Porté par le numérique, le marché français de la publicité a poursuivi sa croissance au premier trimestre 2024, avec des recettes estimées à près de 4 milliards d’euros, selon le baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) publié jeudi.
Ces profits sont en croissance de 3,8% par rapport au premier trimestre 2023 et de 14,1% par rapport au premier trimestre 2019, soit avant la crise sanitaire, d’après cette étude trimestrielle qui regroupe les données de l’Institut d’études et recherches publicitaires (Irep), de Kantar Media et de France Pub.
Cette progression globale masque néanmoins d’importantes disparités entre les médias.
Dans l’ensemble, le numérique est le «premier levier de croissance» du marché publicitaire, en progression de 6% par rapport au premier trimestre 2023 et 45,9% par rapport au premier trimestre 2019.
Les supports numériques des médias traditionnels TV, radio et presse enregistrent la croissance la plus soutenue avec des recettes en progression de 20,8% sur un an, avec une «forte dynamique» des formats audio et vidéo.
La publicité extérieure voit également ses recettes augmenter, avec une croissance de 29,2% essentiellement portée par le numérique, notamment dans les domaines de l’affichage urbain et du commerce.
Le cinéma connaît une «croissance légèrement ralentie», avec des niveaux toujours inférieurs à ceux d’avant la pandémie, en dépit d’un portefeuille d’annonceurs élargi.
La radio et la télévision connaissent des progressions notables (4,5% et 6,3%), sans toutefois que les recettes publicitaires du petit écran ne retrouvent leur niveau d’avant-crise sanitaire.
En repli, on retrouve la presse (-2,2%), le courrier publicitaire (-6,4%) et les imprimés sans adresse (-14%).