Maisons du monde abaisse sa prévision de rentabilité pour 2019

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Le distributeur de meubles et d’objets de décoration Maisons du monde a abaissé sa prévision de rentabilité pour 2019, la hausse des droits de douane aux États-Unis et des ouvertures de magasins tardives ayant pénalisé sa filiale aux Etats-Unis Modani. 

«La rentabilité de Modani devrait être inférieure aux prévisions d’environ 7 millions d’euros», a annoncé mercredi lors d’une conférence téléphonique la 

directrice générale de la société, Julie Walbaum. 

De ce fait, la marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de Maisons du 

monde est désormais attendue à 12,5% des ventes, contre «supérieure à 13%» 

auparavant, a-t-elle précisé. 

Cette rentabilité moindre s’explique par des ouvertures de magasins «plus 

tardives que prévu», qui ont renchéri les coûts logistiques, en particulier les frais de stockage, et «des investissements marketing» notamment, «plus importants que prévu», a-t-elle détaillé. 

Acquis il y a 18 mois, Modani a également souffert, «dans une moindre mesure», de la hausse des droits de douane décidée par le président Donald Trump aux États-Unis, laquelle a touché «plus de 90% de ses produits, venant d’Asie et notamment de Chine», a expliqué Mme Walbaum. 

Mercredi, Maisons du monde a en revanche légèrement relevé ses prévisions de ventes 2019, attendues désormais en croissance d’environ 10,5%, contre environ 10% auparavant, en publiant des ventes en hausse de 9,2% à 283,7 millions d’euros au troisième trimestre. 

Le groupe fait état d’une «forte dynamique des ventes en ligne et à l’international», respectivement en hausse de 19,3% et de 17,7% au troisième trimestre sur un an. 

«Le bond en avant réalisé par Modani, avec 8 ouvertures brutes de magasins (…) a eu un impact très positif sur la croissance des ventes», commente Maisons du monde, dont l’activité a crû de 10,5% à 847,7 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année. 

La rentabilité de Modani «devrait s’améliorer en 2020 grâce à la bonne performance commerciale des magasins nouvellement ouverts et à la normalisation de la base de coûts».