Après avoir intégré une dizaine de nouveaux clients, l’agence Dagobert signe une année 2025 très positive, aussi bien sur le business que sur le collectif en interne. L’occasion pour mediaCom’ d’évoquer les grands chantiers avec Emeric Moison, Directeur général de l’agence Dagobert.
MEDIACOM’ Quelles sont les expertises déployées par l’agence Dagobert?
Emeric MOISON Dagobert est une agence de communication indépendante engagée pour les marques qui veulent saisir les enjeux du présent. Nous nous concentrons autour de trois grandes expertises : Publicité, Digital et Brand Content. Créée en 2000, l’agence réunit un collectif de stratèges, de spécialistes du contenu et de la création, qui ont pour ambition de créer et consolider des liens durables et sincères entre les marques et leurs publics, en ligne et hors ligne.
MEDIACOM’ Comment se compose votre portefeuille client ?
Emeric MOISON Nos diverses expertises nous permettent de travailler avec des marques de secteurs différents. Côté Publicité, nous accompagnons ainsi des acteurs Nausicaa, Engie, Orange… Côté digital, nous avons travaillé avec Transdev, Refashion, La Poste, WWF et nous allons prochainement annoncer le gain de Société Générale pour l’ensemble de leur écosystème digital corporate! Côté Brand Content, nous déployons des contenus Sumup, FDJ, Orange et SG, avec une forte connaissance du retail.
MEDIACOM’ Qu’en est-il des nouveaux clients intégrés à l’agence?
Emeric MOISON L’année 2025 a été très positive pour l’agence Dagobert, avec une dizaine de nouveaux clients gagnés en compétition. Pour vous donner une idée, l’association Emmaüs a retenu Dagobert pour concevoir et produire sa campagne de communication 2026. Déployée en télévision, au cinéma et en affichage, cette prise de parole vise à renforcer la visibilité d’Emmaüs auprès du grand public, à réaffirmer son rôle d’acteur engagé de la solidarité et à faire découvrir la richesse de ses nombreuses activités. Et pour faire de la pédagogie sur les énergies renouvelables auprès de tous les Français, nous accompagnons Engie autour de sa campagne «Deeptruth» sur les réseaux sociaux, avec déjà de très beaux chiffres d’engagement. Une campagne qui détourne les codes de la désinformation pour mieux informer sur les énergies renouvelables et leurs bénéfices, avec un dispositif média au plus proche des usages des Français.
MEDIACOM’ En 2025, comment évoluent les compétitions ?
Emeric MOISON Les compétitions sont de plus en plus polarisées. Les très bons comportements ont été renforcés, tout autant que les très mauvais. J’hésite de moins en moins à me retirer si le brief et les éléments de cadrage, dont le budget, ne sont pas renseignés. La bonne nouvelle est que j’ai noté une plus grande transparence dans les échanges. Et des prospects qui osent parler, c’est le meilleur point de départ. Parce qu’une compétition, c’est beaucoup une question de feeling.
MEDIACOM’ Dans une course à la sur-production, quelle est la place pour la créativité ?
Emeric MOISON La création, c’est un combat ! Et ça concerne tous les profils : créatifs, commerciaux, stratégies…Il est toujours enrichissant de rencontrer des clients qui ont le courage de tenter des choses différentes et pertinentes. Pour gagner le pari de l’attention, il faut être créatif. C’est le combat de tous, comme me le répète Nicolas Thiboutot, notre Directeur de la Création. Il a raison : c’est à tous les niveaux qu’il faut se battre pour faire émerger et défendre une idée. Autre bonne nouvelle de l’année, nous avons fait de belles rencontres avec des clients qui ont osé prendre des risques avec nous. Et c’est payant à chaque fois !
MEDIACOM’ Dans ce combat, l’IA est-elle un atout ?
Emeric MOISON Sans vouloir faire une réponse de Normand, ça change tout et rien. Une idée créative, c’est une forme d’accident heureux. La rencontre hasardeuse entre un imaginaire et un moment précis. Une IA n’est pas capable de créer ça, ce n’est pas promptable. Il ne faut pas se le cacher, l’IA permet aussi de formaliser des idées très rapidement. Nous avons par exemple un pôle motion intégré, qui nous permet de faire de l’image animée. L’IA est un bel outil qui renforce les talents créatifs déjà formés et compétents.
MEDIACOM’ Quel premier bilan tirez-vous de l’année 2025 ?
Emeric MOISON Le premier bilan de l’année 2025 est très bon pour l’agence Dagobert, avec une croissance à deux chiffres. Et je suis heureux de constater qu’en interne, le collectif s’aligne, progresse à grande vitesse, avec de vraies révélations en strat’ et en créa cette année. Nous sommes parvenus à une première phase de maturité pour l’agence. Qui nous donne envie de grandir encore !
