Memo Bank annonce son déploiement à Lyon

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Memo Bank, la première banque de plein exercice lancée en France depuis un demi-siècle, a annoncé mardi son déploiement à Lyon, avant les autres grandes métropoles de province et l’Europe. 

Memo Bank a recruté deux chargés d’affaires et s’apprête à ouvrir une implantation dans le quartier de La Part Dieu. L’un des deux cofondateur, le directeur des opérations Michel Galibert, a aussi emménagé dans la ville. 

La jeune société, qui a levé 26 millions d’euros à la faveur de deux tours 

de table, a lancé ses opérations en septembre en Ile-de-France. 

«La réponse du marché est conforme à ce que l’on attendait», souligne M. Galibert dans un entretien. 

«Avec notamment la confirmation d’un de nos paris: l’importance d’une relation forte avec nos chargés d’affaires» que ne proposent pas les nouveaux entrants dans le domaine bancaire dont l’offre est 100% en ligne. 

Contrairement aux autres jeunes établissements bancaires, la petite Memo 

Bank n’est pas adossée à une banque établie et doit donc respecter les mêmes ratios prudentiels que les «grandes». «C’est un projet qui demande beaucoup de capitaux», reconnaît M. Galibert. 

Memo Bank ne cible pas les particuliers, mais les PME réalisant au moins 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. 

«Ces entreprises ont vraiment besoin d’accompagnement sur le financement de leur transition numérique», relève l’autre fondateur Jean-Daniel Guyot. 

«On a la chance d’avoir cette culture-là en interne. «Notre ADN est lié au numérique et aux nouvelles technologies», fait valoir celui qui a par le passé créé l’agence de voyage en ligne Captain Train. 

Memo Bank a d’ailleurs créé son propre système informatique «à partir de zéro». 

L’objectif de l’établissement est d’être présent dans les grandes villes de province. 

«La prochaine étape après Lyon sera plutôt dans l’ouest de la France». Après, il y aura l’Europe. «Nous sommes convaincus qu’il y a des opportunités», ajoute M. Galibert. 

«Nous avons vocation être présents localement dans des pays limitrophes de la France. Nous allons essayer d’aller le plus vite possible». 

«Les PME qui sont nos clientes ont toutes une problématique européenne – or, aucune banque est aujourd’hui véritablement européenne, notamment au niveau de son système d’information», explique M. Guyot.