L’Équipe et dydu, éditeur de logiciel conversationnel, lancent le premier chatbot expert de la Ligue 1 de football, Botaldo. ce dernier répond à toutes les questions sur les joueurs et les équipes du championnat depuis les années 1960. Objectif : répondre immédiatement à tous les amateurs de foot. «La conversation est une nouvelle forme d’interaction qui se développe de plus en plus. En tant que premier média sur le sport en France, nous nous devions de proposer ce nouveau format d’échange innovant à nos lecteurs. Botaldo est le premier chatbot dans le monde à proposer un contenu sportif de cette qualité. Nous étudions actuellement la possibilité de le rendre vocal», analyse Emmanuel Alix, directeur du pôle numérique de L’Équipe.
Renault choisit la solution M6 Adressable pour sa campagne TV Renault Zoé
Pour renforcer l’efficacité de sa campagne Renault Zoé, Renault et son agence OMD ont choisi la solution M6 Adressable, profitant du savoir-faire technologique de M6 Publicité et de son partenaire Smartclip, sur les TV connectées. Le format M6 Adressable permet de diffuser et d’interagir avec un message publicitaire en parallèle de la diffusion du flux linéaire sur M6. La taille de l’écran diffusant le programme se réduit pour laisser place à un format display cliquable, parfaitement intégré au visionnage du téléspectateur. Ainsi, depuis le 4 novembre et jusqu’au 15 novembre, chaque jour en avant-soirée, le format display M6 Adressable est déclenché au sein du flux linéaire TV. Pour renforcer l’impact de la campagne, le format est diffusé quelques minutes après la diffusion du spot publicitaire Renault Zoé. OMD et M6 Publicité ont ainsi personnalisé le display M6 Adressable pour permettre à la marque d’aller plus loin dans sa prise de parole.
J. NG (Zalondo) : « La campagne s’inscrit dans l’ambition de positionner Zalando en tant que compagnon de mode »
Zalondo vient de dévoiler sa nouvelle campagne de Noël. La marque, qui s’est engagée dans un nouveau positionnement, souhaite devenir le point de départ de la mode. L’occasion pour médiaCom’ de faire le point avec Jonny NG, Directeur de l’équipe marketing, stratégie et campagnes chez Zalando.
MEDIACOM’ Quel est le plan média de votre campagne de Noël ?
Jonny NG La publicité TV est diffusée en France depuis le 3 novembre et se terminera le 24 novembre. De plus, un voyage d’influenceurs sera organisé à Chamonix au début du mois de décembre. L’objectif est de recréer une ambiance de Noël chaleureuse et familiale parmi les 20 influenceurs français de la mode. Enfin, une activation numérique avec 5 influenceurs français de premier plan sera mise en place à partir de décembre, où ils créeront du contenu avec leurs grand-mères. La campagne s’inscrit dans l’ambition de positionner Zalando en tant que compagnon de mode qui s’adapte à tous les styles de plus de 29 millions de clients, sans distinction de taille, d’âge ou de sexe.
MEDIACOM’ Pourquoi avoir fait appel à l’agence Mother London ?
Jonny NG C’est la 2ème fois que nous travaillons avec l’agence Mother London après la campagne de cet été intitulée «Habillez-vous pour vous même, personne d’autre». En étroite collaboration avec notre équipe interne de stratégie et de campagnes marketing, l’agence a travaillé sur l’idée créative, le concept et la campagne de Noël. En règle générale, nous n’avons pas une agence chef de file, nous travaillons plutôt avec différentes agences projet par projet.
MEDIACOM’ Cette prise de parole s’inscrit dans la continuité de votre nouveau positionnement de marque «Free to be». Que signifie ce positionnement pour Zalando ?
Jonny NG Alors que nous célébrions notre 10ème anniversaire l’année dernière, nous avons redéfini notre stratégie commerciale globale avec l’ambition de devenir le point de départ de la mode. Dans le cadre de ce processus, nous avons jeté un regard neuf sur la marque Zalando et avons mené de nombreuses recherches pour déterminer ce que nos clients attendent de nous. Après une solide évaluation des connaissances des clients, nous avons franchi une nouvelle étape dans notre parcours de marketing, visant à positionner notre marque comme étant aimable et engageante sur le plan émotionnel. «Free to be» vise à construire un capital de marque émotionnel au fil du temps.
MEDIACOM’ La campagne est internationale. Comment s’adapter aux divers territoires ?
Jonny NG La campagne est présente dans l’ensemble des 17 marchés sur lesquels Zalando est actif. Pour la réalisation de la campagne, notre équipe de marketing mondiale a travaillé en étroite collaboration avec nos équipes de marketing locales pour exploiter les canaux appropriés pour chaque marché. Des événements de presse et des activations localisées telles que des collaborations d’influence donneront vie à la campagne au niveau local.
MEDIACOM’ Quelles sont vos ambitions pour l’année 2020 ?
Jonny NG En février 2019, notre conseil d’administration a présenté la stratégie mise à jour du groupe Zalando et l’objectif est clair : Zalando veut devenir le point de départ de la mode. Tout comme lorsque les consommateurs cherchent l’inspiration pour des séries ou des films, ils se tournent vers Netflix et lorsqu’ils recherchent de la musique, ils se tournent vers Spotify. La prochaine étape est d’environ 20 milliards de GMV (Gross Merchandise Volume) d’ici 2023/2024, ce qui représenterait alors 4 à 4,5% du marché européen de la mode.
Les recettes publicitaires nettes des médias traditionnels en baisse de 1,7%
Les recettes publicitaires nettes des médias traditionnels ont diminué de 1,7% à 5,9 milliards d’euros lors des neuf premiers mois de l’année sur un an, selon le baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) publié mardi, qui a revu à la baisse sa prévision annuelle.
Les recettes des cinq principaux médias (TV, presse, radio, cinéma, affichage) régressent de 0,7% et proviennent de plus en plus pour les médias de leurs extensions numériques (+5,1%) et pour l’affichage de l’essor des écrans dans les lieux publics (+25,6%), indiquent les chiffres compilés par l’Institut de recherches et d’études publicitaires (Irep), France Pub et Kantar Media (groupe WPP). La proportion des investissements numériques pour ces médias s’approche désormais de 9% et «devrait bientôt dépasser les 10%», ont précisé les auteurs lors d’une conférence de presse. Si les recettes de la radio sont stables sur un an, celles de la télévision s’inscrivent en légère baisse à -0,8% alors que le volume de publicités est en progression. La raison invoquée est l’effet de base négatif de la Coupe du monde de football l’année dernière qui avait permis une meilleure valorisation des espaces publicitaires. Les recettes de la presse reculent de 4,1%, une baisse qui ralentit toutefois de 1,6 point par rapport à l’année dernière en raison d’une meilleure performance des sites internet, notamment pour la presse quotidienne régionale et les magazines. La presse quotidienne nationale est «en souffrance» selon les auteurs, avec une baisse de 6,9% de ses recettes depuis le début de l’année, y compris pour son segment numé r ique . Côté annonceurs, le désengagement progressif du secteur de la distribution, qui porte généralement le marché, se poursuit, notamment celui des enseignes généralistes (-3,1%). Les secteurs de l’automobile, de la beauté et de la mode se joignent à ce repli, compensé toutefois par la croissance des investissements des services numériques comme les acteurs de la livraison de repas, des services de VTC ou du secteur du streaming vidéo et audio désormais extrêmement concurrentiel. Les auteurs ont revu légèrement à la baisse leur prévision de croissance sur l’année à 1,3% au lieu de 1,5%.
5,9 – Pour l’ensemble des 3 trimestres 2019, sur le périmètre observé par l’IREP (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, imprimés sans adresse), les recettes publicitaires nettes des médias s’élèvent à 5,897 milliards d’euros, en baisse de -1,7% par rapport aux trois trimestres 2018. Source : IREP
Pour l’ensemble des 3 trimestres 2019, sur le périmètre observé par l’IREP (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, imprimés sans adresse), les recettes publicitaires nettes des médias s’élèvent à 5,897 milliards d’euros, en baisse de -1,7% par rapport aux trois trimestres 2018.
Source : IREP
Le navigateur Brave veut réinventer la publicitaire sur Internet
Chez les programmeurs, Brendan Eich est connu comme l’inventeur de Javascript, le langage qui rend le web interactif mais permet aussi ses dérives. Avec son dernier produit nommé Brave, l’informaticien veut mettre fin au pistage et réinventer la publicité sur internet.
Fondé en 2016, Brave est un navigateur qui permet donc de consulter des
sites internet. «Il ressemble à une version très rapide de (Google) Chrome» et utilise d’ailleurs la base technique de son principal concurrent. Mais, à sa différence, «il bloque par défaut le pistage, et donc la plupart des publicités», explique son fondateur californien, Brendan Eich, lors d’un entretien en marge du Web Summit, sommet européen de la tech tenu cette semaine à Lisbonne.
«Les gens n’aiment pas se sentir observés. Ils ont l’impression que quelqu’un les harcèle, ils se sentent floués. (…) Il y a une prise de conscience de l’importance de la confidentialité sur internet, non seulement grâce aux révélations d’Edward Snowden, mais aussi à cause de ces publicités qui vous poursuivent», assure-t-il.
Et cet ensemble de techniques «peuvent également être utilisés à de
mauvaises fins, pour la fraude publicitaire, la distribution de logiciels malveillants ou la guerre psychologique comme dans le scandale Cambridge Analytica». Cette firme britannique a récupéré les données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook pour mener des campagnes de manipulation politique, notamment aux Etats-Unis lors la présidentielle de 2016 ou lors du référendum sur le Brexit.
Loin de se contenter de faire disparaitre les publicités, Brendan Eich, qui
a passé toute sa carrière à développer des navigateurs internet – de Netscape
à la Mozilla Corporation (Firefox) dont il a été le directeur technique – souhaite les réinventer.
Uniqlo annonce un partenariat avec la jeune société française Exotec
Fast Retailing, maison mère de la populaire marque japonaise de vêtements Uniqlo, a annoncé mercredi à Tokyo un partenariat avec la jeune société française Exotec, dont les robots Skypod vont équiper des entrepôts du groupe japonais pour la préparation de commandes.
L’un des objectifs d’Uniqlo est de mieux gérer les commandes en terme de délais, de quantités, de déplacements, pour minimiser les pertes sur toute la chaîne, a expliqué Takuya Jimbo, directeur général adjoint de Fast Retailing, lors d’une conférence de presse dans la capitale japonaise.
Le groupe, qui gère aussi d’autres marques comme GU, veut devenir un modèle d’utilisation de technologies avancées afin de réduire temps, espaces, coûts, tâches ingrates et erreurs.
«Le bon produit, en bonne quantité, au bon moment», a résumé M. Jimbo.
«Nous ne pouvons pas réussir cela tout seul, nous avons besoin de partenaires internationaux, de partenaires qui possèdent des techniques révolutionnaires et soient des super-experts», a-t-il ajouté.
Alors qu’il y a pléthore de fabricants de robots industriels au Japon, le choix d’Exotec découle des particularités techniques du système de cette jeune pousse basée à Croix, dans la banlieue de Lille.
«L’intelligence est dans les robots qui se déplacent de façon autonome et économe à l’horizontale au sol, et à la verticale entre des étagères ordinaires jusqu’à une hauteur de 10 mètres» alors qu’avec d’autres systèmes, les étagères sont elles-mêmes motrices et requièrent une installation complexe, a précisé M. Jimbo en aparté.
Les conditions financières de ce partenariat, qui sera évolutif en fonction des besoins d’Uniqlo, n’ont pas été détaillées mercredi.
Exotec compte déjà des clients français tels que les distributeurs Carrefour, Leclerc ou encore le site de commerce en ligne Cdiscount.
Son partenariat avec Uniqlo représente une étape majeure pour développer ses activités à l’étranger.
«Tout s’est fait très vite» avec Fast Retailing, qui a découvert la société dans un salon de logistique en Allemagne, a raconté Gilles Baulard, directeur des ventes d’Exotec.
«Pour nous, qui admirons le Japon pour ses robots, c’est une importante reconnaissance de voir les Japonais de Fast Retailing s’émerveiller devant nos systèmes», a commenté le président d’Exotec Romain Moulin.
Exotec, qui compte actuellement 120 salariés, prévoit de produire 1.000 robots l’an prochain pour ses différents clients.
s«Le temps d’assemblage d’un robot est très réduit», selon M. Baulard.
«Une unité d’assemblage au Japon sera envisagée si besoin» pour Uniqlo, a-t-il précisé, en espérant d’autres partenariats par la suite au Japon, où Exotec installera bientôt un bureau.
Le e-commerce russe : un oasis de croissance
Galina Goriouchina n’a pas mis les pieds dans un magasin depuis longtemps: cette Russe effectue l’intégralité de ses achats en ligne, un secteur à la croissance astronomique dans un pays aux défis logistiques énormes.
«J’ai plus de temps pour moi. Je n’ai pas à porter de sacs lourds. Je ne dépense pas d’argent supplémentaire pour les bêtises que l’on trouve sur les
étalages», raconte cette photographe indépendante de 30 ans, qui a commencé il y a dix ans par acheter sur des sites étrangers les vêtements qu’elle ne trouvait pas en Russie. Pour les Moscovites, les embouteillages monstres sont un autre défi au quotidien auquel les courses en ligne répondent. Ailleurs, ce sont les distances énormes et la faible densité qui viennent nourrir l’attrait pour le commerce sur internet. Quand la croissance russe est restée atone – 0,7% au premier semestre -, le e-commerce s’est envolé de 26%, selon une étude de septembre du centre russe Data Insight.
«Pays idéal» : Le nombre de commandes a explosé de 44% pour s’établir à 191 millions. En cinq ans, la part du commerce en ligne en Russie est passé de 2% à environ 6% (contre 9% pour la France et 14% pour les Etats- Unis en 2018). Ozon, qui a démarré en vendant des livres et en se positionnant comme l’»Amazon russe», fait partie du trio de tête d’un marché encore fragmenté. Avec le site Wildberries, et la pharmacie en ligne Apteka. ru, ils ontenregistré une progression de 107% du chiffre d’affaires au premier semestre2019. A Moscou, dans une tour du quartier des affaires, le patron de l’entreprise, Alexandre Choulguine estime que le potentiel est «bien supérieur» encore: la véritable croissance «n’a même pas commencé». «Plus de 95 millions de personnes sont en ligne», sur une population estimée à 147 millions d’habitants. «Et je veux dire vraiment en ligne», souligne-t-il, en tant qu’«utilisateurs sophistiqués d’internet». Malgré un retard de départ dû à des infrastructure datées, l’e-commerce russe fleurit désormais grâce notamment à une offre de marchandises très limitée dès qu’on s’éloigne des grandes villes. «Quand le commerce en ligne arrive dans une petite ville cela change complètement la donne», souligne le patron d’Ozon, les villages ayant soudain accès à pléthore de produits à bas prix. Et la rudesse du climat est un allié: «quand il fait froid dehors, les gens préfèrent faire leurs achats en ligne, donc la Russie est le pays idéal pour l’e-commerce’, rit Alexandre Choulguine. Dans le centre logistique de Tver à 200km de la capitale, des employés d’Ozon s’affairent dans les allées, remplissent les caddies des commandes, qui sont ensuite emballées en envoyées aux quatre coins de la Russie. «Ce centre traite plus de 100.000 colis par jour et environ 2.000 personnes y travaillent quotidiennement. Nous stockons environ 10 millions d’unités de marchandises», raconte Ivan Popov, adjoint en charge de la logistique. Pour livrer dans les coins les plus reculés du pays le plus grand du monde, Ozon s’appuie sur la poste, présente dans la plupart des villages. Dans les villes, on privilégie coursiers, points de retrait et casiers automatiques codés. Plusieurs start-ups sont ainsi devenues des empires en un temps record, construisent des centres logistiques aux quatre coins du pays et rêvent d’expansion internationale.
Foires aux vins 2019 : baisse de près de 10% du chiffre d’affaires
L’ordonnance sur l’encadrement des promotions, l’une des mesures phares de la loi Alimentation, a fait baisser de près de 10% le chiffre d’affaires des foires au vins d’automne, pénalisant notamment les bordeaux et les champagnes, selon une étude du cabinet Nielsen.
«Alors que les produits de grande consommation sont stables dans leur ensemble», les vins accusent un recul de 9,4% en chiffre d’affaires lors des
huit semaines s’étalant du 2 septembre au 27 octobre par rapport à la même période de 2018, souligne mardi dans un communiqué Nielsen, dont les études font référence dans ce secteur. En septembre et octobre, les ventes totales du rayon vins sont ainsi passé
sous la barre du milliard d’euros dans les hypers, supermarchés, «drives» et
magasins de proximité, précise le cabinet Nielsen, après une année 2018 qui avait déjà été décevante, marquée par des ventes en recul de 2,1% en valeur et de 4,4% en volume. Selon Nielsen, cette chute des ventes fait suite à l’adoption de l’ordonnance sur l’encadrement des promotions en volume et en valeur, en décembre 2018, et à sa mise en application depuis le début de l’année. «Nous sommes d’accord sur le constat que les foires aux vins arrivent peut-être en fin de cycle», commente un porte-parole de Système U, avant de nuancer: «dire que c’est à cause de la limitation des promotions, on n’est pas du tout en phase avec ça», la loi Alimentation a «déjà le dos assez large». Depuis le 1er janvier, les promotions sur les produits alimentaires ne peuvent pas excéder 34% du prix de vente au consommateur et depuis le 1er mars, le volume global des promotions est limité à 25% du chiffre d’affaires ou du volume prévisionnel d’achat entre le fournisseur et le distributeur fixé par contrats.
Saisonnalité accrue : Au sein de Système U, on reconnait cette année une diminution d’environ 5% du volume des ventes de vins en septembre-octobre, «comme chez les autres enseignes», mais l’apparition du déclin remonterait à «trois-quatre ans». «Cette année, ça apparaît au grand jour», poursuit la chaîne. «Il va falloir repenser la façon d’exister des foires aux vins, ramener du conseil, de la sélection, ne pas raisonner en termes de coups d’éclat tarifaires. Aujourd’hui, les gens mangent moins de viande, mais une viande de meilleure qualité. Le vin, c’est peut-être un peu pareil». Mais pour Jean Glussot, expert distribution et vins au sein du cabinet Nielsen, la perte d’attrait résulte «d’un effet direct de la loi Alimentation, les ventes avec réduction de plus de 34% étant désormais interdites», alors qu’elles représentaient «près du tiers du chiffre d’affaires des champagnes lors de l’édition d’automne 2018». «Les champagnes sont les plus [affectés] avec -34% de chiffre d’affaires, dont 90% proviennent d’une baisse de la promotion», ajoute Nielsen. Deux maisons de champagne françaises, Vranken Pommery et Lanson, avaient déjà annoncé mi-septembre avoir vu plonger leurs comptes dans le rouge au premier semestre, notamment en raison de l’application de la loi Alimentation (Egalim). Avec pour conséquence d’accroître «fortement la saisonnalité de l’activité au profit du second semestre, notamment pour le champagne», avait ainsi souligné Vranken Pommery dans un communiqué.
Prada et Adidas annoncent une collaboration inédite #pradaforadidas
La maison italienne du luxe Prada et le groupe allemand de vêtements de sport Adidas ont annoncé vendredi une collaboration inédite.
La nouvelle a été annoncée via la publication sur les réseaux sociaux d’une photo de deux boites de baskets Adidas insérées dans un sac marqué Prada, accompagnée par le hashtag #pradaforadidas. La première étape de cette collaboration devrait avoir lieu en décembre avec la sortie de deux modèles de chaussures unisexe entièrement fabriquées chez Prada à Milan «qui s’inspirent du riche patrimoine et de l’iconographie des deux marques, représentant un hommage aux classiques intemporels». «Les maisons ont également commencé à explorer leurs archives monumentales», disent-elles dans un communiqué commun. L’association entre Prada et Adidas devrait trouver son «zénith» dans la réalisation d’une série de vêtements de sport Luna Rossa, qui sera révélée en 2020.Résultat du «teaser», les réseaux sociaux sont déjà inondés de l’hashtag #pradaforadidas. Dans l’enthousiasme manifesté, certains résument l’opération par le mot #pradidas. Ce n’est pas de la première fois qu’une maison de luxe travaille avec une marque de sport. Lors de la semaine de la mode de Milan en 2018, Fendi et Fila avaient présentée une collection commune, symbolisée par un logo Fendi redessiné dans le style de la marque de sport par l’artiste Hey Reilly












