Le courtier iAssure, spécialisé dans l’assurance emprunteur et la prévoyance, filiale du groupe Financière CEP, vient de nommer Emmanuelle Constant au poste de directrice marketing et communication. Elle a pour mission de concevoir et mettre en oeuvre les stratégies de communication, interne et externe, ainsi que la stratégie marketing de l’entreprise et le développement de l’offre.
Showroomprivé enregistre des pertes nettes de 70,5 millions d’euros en 2019
Le groupe français de déstockage en ligne Showroomprivé a publié des pertes nettes de 70,5 millions d’euros en 2019, contre 4,4 millions l’année précédente, au cours d’uné année «difficile» marquée par des «dépréciations exceptionnelles sur stocks».
Comme il l’avait déjà prévenu à la mi-décembre, le groupe n’est pas parvenu
à renouer avec la rentabilité au second semestre, malgré «une nette amélioration par rapport au premier», ont expliqué Thierry Petit et David Dayan, cofondateurs de Showroomprivé, cités dans un communiqué.
Au cours de l’année dernière, le chiffre d’affaires a reculé de 8,4% à 615,6 millions d’euros, pénalisé par «un environnement économique morose tout au long de l’exercice», a précisé le groupe.
«Nous avons mené différentes restructurations et d’importantes opérations sur nos stocks, qui étaient devenus trop importants, ce qui a eu comme conséquence ponctuelle de fortement dégrader nos comptes», ont souligné les deux cofondateurs.
Showroomprivé a ainsi procédé à une «dépréciation exceptionnelle sur stocks pour 21 millions d’euros et un déstockage massif au second semestre d’invendus et de retour internet dans un marché BtoB dégradé», a-t-il expliqué.
Le groupe affiche du coup une perte brute d’exploitation (Ebitda) de 31,4 millions d’euros en 2019, contre un excédent de 5,1 millions l’année précédente, mais il précise que l’Ebitda était proche de l’équilibre «hors dépréciations exceptionnelles de stocks au second semestre 2019».
«Notre priorité en 2020 sera de confirmer cette trajectoire d’amélioration de la rentabilité en poursuivant les actions d’optimisation avec notamment des gisements importants identifiés notamment sur la gestion logistique et la rationalisation du stockage», ont assuré les deux cofondateurs.
Pour cette année, le groupe ne donne pas d’objectifs chiffrés, mais s’attend à ce que sa stratégie continue «à avoir un impact favorable sur la marge brute, qui ne devrait plus comme en 2019 être affectée par des opérations exceptionnelles importantes sur les stocks».
Dans son communiqué, Showroomprivé assure, par ailleurs, que son activité «n’est pas directement [affectée] par les différentes perturbations liées à l’épidémie Covid-19, hormis sur l’activité voyages», qui ne représente que 2,4% de ses ventes.
Le groupe «reste cependant attentif à l’évolution de la situation en Italie ainsi qu’à l’évolution de la stratégie de stockage/déstockage des marques
partenaires notamment dans le domaine de la mode, compte tenu du retard probable de livraison des nouvelles collections dans leurs magasins», a-t-il précisé.
Curius accompagne l’Étude notariale Rochelois dans la création de sa nouvelle identité visuelle
A l’issue d’une compétition d’agences remportée par Curius, l’Étude notariale Rochelois-Besins & Associés revoit son territoire identitaire, visuel et redesign son site web. Rochelois-Besins & Associés se réinvente avec Curius et fait évoluer sa marque commerciale en «Rochelois Notaires». Son nouveau design lui permet aussi de revendiquer sa double approche humaine et technique mais aussi novatrice et entrepreneuriale, à travers un positionnement que Curius a traduit dans un manifeste en 3 actes: «Projeter, Éclairer, Acter». Pour construire au mieux l’avenir de leurs clients, l’Étude se positionne en tant qu’éclaireur et s’engage à montrer la voie juridique.
Ibis sponsor de «The Voice, la plus belle voix» sur TF1
2020 démarre en chanson pour la marque hôtelière ibis quia démarré sur TF1 une campagne de sponsoring et de brand content inédite autour du programme musical The Voice. Un dispositif imaginé par les équipes de TF1 Live, iProspect, l’agence de performance de Dentsu, The Story Lab, TF1 Licences et ITV Studios France, avec une activation cross-média rythmée par 3 temps forts : le parrainage de l’émission, le sponsoring du «Juke Boxe The Voice» et un clip musical exclusif The Voice x Ibis. A travers cette campagne de sponsoring cross-média, TF1 Live, la cellule OPS et parrainage de TF1 PUB, démontre une nouvelle fois sa capacité à déployer des dispositifs intégrés autour de licences fortes telles que The Voice, qui répondent aux enjeux de notoriété et de branding des annonceurs.
Dentsu Aegis Nantes remporte le budget média de La Nouvelle Agriculture
La Nouvelle Agriculture, marque du groupe Terrena, confie à Dentsu Aegis Nantes sa stratégie media On et Offline et ce, pour une durée de 2 ans. La Nouvelle Agriculture est la marque des agriculteurs qui s’engagent dans de nouvelles pratiques plus naturelles et responsables, dans le respect du bien-être animal et de l’environnement. Dentsu Aegis Nantes accompagnera la marque dans son développement stratégique, du conseil à l’achat d’espace.
Uber va-t-il pouvoir continuer d’exercer en France, délibéré le 27 mars ?
Le tribunal de commerce de Paris, saisi en référé par une fédération de taxis pour faire cesser l’activité d’Uber en France, rendra sa décision le 27 mars.
Une audience sur cette affaire s’est tenue vendredi après-midi, un peu plus d’une semaine après une décision de la Cour de cassation menaçant le modèle économique de la plateforme de voitures avec chauffeur.
La Fédération française des taxis de province (FFTP), qui représente 528 adhérents en France, demande de faire cesser l’activité d’Uber dans le pays si
la société continue de refuser de s’inscrire au registre des exploitants de VTC.
L’avocat de la FFTP, Me Jonathan Bellaiche, joint vendredi soir au téléphone, a indiqué que la date de délibéré avait été fixée au vendredi 27 mars.
Il s’estime conforté dans sa demande par la décision de la Cour de cassation, qui a reconnu la semaine dernière l’existence d’un lien de subordination entre la plateforme Uber et un de ses anciens chauffeurs.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a estimé que le statut d’indépendant du conducteur était «fictif» et qu’il devait être considéré comme salarié.
Pour Me Bellaiche, la Cour de cassation «reconnaît ainsi irrévocablement qu’Uber est bien une société de transport et non une plateforme de mise en relation».
Uber avait aussi été condamné le 12 décembre par la cour d’appel de Paris
pour «concurrence déloyale» et «maraudage électronique» au détriment de la société de VTC Viacab, également défendue par Me Bellaiche.
Du fait de cet arrêt du 12 décembre, «Uber ne peut pas maintenir ses activités en France à défaut d’être immatriculée au registre des exploitants de VTC.
A ce jour, Uber n’est toujours pas immatriculée», estime Me Bellaiche.
La société Viacab est associée à la fédération française des taxis de province dans la procédure devant le tribunal de commerce.
La cour d’appel de Paris avait ordonné le 12 décembre «aux sociétés Uber
France, Uber BV et Uber International BV de cesser d’inciter les chauffeurs à
circuler et stationner sur la voie publique en quête de clients», invalidant
ainsi un jugement du 30 janvier 2017 rendu par le tribunal de commerce de
Paris.
Les trois sociétés Uber ont été condamnées à payer à Viacab 106.000 euros au titre de dommages et intérêts et 15.000 autres euros en application de l’article 700 du code de procédure civile.
Uber avait indiqué avoir «formé pourvoi en cassation de la décision de la cour d’appel».
Malgré la fermeture de tous les restaurants en France, l’application Uber Eats annonce qu’elle va continuer à fonctionner
Dans un message envoyé à ses clients dimanche 15 mars au matin, l’application Uber Eats annonce qu’elle va continuer à fonctionner malgré la fermeture de tous les restaurants en France. Voici le message qui a été envoyé ce matin :
« Comme l’a annoncé hier le Premier Ministre Edouard Philippe, le Gouvernement français a décidé de fermer les restaurants au public à partir du samedi 14 mars, minuit. La livraison de repas à domicile reste autorisée en France. Uber Eats continuera donc à opérer, laissant comme toujours aux restaurants et aux livreurs le choix de décider s’ils souhaitent continuer à utiliser l’application. Pour votre sécurité, mais aussi celle des livreurs, nous vous recommandons fortement de limiter tout contact. Nous vous conseillons ainsi de laisser un commentaire dans l’application Uber Eats pour demander à votre livreur de laisser votre commande sur le pas de la porte.
Soyez assuré(e) que nous suivons la situation de très près et que nous collaborons activement avec les autorités afin de comprendre leurs dernières recommandations en matière de livraison de repas. Nous sommes également en relation directe avec les restaurateurs partenaires et les livreurs pour les tenir informés de la situation, leur partager les recommandations sanitaires, les accompagner et les soutenir dans cette période.
Nous vous tiendrons très rapidement informé(e) de tout changement concernant nos opérations et de toute évolution de la situation.
L’équipe Uber Eats. »
Pourquoi la F1 séduit les constructeurs automobiles ?
Dix écuries au départ et toujours les mêmes qui gagnent… Alors que c’est au tour de Mercedes de régner sur la F1 depuis 2014, pourquoi les constructeurs sont-ils aussi nombreux dans la catégorie reine du sport automobile ?
En 2020, ils sont sept sur la grille, avec aussi Ferrari, McLaren, Aston Martin (sponsor titre de Red Bull cette année, qui s’engagera en son nom propre avec Racing Point l’an prochain), Alfa Romeo (avec l’ex- Sauber), Renault et Honda (qui motorise Red Bull et AlphaTauri). Cette présence accrue depuis les années 2000 s’explique par la «visibilité mondiale très importante» qu’offre la F1, en hausse depuis la reprise par les Américains de Liberty Media en 2017, avance Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile. «C’est très bon en termes de notoriété», poursuit-il. «Ils cultivent ainsi une image de constructeurs pointus, à la recherche de performance et d’innovation.» Le retour de Mercedes en tant qu’écurie en 2010 a ainsi coïncidé avec le rajeunissement et l’internationalisation de la clientèle de la marque, dont la valeur estimée est passée de 25,2 milliards de dollars (22,1 mds d’euros) à
cette date à 50,8 mds (44,5EUR) en 2019.
Transferts de technologies : Les transferts de technologies entre F1 et véhicules de route font aussi partie des bénéfices. Ferrari donne pour exemple l’hybridation des moteurs. La Scuderia s’y est attelée en F1 en 2011 avec l’introduction du KERS (système de récupération de l’énergie cinétique au freinage), une technologie transférée sur les routes en 2013 avec la LaFerrari. Depuis, la marque au cheval cabré a lancé en 2019 sa première voiture hybride, la SF90 Stradale. Markus Schäfer, membre du comité directeur de Daimler, fait lui valoir les progrès obtenus grâce à l’engagement de Mercedes en F1 en matière «d’aérodynamique, de suspensions, de sécurité ou encore de recours aux outils de simulation», comme les souffleries. «A partir de la F1, nous avons créé deux business différents», illustre enfin Zak Brown, le PDG de McLaren. «Elle permet de soutenir et de construire notre marque automobile, en interagissant avec nos concessionnaires et nos clients. Et McLaren Applied développe des technologies dans le domaine des communications, du transport, du «big data», toutes nées de la F1.» «Cet engagement permet de lier un budget marketing et un budget recherche et développement, ce qui est rare pour les constructeurs», développe Fleury. Si le succès apporte indéniablement une exposition médiatique supplémentaire, plus de sponsors et de primes aux résultats, il n’est par contre pas corrélé avec les ventes de véhicules, indique Brown, dont l’écurie a connu un passage à vide entre 2013 et 2018. «Notre business n’a fait que croître. Notre marque est très résiliente grâce aux succès obtenus à l’échelle de notre présence en F1», affirme le dirigeant américain. «Il en va de même pour Ferrari: ils n’ont plus gagné un championnat depuis 2008 mais leur marque continue de se développer.»
L’Association des Journées de la Schizophrénie déploie une nouvelle campagne
L’Association des Journées de la Schizophrénie déploie une nouvelle campagne de communication basée sur le levier original de l’annonce du lancement d’une nouvelle série : «SCHIZO» La 1re série scientifique fondée sur des faits réels et cautionnée par un comité d’experts sur la schizophrénie.
Un principe créatif attractif dont l’objectif est d’inciter les 15-35 ans, grands consommateurs de séries, à s’intéresser à ce sujet sensible et à mieux comprendre la réalité de la maladie. Pour, au final, contribuer à briser le tabou. Cette campagne originale, imaginée par l’agence CYCA Creative Hub et réalisée par L’imagerie Films, sera dévoilée au public selon la mécanique suivante : un teaser diffusé dans les salles de cinéma, à la télévision et sur les réseaux sociaux puis un pilote, épisode zéro marqué par un «twist final», sera accessible en ligne sur schizo-thefiction. com depuis le 11 mars. Enfin, ce site permettra de décrypter les premiers symptômes d’une décompensation psychotique. Pour rappel, les Journées de la Schizophrénie se tiennent du 14 au 21 mars.
Le groupe français de ciblage publicitaire, Criteo visé par une enquête de la Cnil
Le gendarme français des données personnelles, la Cnil, a lancé en janvier une enquête sur le groupe français de ciblage publicitaire sur internet Criteo, ont confirmé le régulateur et l’entreprise.
L’association britannique Privacy International avait porté plainte en novembre 2018 contre sept entreprises procédant à la collecte à grande échelle de données, dont Criteo, la star française de la publicité en ligne.
«Nous espérons que cette enquête mènera à une plus large prise en compte des pratiques de l’industrie de la publicité en ligne (et qu’elle) entraînera
des changements dans cet écosystème», s’est félicitée lundi l’association de défense de la vie privée, informée début mars du démarrage de l’enquête de la Cnil sur Criteo.
La plainte «remettait en question de manière générale les pratiques des courtiers en données, des sociétés de technologie publicitaire et des sociétés de notation de crédit», a précisé Criteo dans une déclaration.
«Nous collaborons actuellement avec la Cnil dans leur enquête et restons totalement confiants dans nos pratiques de confidentialité», a ajouté le groupe.
Contactée, la Cnil a confirmé le début des investigations sans préciser leur teneur, couverte par «le secret de l’instruction».
Les entreprises ciblées par la plainte de Privacy International sont les courtiers en données Acxiom et Oracle, les sociétés de technologies publicitaires Criteo, Quantcast et Tapad et les agences de notation de crédit Equifax et Experian.
L’association reprochait notamment à ces entreprises de ne pas se conformer
aux règles de protection des données prévues par le Règlement européen sur les données personnelles (RGPD), ni de respecter l’obligation de recueillir le consentement des internautes à l’utilisation de leurs informations personnelles.
Entré en vigueur dans l’Union européenne en mai 2018, le RGPD prévoit des amendes qui peuvent aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre
d’affaires mondial.
Seule Criteo dépend de l’autorité de la Cnil.
Quantcast fait l’objet d’une enquête du régulateur irlandais des données personnelles, tandis que son équivalent au Royaume-Uni investigue sur les pratiques d’Acxiom, Experian et Equifax, a précisé l’association Privacy International.
Criteo, dont le modèle est menacé par les limitations croissantes, techniques et réglementaires, apportées au traçage des internautes, a subi l’an dernier un recul historique de son chiffre d’affaires (-2% à 2,3 milliards d’euros) et s’attend à une chute encore plus prononcée cette année.