Porté par des résultats solides, le constructeur de voitures de luxe Ferrari a revu à la hausse lundi ses objectifs pour 2019 et annoncé des mesures pour accroître encore la visibilité de sa marque, via notamment un partenariat avec Armani pour des produits dérivés.
Ces annonces ont fait bondir le titre, qui a atteint un nouveau record historique à la Bourse de Milan lundi.
Il a fini sur une hausse de 6,51% à 153,85 euros, dans un marché en progression de 1,64%.
La marque au cheval cabré, qui a revu à la hausse tous ses objectifs pour 2019, prévoit notamment un chiffre d’affaires autour de 3,7 milliards d’euros (au lieu de plus de 3,5 milliards) et un bénéfice opérationnel (Ebitda) ajusté autour de 1,27 milliard d’euros (contre entre 1,2 et 1,25 milliard précédemment).
Le constructeur italien a de nouveauenregistré un solide troisième trimestre.
Seule petite fausse note: son bénéfice net a reculé de 41%, à 169 millions d’euros.
Mais ce chiffre est tout de même légèrement supérieur aux attentes, les analystes tablant sur 164 millions, selon le consensus du fournisseur d’informations financières Factset.
Son chiffre d’affaires a lui progressé de 9,2%, à 915 millions d’euros, un résultat meilleur qu’attendu (884 millions).
La hausse a été portée par un bond de 9,4% du nombre de voitures livrées (2.474 unités), grâce notamment au succès de la Portofino, le nouveau modèle «entrée de gamme» de Ferrari (196.000 euros tout de même), et de la 812 Superfast.
Ces volumes ont compensé le recul des ventes de moteurs (-34,3%) au groupe Maserati, en perte de vitesse.
L’Europe-Moyen-Orient-Afrique reste le principal marché de Ferrari, avec 1.143 véhicules livrés sur le trimestre (+13,7%).
Les ventes ont reculé de 2% (soit 3 véhicules en moins) en région Chine- Hong Kong-Taïwan, conséquence de la décision d’accélérer les livraisons en début d’année avant l’entrée en vigueur de nouvelles normes sur les émissions de CO2, tandis qu’elles ont bondi de 23,1% dans le reste de l’Asie.