des mentions faisant croire qu’il s’agit d’un programme à durée déterminée alors qu’il s’agit en réalité d’un engagement par tacite reconduction, obtention de différentes provisions atteignant presque trois millions d’euros. 

«C’était un dossier à charge où on nous reprochait une dizaine de choses. 

Au final, on est satisfaits de la position du juge des référés puisqu’elle nous a donné raison sur tout, à l’exception de la «semaine gratuite»», a commenté dans un communiqué Bernard Canetti, le fondateur de l’entreprise. 

«En aucun cas, nous ne sommes accusés d’avoir voulu tromper les gens. La Cour a considéré que le fait d’utiliser le mot gratuit était maladroit. Nous allons donc le changer», a-t-il complété. La Cour a prononcé une indemnisation de 10.000 euros «pour intérêts collectifs des consommateurs» et de 3.000 euros «pour préjudice associatif», a encore précisé l’entreprise.