LVMH connaît une année record en 2019

0
349

Le géant mondial du luxe LVMH a connu une nouvelle année record en 2019, engrangeant 53,7 milliards d’euros de ventes grâce au succès de ses marques phares Louis Vuitton et Christian Dior, mais aussi à la demande chinoise qui ne faiblit pas. 

«Je suis un peu répétitif, mais c’est encore une année record», a déclaré le PDG Bernard Arnault mardi lors de la présentation des résultats annuels du groupe. 

«Grâce à nos équipes, nous avons réussi à faire un record en matière de chiffre d’affaires, on a allègrement dépassé les 50 milliards, [un record] dans le résultat opérationnel. Nous avons une très bonne situation financière, le flux de trésorerie s’améliore sensiblement», a-t-il détaillé. 

L’an dernier, le chiffre d’affaires a progressé de 15% en données publiées 

et de 10% en organique, pour atteindre 53,7 milliards d’euros, tandis que le bénéfice net atteignait 7,17 milliards d’euros (+13% sur un an). 

Les ventes de LVMH continuent d’être tirées par la région Asie (hors 

Japon), premier marché du groupe où il a réalisé 30% de ses ventes totales – 

contre 29% l’année précédente – «malgré un contexte difficile à Hong Kong sur la seconde partie de 2019». 

Le chiffre d’affaires dans cette zone Asie a progressé de 14% sur l’ensemble de l’année, contre +11% pour l’Europe, +8% au Japon et 6% aux Etats-Unis. 

Interrogé sur un éventuel impact de l’épidémie de coronavirus sur l’activité du groupe, Bernard Arnault a estimé qu’il était encore trop tôt pour répondre précisément: «si ça dure deux mois, deux mois et demi, ça ne sera pas terrible. Si ça devait durer deux ans, ce serait une autre histoire», a-t-il réagi. 

«Quand on pose la question à nos équipes en Chine, elles me font plusieurs remarques: qu’apparemment ce virus est un peu moins agressif que le Sras, que le gouvernement chinois réagit d’un manière extrêmement forte et on peut se dire que leur réaction va avoir des conséquences très nettes sur la lutte contre cette épidémie», a souligné M. Arnault. 

Il a ajouté que ses équipes en Chine disaient «avoir l’impression que le pic de cette épidémie devrait être atteint dans les prochaines semaines, et que peut-être ce serait résorbé en partie courant mars, fin mars». «Je n’y apporte aucune certitude, je vous dis ce que j’entends», a ajouté M. Arnault.