T. GUEDJ (Magazine&Fils) : «Nous visons une croissance à deux chiffres d’ici 2023»

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Alors qu’elle fête ses 40 ans en 2022, l’agence Magazine change de direction, et devient Magazine&Fils. Zoom sur l’agence et son développement avec Thomas GUEDJ, Directeur Général de Magazine&Fils.

MEDIACOM 

Le mercredi 8 juin 2022, l’agence Magazine est devenue Magazine&Fils. Que signifie ce changement? 

Thomas GUEDJ 

En effet, le 8 juin 2022, Frédéric et Gabriel Guedj, les fondateurs de l’agence, on laissé leur place, après 40 années de vie professionnelle, à Sylvia Grandgirard, nouvelle directrice générale adjointe. De mon côté, je deviens le nouveau directeur général de l’agence. Magazine&Fils, le nom est alors tout expliqué. Et comme il est d’usage dans la pub, tout est dans le nouveau nom, la typo du logo, la couleur rouge historique et cette signature limpide revendiquant l’ADN de publicitaires de nos aînés et dorénavant, de leurs successeurs. 

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Quelle est l’expertise de l’agence ? 

Thomas GUEDJ 

Magazine&Fils est une agence de publicité née à Lyon en 1982. Elle emploie dix personnes, et collabore de manière régulière avec un réseau de professionnels (concepteurs-rédacteurs, graphistes, photographe, producteurs d’images, consultants en solutions digitales…). Notre chiffre d’affaires s’est élevé à 1,21 million d’euros en 2021, pour un résultat net de 125.000 euros. Nous visons une croissance à deux chiffres dès 2023. À noter que nous venons de recruter un directeur-artistique junior, et que nous intégrerons deux alternants en septembre prochain. Nous recherchons encore notre futur directeur de création senior. 

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Comment se compose votre portfeuille clients ? 

Thomas GUEDJ 

Magazine&Fils collabore avec de nombreux clients. Parmi nos plus actifs, nous pouvons citer Apicil, In Extenso, Biocoop, Humens, Vicat, Vinci, Botanic, emLyon, Agence de l’eau, Métropole de Lyon, CCI, Chambre de Métiers et d’Artisanat, ou encore le Théâtre de la Renaissance. 

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Vous visez une croissance à deux chiffres dès 2023. Comment y arriver ? 

Thomas GUEDJ 

Pour atteindre cette croissance à deux chiffres dès 2023, nous allons renforcer le développement digital et aller à la rencontre de belles sociétés patrimoniales ou de start-ups soucieuses de booster leur image, leur marque employeur, leurs projets. D’un autre côté, nous conserverons ce qui a fait notre force, l’amour du concept qui gagne, ainsi que notre double positionnement sur les marchés privés et publics. 

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En 2022, Magazine&Fils célèbre ses 40 ans. Comment l’agence s’est-elle développée ? 

Thomas GUEDJ 

En 1982, Gabriel Guedj a 27 ans et son frère Frédéric en a 25. En 1982, Magazine naît dans un garage villeurbannais. Un premier client lui met le pied à l’étrier en lui confiant la réalisation d’un journal culturel. Les clients arrivent sans trop d’efforts déployés en démarchage. Aux travaux graphiques, vient s’ajouter un peu de stratégie publicitaire. En 1984, l’agence signe une campagne pour le Crédit Municipal puis gagne les jouets Berchet, Nostalgie (dont elle imagine le logo), Smoby, la CCI de Lyon…La crise des années 90 les pousse à l’économie. En 2006, l’affiche officielle du Festival de Cannes est signée Gabriel Guedj. Les années 2000 sont celles de la compréhension du numérique. 

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L’agence a reçu deux Prix lors des 35ème Grand Prix Com’ent. Que représentent-ils ? 

Thomas GUEDJ 

En effet, lors de la cérémonie des 35ème Grand Prix Com’ent (anciennement UJJEF), qui s’est tenue le 11 mai 2022, nous nous sommes vu remettre un trophée de bronze pour le rapport d’activité RSE de Biocoop et un autre d’argent pour la création de la marque full (Groupe In Extenso). Ces prix saluent alors deux domaines de compétences chers à l’agence : l’éditorial et le branding. 

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Vous reprenez l’agence familiale, quel est votre état d’esprit ? 

Thomas GUEDJ 

Je suis fier de marcher dans les pas de mes aînés. Le challenge est à la fois flippant et galvanisant ! Mon père s’est toujours défini comme un publicitaire ; ce mot résonne en moi depuis l’enfance. Il est presque un synonyme de passion, loin de l’image renvoyée depuis les années 90. La pub, ce n’est pas la coke et les paillettes. Ce métier porte en lui une dimension sociologique et créative qui le rend passionnant. Il me fait vibrer car il impose de trouver l’idée, l’image, les mots … Il renvoie forcément à une histoire, un présent, un futur, un public, des attentes… Quoi de plus excitant?