Le groupe de communication Publicis a vendu l’agence de presse spécialisée dans les loisirs Relaxnews, acquise en 2015 et qui se recentre sur l’audio, a t-on appris après des deux sociétés.
L’agence, qui devient ETX Studio (pour Editorial Transformative Xperience), est reprise par son cofondateur et PDG Jérôme Doncieux, qui deviendra actionnaire majoritaire, et par la société d’investissement Habert Dassault Finances qui renforce sa participation.
Publicis conservera une part minoritaire d’environ 12% dans la société, a-t-on appris auprès du groupe. Le montant de la vente n’a pas été divulgué.
ETX Studio souhaite s’orienter vers des contenus utilisant l’audio et taillés pour les usages en mobilité. «On pense qu’un nouvel internet basé sur l’audio en situation de mobilité (voiture autonome, transports) est en train
d’arriver», a déclaré Jérôme Doncieux.
Le journaliste Laurent Guimier, qui a exercé des responsabilités au sein du groupe Radio France et d’Europe 1, va à cette occasion rejoindre la société en tant que vice-président chargé des contenus.
«On est susceptible de faire du podcast mais également des actualités lues par une voix humaine ou de synthèse», toujours dans un modèle économique
s’adressant aux entreprises puis à l’usager, a précisé Jérôme Doncieux.
Depuis 2008, Relaxnews s’appuie dans ses différentes offres sur un partenariat stratégique mondial avec l’AFP, renouvelé en 2018.
Elle est membre de la Fédération française des agences de presse (FFAP).
Fondée en 2000 et basée à Paris, la société avait été introduite en Bourse en 2011.
Quatre ans plus tard, Publicis l’avait rachetée et retirée de la cote, dans une opération valorisant l’agence à environ 15 millions d’euros.
Publicis Groupe souhaitait alors faire profiter ses clients d’une «offre élargie de contenus» et «d’outils de mesure performants», avait souligné le président du directoire Maurice Lévy.
En 2018, la société, qui comptait 64 salariés, a enregistré une perte de 1,8 million d’euros pour un chiffre d’affaires de 7,1 millions d’euros.
Selon la Lettre A, la société a cumulé près de 11 millions d’euros de perte depuis qu’elle a rejoint le giron de Publicis.
Jérôme Doncieux vise désormais la rentabilité à l’horizon fin 2021.