La SNCF envisage «une belle année ferroviaire post-pandémie»

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La SNCF envisage «une belle année ferroviaire post-pandémie» avec le redémarrage des déplacements, une nouvelle tarification et les 40 ans du TGV, a estimé vendredi le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet. 

Faisant référence à l’»année européenne du rail» –décrétée en 2021 par 

Bruxelles– qui a aussi mal commencé pour les compagnies ferroviaires que ne s’était achevée 2020, le patron de la partie de la SNCF qui fait rouler les 

trains s’est montré optimiste pour l’été. 

«Je suis vraiment confiant. Je pense qu’on fera mieux que 85%», c’est-à-dire la fréquentation de l’été 2020 par rapport à la performance de 2019, a-t-il indiqué en marge de l’inauguration du TGV low-cost Ouigo en Espagne. 

«Les Français ont vraiment envie de bouger, les mesures sanitaires sont vraiment connues. Ca sera vraiment différent de l’an dernier», a-t-il relevé, 

ajoutant que la SNCF «aura aussi des touristes européens». 

Cette «belle année» commence par le lancement de Ouigo Espagne, qui sera 

suivi par la relance du train de nuit Paris-Nice –peut-être le 20 mai–, l’annonce d’une nouvelle gamme tarifaire plus accessible le 1er juin, cet été 

qu’il espère meilleur, le choix de nouveaux opérateurs pour des TER en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, les 40 ans du TGV en septembre, et enfin une application SNCF unique à la fin de l’année, a-t-il énuméré. 

Christophe Fanichet attend aussi «beaucoup» des élections régionales. 

«Le train fait partie de la solution éco 

logique, et on voit bien que l’écologie 

fait partie de tous les programmes», a-t-il dit. 

Le dirigeant s’est par ailleurs montré «très confiant» quant au sauvetage de la compagnie transmanche Eurostar, une filiale à 55% de la SNCF qui risque le dépôt de bilan si elle n’est pas renflouée rapidement. 

«Dans quelques semaines, on devrait boucler un deuxième refinancement» de la société par ses actionnaires, sans l’aide des gouvernements français et 

britannique, a-t-il noté. 

Outre la SNCF, Eurostar est détenu à 40% par le consortium Patina Rail –composé pour 30% de la Caisse de dépôt et placement du Québec et 10% du fonds britannique Hermes Infrastructure– et à 5% par la SNCB belge.