Après avoir atteint le million d’utilisateurs actifs en France, WeWard, l’application qui convertit les pas en euros, s’implante en Belgique. L’occasion pour médiaCom’ d’évoquer le plan stratégique de l’application avec son fondateur, Yves BENCHIMOL.
MEDIACOM’
WeWard s’installe en Belgique. Quel est le premier bilan ?
Yves BENCHIMOL
Nous venons de nous installer en Belgique. WeWard s’est rapidement hissée dans le top des applications de l’Apple Store et Google Play en Belgique, et compte aujourd’hui 60.000 utilisateurs actifs parmi les Belges, et plus d’un million en France. Notre intégration sur ce territoire a été facilitée par la langue, et la monnaie, similaire au marché français. Nous ne sommes pas en territoire inconnu. La Belgique représente un bon test pour la société avant de nous internationaliser sur d’autres territoires. Nous travaillons sur l’application en multi langue. Nous avons pour ambition de toucher le marché proche européen.
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Quel a été votre plan de communication pour intégrer ce nouveau territoire ?
Yves BENCHIMOL
Nous avons travaillé sur un important plan stratégique pour toucher la presse belge. De plus, nous avons lancé un vaste programme avec les influenceurs sur les réseaux sociaux pour toucher un autre type de public. Enfin, le bouche-à-oreille reste un élément fort au sein de WeWard.
MEDIACOM’
Quel est l’objectif de votre application ?
Yves BENCHIMOL
Notre rapport aux écrans change nos modes de consommation. Par exemple, nous sortons de moins en moins faire nos courses. WeWard a pour but d’inciter la population à avoir une activité physique et à faire les 10.000 pas quotidiens qui sont recommandés par l’Organisation mondiale de la santé. Cela peut avoir un impact positif sur le soutien des commerçants locaux et inciter les consommateurs à retourner en magasin. L’accumulation des pas effectués par les personnes inscrites donne ensuite droit à l’obtention de Wards. Ces derniers peuvent ensuite être échangés contre des euros, des produits ou des réductions. Notre offre est ludique. Il y a des challenges et des paliers à atteindre comme dans un jeu vidéo. Bien évidemment, le consommateur ne peut vivre des revenus générés par l’application.
MEDIACOM’
Comment a évolué votre modèle économique ?
Yves BENCHIMOL
Nous avons plusieurs sources de revenus sur l’application. Nous travaillons avec des partenaires qui ont envie de mettre en avant des services ou des produits sur le modèle d’une publicité. Une partie de la valeur de ces publicités va être redistribuée aux utilisateurs pour les récompenser pour leur activité physique. Avant la pandémie, nous travaillions beaucoup, comme sur le modèle de Waze, avec grand nombre de commerçants locaux pour les référencer. Nous développons dorénavant d’autres sources de revenus pour pallier les manques engendrés par la crise sanitaire. Nous travaillons ainsi avec des marques dans le domaine du sport et du bien-être comme Nike, Decathlon, Adidas ou encore des marques cosmétiques et des spas.
MEDIACOM’
Comment la pandémie a-t-elle impacté votre activité ?
Yves BENCHIMOL
Notre mission est d’inciter la population à avoir une activité physique. Les périodes de confinement et de couvre-feu ont été un réel frein. Nous avons décidé de nous adapter. Dorénavant, nous comptabilisons les pas réalisés en intérieur, et nous proposons des Lives sportifs pour ceux qui ont envie de faire du sport à domicile avec un coach spécialisé. D’autres fonctionnalités seront prochainement proposées.
MEDIACOM’
Quel est le bilan de votre offre «Covid19» ?
Yves BENCHIMOL
Le confinement a eu des conséquences importantes sur la santé financière des commerçants, qui ont vu leur chiffre d’affaires décroître fortement. Pour aider les commerces de proximité à relancer leur activité, nous proposons de les référencer gratuitement pendant un mois. Fort du succès de cette offre en 2020, elle est renouvelée pour 2021.
