JCDecaux a perdu 40% de ses revenus en 2020

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Le géant français de l’affichage publicitaire JCDecaux a perdu 39,8% de ses revenus en 2020, qui retombent à 2 milliards d’euros à l’issue d’une année marquée par les confinements et restrictions sanitaires, qui ont pesé sur les audiences du groupe. `

Selon un communiqué, le chiffre d’affaire IFRS est diminué de 1,4 milliard d’euros par rapport à 2019, l’année qui avait vu JCDecaux atteindre ses «meilleurs résultats depuis sa cotation». 

Mais pour le groupe spécialisé dans la publicité dans l’espace public, les gares et les aéroports, l’impact de la pandémie était prévisible et anticipé par les analystes. 

Le titre de l’entreprise a perdu un tiers de sa valeur depuis le 1er janvier 2020, s’échangeant désormais à 16 euros. 

A l’issue d’un quatrième trimestre encore en baisse de 38%, le chiffre d’affaires ajusté du groupe (son indicateur privilégié) s’est élevé en 2020 à 

2,3 milliards d’euros, en baisse sur un an de 40,6%. 

Tous les segments sont touchés, des transports (-50,4%) à l’affichage (-34,6%) en passant par le mobilier urbain (-33%). 

«Notre chiffre d’affaires en Mobilier Urbain et en Affichage a moins diminué que celui du Transport, reflétant de meilleures audiences piétonnes et automobiles, lorsque les confinements étaient levés», a résumé le président du directoire Jean-Charles Decaux, cité dans le communiqué. 

Toutes les régions ont également vu leurs revenus diminuer, de 45,4% en Asie-Pacifique, 52% en Amérique du nord et 28,4% en France. 

La France et l’Europe «ont bien mieux performé que le Royaume-Uni, l’Asie-Pacifique, le Reste du monde et l’Amérique du Nord grâce à de meilleurs niveaux d’audience dans les villes», explique le groupe. 

En revanche, les confinements ont entraîné une baisse de fréquentation des 

lieux de transports «autour de 90%», justifie JCDecaux qui remarque un retour à la normale pour le transport aérien domestique et le métro en Chine. 

Le groupe, qui ne communique plus sur ses prévisions trimestrielles, estime être «bien placé pour bénéficier du rebond» et insiste sur ses activités numériques qui représentent désormais 24% des recettes, une nouvelle plate-forme de vente et «la solidité de [sa] structure financière».