S. CHABAUD (Apprentis d’Auteuil) : «Nous avons investi environ 100.000 euros, dont 50% en digital sur trois semaines»

0
340

En cette fin d’année, la fondation Apprentis d’Auteuil a lancé la 3ème vague de sa campagne de fin d’année afin de sensibiliser les Français à la détresse de certains enfants. L’occasion pour médiaCom’ de revenir sur cette prise de parole. 

MEDIACOM’ 

Quel a été le plan de votre campagne de fin d’année ? 

Sophie CHABAUD 

Cette campagne est une déclinaison de notre campagne publicitaire, dont la 3ème vague a été lancée dans le courant du mois de novembre sur des médias à forte audience, avec notamment une forte présence en TV pour toucher le grand public. Nous sommes de nouveau présents sur Facebook et Instagram et, pour la première fois, sur WeTransfer et Teads. De plus nous ciblons l’insertion dans des articles dédiés à Noël sur «20 Minutes» par exemple ou encore Aufeminin.com. Enfin, nous avons complété le plan média presse de notre campagne de marque par des annonces sur des supports grand public, plutôt CSP+, en particulier dans des parutions spéciales cadeaux de Noël («Madame Figaro», «Le Point»), toujours pour jouer l’affinité entre la création et le contexte. Nous avons investi environ 100.000 euros, dont 50% en digital sur trois semaines. 

MEDIACOM’ 

Comment avez-vous répondu à la demande de votre client ? 

Blandine MERCIER 

Afin de raconter la détresse que rencontrent certains jeunes, nous avons décidé de détourner les traditionnelles lettres au Père Noël. A travers ces dernières, nous donnons à voir que pour certains enfants, le plus beau cadeau c’est de croire de nouveau en eux. Pour hacker cette période festive, nous avons conçu une série de 7 lettres diffusées dans la presse. Volontairement dérangeantes dans le choix des mots, nous espérons ainsi révéler la violence du regard sur soi qui frappe aujourd’hui de nombreux jeunes. 

MEDIACOM’ 

La campagne a été déclinée en display. Quel en est l’objectif ? 

Sophie CHABAUD 

Nous souhaitons interpeller le public pour attirer son attention sur les problèmes qui se cachent derrière ces lettres et ces demandes à contre-courant au Père Noël. Pour cela, nous avons mis en place une plateforme digitale qui permet de comprendre les problématiques (décrochage scolaire, accompagnement des jeunes sortant de protection de l’enfance) et les réponses que la fondation peut apporter. En cette période propice à la générosité, l’objectif est de donner envie d’apporter sa pierre à l’édifice en faisant un don. 

MEDIACOM’ 

Quels sint les éléments importants que vous avez souhaité faire ressortir de cette campagne ? 

Blandine MERCIER 

Nous avons eu à coeur de mettre en lumière la variété de situations qui poussent ces enfants à ne plus croire en eux afin de faire un lien avec l’ensemble des missions de l’association pour inciter au don. Que nous parlions de décrochage scolaire, de difficultés avec les parents, de problématiques d’insertion et de formation, et même de l’aide aux mineurs non accompagnés, tous ces sujets sont le quotidien de l’association qui a besoin de dons pour soutenir ses actions. 

MEDIACOM’ 

D’autres vagues de diffusion sont-elles prévues ? 

Sophie CHABAUD 

Nous prévoyons une nouvelle vague de notre campagne de marque au mois de mars 2021 en TV, digital et presse. De plus, si cette campagne de Noël trouve son public, suscite de l’engagement et offre une belle visibilité à notre cause, nous la reconduirons certainement en fin d’année prochaine, en ajustant le plan médias.