Coronavirus : le comportement des français quant aux courses alimentaires bouscule le secteur de la distribution

0
1068
A man pulls a shopping trolley near empty stalls in a supermarket in the Qwartz shopping centre in Villeneuve-la-Garenne, north of Paris, on March 2, 2020. - Supermarket shelves in countries affected by the COVID-19 virus have been emptied of basic necessities, such as pasta and toilet paper, in recent days but there is no shortage so far. (Photo by - / AFP) / “The erroneous mention appearing in the metadata of this photo by - has been modified in AFP systems in the following manner: [byline : stringer] instead of [byline : Lucas Barioulet]. Please immediately remove the erroneous mention from all your online services and delete it from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.”

Avec le confinement, le comportement des Français vis-à-vis de leurs courses alimentaires a bousculé le secteur de la distribution, analyse mercredi le panéliste Kantar, pour qui la crise sanitaire est une «aubaine» pour le commerce en ligne et les magasins de proximité. 

 Sur la période allant du 23 mars au 19 avril, donc en plein confinement, Kantar a constaté une croissance de 14% des dépenses des produits de grande consommation et frais en libre service (alimentaire, liquides, hygiène/ beauté 

et entretien…), moins importante cependant que lors du précédent baromètre 

mensuel (+21,5%), durant lequel s’étaient effectués les fameux «achats de précaution» pré-confinement. Il souligne également «une adaptation du comportement d’achat des foyers français» qui «font moins souvent les courses (-17%) mais remplissent plus leurs paniers (+37% en valeur)». Le contexte actuel a par ailleurs favorisé «les circuits les plus accessibles ou digitaux» (numériques) : ainsi, le seuil symbolique des 10% des dépenses pour des produits de grande consommation faites sur internet a été franchi (soit +3,8 points de parts de marché). «Le nombre de transactions a augmenté de 70% grâce à l’arrivée de 2,4 millions de nouveaux foyers clients», précise également Kantar dans son communiqué. Tous distributeurs confondus, les petits c o m m e r c e s alimentaires ont gagné des parts de marché, à 9%. Les supermarchés se renforcent (+2,3 points) tandis que les hypermarchés, déjà fragiles avant la crise, voient leur poids dans les dépenses des ménages s’effondrer de 8,1 points, ce qui équivaut à «3,1 millions de foyers clients (qui) manquent à l’appel sur la période». Enfin, si l’on détaille les parts de marché distributeur par distributeur sur cette période, c’est le groupement des Mousquetaires (Intermarché et Netto) qui est «le plus dynamique», avec une progression de 1,7 point à 16,7%, «grâce à des clients nettement plus fidèles», affirme Kantar.