Le marché français de la communication devrait croître de 3% sur 2023

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Le marché français de la communication a fortement ralenti durant un hiver marqué par l’inflation, mais devrait croître de 3% sur l’ensemble de l’année 2023, tiré par les médias numériques, estiment les auteurs du Baromètre unifié du marché publicitaire, publié mardi. 

Le marché total de la communication, qui comprend les investissements publicitaires des marques dans les médias mais également l’événementiel ou les relations publiques, marquerait ainsi son retour à son niveau de 2019, précédant la crise sanitaire, autour de 34 milliards d’euros. Les disparités entre les types de médias sont importantes. Les cinq médias traditionnels (télévision, radio, presse, cinéma, affichage extérieur) devraient voir les investissements des annonceurs baisser de 1,1%, tandis que les médias numériques seraient en hausse de 5,9%. En 2022, les recettes publicitaires des régies ont atteint 16,7 milliards d’euros, en progression de 5% sur un an et de 10,3% par rapport à 2019, selon cette étude publiée par l’Institut de recherches et d’études publicitaires (Irep), Kantar Media et France Pub. La distribution reste le premier secteur publicitaire (+9%), rattrapé par le tourisme (+31%), la mode (+19%) ou les loisirs (+17%). Le cinéma retrouve des couleurs avec la plus forte progression à +50% grâce à la réouverture des salles, suivi de la publicité extérieure qui affiche +14,8% et se rapproche de son niveau précédent la crise sanitaire. La publicité sur internet p r o g r e s s e toujours, de 13% pour les annonces sur les moteurs de recherche et 10% pour les réseaux sociaux et le «display» (qui comprend les bannières ou encore les annonces vidéo). En revanche, la télévision est en repli de 1,5% à 3,5 milliards d’euros, malgré l’effet Coupe du monde de football, et la presse affiche une croissance quasi nulle à 1,8 milliards d’euros. Les annuaires, le courrier publicitaire et les prospectus distribués poursuivent leur décroissance. L’étude note la forte progression des recettes issues des formats publicitaires numériques par les médias traditionnels (+9,6%), ainsi que des contenus audio (+23%) et vidéo (+10%).