Or en Cash, réseau français d’agences de vente et d’achat d’or, lance une campagne TV qui s’adresse à tous les Français qui possèdent des bijoux dont ils n’ont plus l’utilité. Les trois spots, développés par l’agence Big Success, utilisent un ton léger et mettent en scène des consommateurs déculpabilisés qui ont vendu leurs bijoux chez pour réaliser leurs projets. Cette prise de parole est visible sur les chaines M6 et TF1 depuis le 16 mai et jusqu’au 5 juillet. Les spots, d’une durée de 10 secondes, seront diffusés environ 200 fois sur cette la période. Or en Cash sponsorisera également l’émission «Affaire Conclue» présentée par Sophie Davant sur France 2.
Qilibri annonce sa première levée de fonds : 3,5 millions d’euros
Qilibri, la start-up spécialisée dans le bien-être par l’alimentation lancée il y a un peu plus d’un an, vient de conclure un premier tour de table de 2,9 millions d’euros, complétée par de 0.6 millions de dette, auprès de Day One Partners, Financière Saint James, Guibor, DN Capital Seed Fund, ainsi que des Business Angels.
Nespresso lance une campagne pour mettre en lumière ses actions en matière de RSE
Parce que Nespresso agit en faveur du recyclage de ses capsules depuis plus de 10 ans mais que ses actions sont encore peu connues tant auprès de ses clients que du grand public, l’entreprise lance une campagne nationale de communication diffusée en presse et en affichage print et digital. Elle est déployée à partir du 18 mai et jusqu’au mois d’août 2020. Imaginée par l’agence McCANN Paris pour Nespresso au niveau mondial, cette campagne décline 7 prints à l’esthétisme épuré qui relaient avec de l’esprit et une touche d’humour les actions concrètes de l’entreprise et visent à surprendre le public tout en l’informant. Toutes ces annonces seront diffusées en presse écrite, et 4 d’entre elles le seront en affichage print et digital. «C’est pour faire connaître nos actions en matière de RSE et recyclage de nos capsules de café, que nous avons choisi de lancer une campagne nationale forte en presse (papier et digital) et en affichage. Elle sera ensuite déployée dans de nombreux marchés, et la France sera le premier pays à la dévoiler» explique Nathalie Gonzalez, Directrice Marketing et Communication de Nespresso France.
FHCOM remporte les RP et le volet influenceur du lancement de United We Stream France
FHCOM vient de se voir confier la médiatisation RP et le volet influenceur de United We Stream pour son lancement en France. Initialement mis en place à Berlin, United We Stream couvre actuellement 45 villes dans 15 pays à travers le monde avec pour objectif de proposer quotidiennement aux amateurs de musiques électroniques plusieurs heures de sets de DJs variés. La plateforme se base sur de nouveaux modèles de diffusion liés au streaming. La plateforme s’associe à Arte Concert, l’offre d’Arte dédiée au spectacle vivant, pour la production et la diffusion des livestream. Ce partenariat permet de garantir aux clubs, aux artistes et au public des contenus de haute qualité grâce au savoir-faire unique développé par Arte Concert dans le domaine de la captation et de la diffusion musique live.
Castor & Pollux gagne Bjorg
À l’issue d’une compétition, Castor & Pollux a été choisie par Bjorg pour l’accompagner sur l’ensemble de sa stratégie digitale afin de fidéliser ses clients et de recruter de nouveaux consommateurs bio. L’agence de conseil en communication digitale a également pour mission de faire connaitre la nouvelle gamme Enfants auprès des mères acheteuses de produits issus de l’Agriculture Biologique. Castor & Pollux sera ainsi en charge de la stratégie social media de la marque, de la gestion de ses réseaux sociaux (Facebook, Instagram, pinterest et youtube) et de la refonte de son site. Elle mettra aussi en place des campagnes d’activations digitales.
L’industrie horlogère suisse gravenment touchée par la pandémie
La pandémie de Covid-19 va être «plus difficile» à traverser que la crise financière pour l’industrie horlogère suisse, a estimé mercredi le président de la fédération horlogère, après une chute sans précédent des exportations en avril.
En avril, les exportations de montres suisses ont dégringolé de 81,3% par rapport à avril 2019, se limitant à 328,8 millions de francs suisses (308,1
millions d’euros), après une baisse généralisée des ventes sur les grands marchés à l’exception de la Chine, selon les relevés de la fédération horlogère.
«Le chiffre est impressionnant mais pas surprenant», a déclaré Jean-Daniel Pasche, le président de la fédération horlogère. «Le tourisme a été interrompu, de nombreuses entreprises horlogères ont dû arrêter la production et beaucoup de boutiques étaient fermées», a-t-il commenté, expliquant qu’il s’attendait en conséquence «à ce que le mois d’avril soit mauvais». Dans le détail, les exportations horlogères ont dégringolé de 83,2% vers Hong Kong, le marché qui fait office de porte d’entrée de l’Asie pour les fabricants de montres suisses, et de 86,4% vers les Etats-Unis, le deuxième plus gros marché horloger au niveau mondial. Elles se sont également effondrées sur les grands marchés européens, la baisse se chiffrant à 96,4% pour le Royaume-Uni, à 82,1% pour l’Allemagne et à 94,3% pour la France. Face à ces chutes d’une ampleur exceptionnelle, la Chine a fait figure d’exception, le repli se limitant à 16,1%. Le mois de mai va être «moins mauvais» avec le redémarrage progressif de l’activité économique, a jugé le patron de la fédération horlogère. «On espère que cela va repartir», a-til confié. Mais il s’attend clairement
à ce que 2020 soit une année négative pour l’horlogerie suisse, sans toutefois pouvoir à ce stade prévoir l’ampleur de la baisse. En 2009, l’horlogerie suisse avait connu un trou d’air en raison de la crise financière, mais la demande avait rapidement repris grâce à l’essor économique de l’Asie, en particulier de la Chine, qui avait fait exploser la demande pour les produits de luxe. «Cette crise va être plus difficile que la crise financière», a cependant jugé le président de la fédération horlogère. Le mois d’avril 2020 a été «le pire» jamais enregistré par l’horlogerie, a estimé de son côté René Weber, analyste chez Vontobel, dans un commentaire boursier. S’il s’attend à un redémarrage au cours des prochains mois, les exportations horlogères devraient encore enregistrer une baisse de l’ordre de -40 à -50% en mai, selon ses estimations.
Dentsu abandonne ses prévisions de résultats 2020
Le géant japonais de la publicité Dentsu a abandonné mercredi ses prévisions de résultats 2020, face au report des Jeux olympiques de Tokyo et à la crise économique mondiale, sur fond de pandémie de coronavirus.
«Le Covid-19 entraîne une baisse de la demande dans toute notre industrie,
et nous ne sommes pas immunisés» a commenté le PDG du groupe Toshihiro Yamamoto, cité dans un communiqué.
«Cela met sous pression nos performances tant au Japon qu’à l’international, ce qui nous fait anticiper une baisse importante de nos recettes pour l’exercice 2020», a-t-il ajouté.
Tombé dans le rouge en 2019, Dentsu misait beaucoup sur les JO de Tokyo 2020, dont il est l’agence marketing exclusive, pour se refaire une santé cette année.
Mi-février il avait dit anticiper un bénéfice net de 46,7 milliards de yens cette année.
Mais les Jeux ont été reportés à l’été 2021 en raison de la pandémie, et leur annulation pure et simple l’an prochain n’est pas exclue par les organisateurs si un vaccin n’est pas largement disponible d’ici là.
Au premier trimestre 2020, Dentsu est toutefois revenu dans le vert, avec un bénéfice net de 15,3 milliards de yens (130 millions d’euros environ), contre une perte nette de 620 millions de yens un an plus tôt.
Son bénéfice opérationnel a quasi doublé sur un an, pour atteindre 24,7 milliards de yens.
Le groupe a expliqué ces progrès par son plan de restructuration annoncé en
décembre dernier ainsi qu’à des mesures additionnelles de réduction de ses coûts prises pour faire face à la pandémie.
Dentsu a lancé fin 2019 une restructuration de ses activités dans sept marchés étrangers, dont la France.
«La transformation de nos activités à l’international va simplifier notre offre pour fournir des solutions sur mesure à nos clients.
La restructuration annoncée en décembre 2019 avance comme prévu et les économies annoncées pour 2020 et 2021 seront au rendez-vous», a assuré M. Yamamoto.
Entre janvier et mars, le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 0,9% à 252,74 milliards de yens (2,14 milliards d’euros), soutenu par ses activités au Japon, qui ont compensé le recul de ses ventes à l’étranger, surtout en Chine et en Australie.
Si le groupe a annulé ses prévisions annuelles, il a en revanche maintenu sa perspective d’un dividende de 95 yens par action au titre de 2020 et a assuré que sa position financière était «solide».
Renault-Nissan-Mitsubishi vise la rentabilité et ne souhaite plus courir après les volumes
Les constructeurs automobiles Renault, Nissan et Mitsubishi Motors ont annoncé mercredi qu’ils visaient désormais prioritairement la rentabilité et mettaient fin à la course aux volumes, rompant avec la stratégie de l’ancien patron déchu Carlos Ghosn.
««L’alliance est la clé de voûte de notre résilience (…). Aujourd’hui, (elle) se recentre sur l’efficience et la compétitivité plutôt que sur les volumes», a déclaré le président du partenariat franco-japonais, Jean-Dominique Senard, lors d’une conférence de presse.
Depuis l’arrestation de M. Ghosn au Japon en novembre 2018 pour des malversations présumées, cette alliance unique dans l’industrie automobile a vécu une descente aux enfers, après avoir atteint la première place mondiale des ventes automobiles en écoulant plus de 10,6 millions d’unités.
Ces volumes record, qui faisaient la fierté de M. Ghosn désormais réfugié au Liban, n’auront pas été d’un grand secours pour les trois partenaires en crise.
Leur rentabilité avait sombré avant même le début de la pandémie de Covid-19.
«Ces dernières années nous nous sommes trop concentrés sur la stratégie d’expansion qui a provoqué une hausse massive des coûts fixes», a reconnu Osamu Masuko, patron de Mitsubishi Motors, en référence aux surcapacités des usines de l’alliance.
La nouvelle stratégie présentée mercredi prévoit de développer et produire en commun «près de 50%» des modèles des trois constructeurs à l’horizon 2025.
Elle resserre les liens de partenaires voués à s’entendre pour sortir de la crise.
Cette mise en commun «devrait permettre de réduire les coûts et les dépenses d’investissements par modèle jusqu’à 40% pour les véhicules conçus
sous ce nouveau schéma».
Ces annonces interviennent alors que Nissan et Renault doivent dévoiler respectivement jeudi et vendredi des plans d’économie sévères incluant des
fermetures de sites et des suppressions de postes.
Elles ont été très bien accueillies à la Bourse de Paris, où le titre Renault s’envolait de 15% vers 12H00 mercredi.
Le plan évoque un schéma de «leader-follower», avec une entreprise référente par modèle, par zone géographique et par technologie, les deux
autres partenaires bénéficiant des savoir-faire et capacités industrielles du
chef de file.
Google propose de nouveaux outils pour les commerces de proximité
Google a présenté mercredi ses derniers outils pour les commerces de proximité en souffrance à cause des mesures de distanciation sociale, une semaine après la promotion par Facebook du e-commerce sur ses plateformes, pour les mêmes raisons.
Le géant d’internet entend permettre aux PME de mieux communiquer et aux consommateurs de trouver toutes les informations nécessaires en une seule recherche: horaires d’ouverture temporaires, réservations, possibilité de sessions en ligne (pour le sport) ou de livraison à domicile (et via quel partenaire), etc.
«L’idée est que Google puisse être ce point d’accès unique pour savoir comment interagir en ligne avec telle enseigne et rendre l’accès à ce genre d’infos vraiment facile», a expliqué Jen Fitzpatrick, vice-présidente du groupe en charge de Google Maps, lors d’une conférence de presse.
La pandémie et le confinement ont accéléré la transition numérique pour les
PME qui s’y étaient mises, comme pour celles qui s’en étaient jusqu’à présent dispensées.
Google cite ainsi une étude du Connected Commerce Council, selon laquelle près d’un patron de petite entreprise sur trois estime qu’il aurait du fermer
ses portes, au moins en partie, sans les outils numériques.
En parallèle les clients se sont tournés en masse vers les services de livraison, notamment pour la nourriture.
La société californienne constate que les recherches intitulées «plats à emporter à proximité» ont bondi de 260% dans le monde depuis février.
Via Google et Google Maps, les restaurants et même les «cuisines virtuelles» (qui ne font que de la nourriture à emporter) peuvent indiquer toutes sortes de précisions sur leur façon de fonctionner pendant la crise (à
quels horaires peut-on récupérer une commande et de quelle façon: à l’extérieur, à l’intérieur…).
«Maintenant nous allons aussi montrer toutes les options (de livraison), mais en donnant au restaurant la possibilité de spécifier celle qu’ils préfèrent», a ajouté Jen Fitzpatrick.
La plateforme a récemment ajouté, dans six pays, une option pour soutenir les PME en difficulté. Elles peuvent insérer un lien vers une plateforme comme PayPal ou GoFundMe pour les internautes qui souhaitent les soutenir.
A partir de mercredi, cette option va être déployée dans 18 pays supplémentaires.
Depuis février les recherches internet du type «Comment aider les petites entreprises» ont augmenté de 700%, selon Google, et concernent aussi bien les librairies que les bars ou les studios de danse.
Google et Facebook, les deux leaders de la publicité en ligne, ont à coeur de fidéliser les millions de PME susceptibles de passer des annonces aussi bien sur le moteur de recherche que sur les différentes plateformes, de YouTube à Instagram.
B. LASSERI (Admo.tv) : «Dans l’ensemble des pays européens, les investissements publicitaires en TV ont diminué à -50% en moyenne pendant le confinement»
La plateforme d’attribution TV Admo.tv a publié le 6 mai une étude Covid-19 pour surveiller l’impact de cette crise sanitaire sur les investissements publicitaires des annonceurs et des agences médias. L’occasion pour médiaCom’ d’analyser ces résultats avec Benjamin LASSERI, directeur des opérations chez Admo.tv
MEDIACOM’ Comment ont évolué les investissements TV en cette période de crise ?
Benjamin LASSERI Dans l’ensemble des pays européens, les investissements publicitaires en TV ont considérablement diminué, à -50% en moyenne. En France, après un mois et demi de confinement et une nette chute du volume de publicités TV, nous observons une stabilisation en semaine 5 de confinement et un début de reprise en semaine 7. Cette tendance peut sembler contre-intuitive à l’heure où les audiences TV augmentent considérablement : 4h40 par personne par jour vs 3h51 pré-confinement. Les investissements de certains secteurs comme la beauté ou le bricolage/deco restent constants quand d’autres comme l’automobile ou le tourisme ont presque disparu du paysage audiovisuel. On remarque que la chute est considérable par rapport à d’autres pays européens, puisqu’en France elle atteint 73,4%.
MEDIACOM’ Quelle est la situation pour les autres pays européens ?
Benjamin LASSERI Considéré comme l’un des pays européens ayant le mieux géré la crise, l’Allemagne est aussi le pays où les investissements publicitaires en TV ont le moins diminué. On observe seulement 11,8% de diffusions TV en moins par rapport à la semaine pré-confinement. Au regard de la répartition des diffusions TV, la majorité des secteurs maintient leur niveau d’investissements tout au long de cette crise. Autre exemple avec l’Italie, premier pays à s’être confiné, les diffusions TV du pays ont montré de fortes fluctuations pour finalement atteindre -50% d’investissements TV. Certains secteurs ont arrêté net leurs investissements publicitaires en TV, comme les annonceurs bricolage/déco et banque/assurance.
MEDIACOM’ Quelle est la situation en Espagne ?
Benjamin LASSERI Région européenne où l’on dénombre le plus de cas de Covid-19, l’Espagne est le pays où les investissements publicitaires en TV ont le plus diminué. On compte jusqu’à 84% de diffusions TV en moins par rapport à la semaine pré-confinement. Les secteurs de l’automobile et de la mode ont coupé leurs budgets TV en S4 de confinement, permettant ainsi aux autres secteurs d’augmenter leur part de voix relative.
MEDIACOM’ La tendance est-elle la même en Angleterre ?
Benjamin LASSERI Avec l’annonce d’un confinement tardif, l’Angleterre est le seul pays où les diffusions TV ont globalement continué à augmenter jusqu’au mois d’avril. Le pays est l’un de ceux dont les investissements publicitaires en TV ont le moins diminué (-26% vs semaine pré-confinement). Les parts de voix des secteurs gardent les mêmes proportions, avec une légère baisse pour les secteurs automobile et mode.
MEDIACOM’ À l’échelle européenne, comment se sont portés les différents secteurs d’activités ?
Benjamin LASSERI Sur l’ensemble des pays européens, les parts de voix des différents secteurs évoluent globalement dans le même sens. Les secteurs tourisme/transport, mode et automobile réduisent drastiquement leurs investissements, allant parfois jusqu’à l’arrêt total. Les secteurs banque/assurance, beauté et alimentaire maintiennent le niveau de pression.
MEDIACOM’ Quelle est la situation à venir ?
Benjamin LASSERI Dès la semaine qui précède le déconfinement, nous remarquions déjà une légère tendance positive du retour des annonceurs en TV. La reprise se fera de manière progressive mais les marques n’ont pas encore décidé de réinvestir préventivement et massivement en TV. Malgré le déconfinement, les ménages annoncent décaler leurs actes d’achat, il en va de même avec les annonceurs.