Chine : Meta annonce avoir démantelé un important réseau de désinformation

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(FILES) This file photo taken on October 28, 2021 shows the Meta logo on a laptop screen in Moscow. - The Nasdaq tumbled early on October 27, 2022 following weak results from Facebook parent Meta, but the Dow rallied on positive reports from McDonald's, Caterpillar and others. Meta plunged 22.8 percent as it reported much lower profits amid stagnating user numbers and cuts in advertising budgets. (Photo by Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)

Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé mercredi avoir démantelé un important réseau de désinformation basé en Chine qui diffusait des contenus sur des questions politiques sensibles en Europe et aux États-Unis. 

 Meta a déclaré avoir supprimé plus de 100 pages Facebook, profils et comptes Instagram liés à ce réseau de désinformation, également présent sur d’autres plateformes comme YouTube, Telegram et Twitter, les accusant de 

violer ses politiques. Cinquante autres comptes liés à un autre réseau basé en Chine ont également été supprimés, a indiqué l’entreprise américaine dans son rapport trimestriel sur les menaces adverses. «Ces derniers réseaux ont expérimenté une série de tactiques que nous n’avions jamais vues auparavant dans des opérations basées en Chine», a souligné le rapport. «Les derniers comportements en date comprennent la création d’une société médiatique de façade en Occident, l’embauche de rédacteurs indépendants dans le monde entier, la proposition de recruter des manifestants et la cooptation d’une ONG en Afrique», a ajouté l’entreprise. Bien que Meta ait supprimé certains comptes, une grande partie du contenu reste encore en ligne, notamment sur le réseau social Twitter, propriété du milliardaire Elon Musk. Parmi les messages diffusés, on trouve des contenus axés sur l’Europe, sur les questions qui divisent les États-Unis, notamment les brutalités policières, la criminalité et les droits des LGBT+, ou encore des posts qui défendent laposition de Pékin sur sa politique dans la région occidentale du Xinjiang, où les militants accusent les autorités de détenir plus d’un million de Ouïghours et d’autres musulmans dans des camps de rééducation forcée. Twitter et Facebook sont officiellement bloqués en Chine continentale, les utilisateurs doivent recourir à des VPN interdits pour utiliser leurs sites web et applications.