La télévision conserve son statut de média où l’attention publicitaire reste la plus forte, avec 43,7% des spectateurs attentifs à la publicité.
Source : Étude Onepoint
La télévision conserve son statut de média où l’attention publicitaire reste la plus forte, avec 43,7% des spectateurs attentifs à la publicité.
Source : Étude Onepoint
L’agence Du bruit au balcon vient de nommer Matthieu Nedey en tant que Creative Strategist. Après avoir occupé les fonctions de Directeur Artistique au sein de l’agence, il prendra désormais en charge la stratégie créative et le management des équipes créatives, sous la direction du Directeur de Création. Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, Matthieu Nedey dirigera les projets créatifs : définition de territoires de marques, conception de campagnes multicanales et suivi de leur déploiement, en collaboration avec les équipes créatives et de production.
Après près de trois ans d’existence et des milliers de vidéos produites, Utopia, l’agence experte de TikTok, poursuit son ascension et accueille deux nouveaux clients majeurs : Audible et Emma Sleep.
Artefact 3000 démarre 2025 en remportant un budget clé : l’agence a été choisie par Direct Assurance, filiale du groupe AXA, pour repenser sa plateforme de marque et accompagner son développement. Sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres mené par VT Scan, Artefact 3000 aura pour mission de renforcer le positionnement de Direct Assurance en tant qu’assureur du quotidien pour tous les Français, avec une approche stratégique et créative de long terme. Cet accompagnement marque le début d’une collaboration stratégique et créative, pensée sur le long terme.
Quelques années après le début du déploiement du RCS en France, LINK Mobility signe une part de marché de près de 50% sur ce canal. L’occasion pour mediaCom’ d’évoquer les spécificités du RCS par rapport au SMS avec Benoît BOLE, Directeur Général France et COO Europe de l’Ouest de LINK Mobility.
MEDIACOM’ Quels sont les atouts du RCS par rapport au SMS ?
Benoît BOLE Le RCS peut être considéré comme un SMS 2.0. Le RCS est une amélioration de ce qui peut se faire avec le SMS. Autrement dit, le message est enrichi : il peut désormais comprendre des visuels ou encore du texte sans limite de caractères. Le RCS permet aussi d’intégrer des boutons d’actions, renforçant ainsi l’engagement du client envers sa marque. Notons enfin qu’avec le RCS, la marque doit se déclarer auprès d’un service de vérification qui délivre une certification. La sécurité est donc renforcée !
MEDIACOM’ Quelles sont les dynamiques du SMS professionnel et du RCS en France ?
Benoît BOLE En France, on dénombre près de 14 milliards de SMS professionnels envoyés en 2024. LINK Mobility est à l’origine de plus de 3,5 milliards de SMS professionnels, soit 20% de part de marché. En complément, nous avons envoyé près de 30 millions de RCS en 2024, soit près de 50% de part de marché. Le nombre de RCS envoyé est encore minime par rapport aux SMS professionnels, mais la dynamique est très forte ! Nous avons d’ailleurs doublé le nombre de RCS envoyé entre 2023 et 2024.
MEDIACOM’ Quel est l’impact financier du RCS pour les marques ?
Benoît BOLE Le RCS est plus onéreux que le SMS commercial, à hauteur de 2 à 3 fois plus cher. Le RCS est intéressant car, si le coût unitaire est plus fort, le coût par objectif est bien plus faible que le SMS commercial, de 4 à 5 fois moins. Le ROI est aussi plus élevé, et le taux d’ouverture est impressionnant, entre 70% et 80%. On observe un taux de conversion bien supérieur à une campagne SMS classique.
MEDIACOM’ Comment accompagnez-vous vos clients dans ce passage du SMS au RCS ?
Benoît BOLE Chez LINK Mobility, notre enjeu est d’accompagner nos clients en fonction de leurs besoins dans la gestion de leur dispositif. Nous avons une agence digitale en interne qui les conseille dans la création des campagnes. Nous leur proposons même de visualiser leur RCS avant qu’il ne soit envoyé, grâce à notre outil de prévisualisation des messages RCS. Le canal RCS va encore continuer d’évoluer. D’ici peu, nous devrions être capables d’insérer dans les wallet (portefeuilles numériques) des cartes d’embarquement reçues via RCS ou encore de permettre aux entreprises d’être contactées directement par leurs clients.
MEDIACOM’ La croissance sera-t-elle encore au rendez-vous en 2025 ?
Benoît BOLE Évidemment ! De plus en plus de marques s’intéressent à ce canal de communication, et le rendu du RCS gagne encore en qualité. Notons d’ailleurs que les iPhones intègrent désormais progressivement ce dispositif. Cette décision d’Apple a permis de lever l’un des principaux freins au développement du RCS. Mécaniquement, le nombre de RCS envoyés notamment par LINK Mobility, sera en forte croissance.
MEDIACOM’ Comment se porte LINK Mobility ?
Benoît BOLE En 2024, LINK Mobility a réalisé un chiffre d’affaires de près de 90 millions d’euros en France. L’Hexagone est d’ailleurs notre plus grand marché, avec près de 15% de notre chiffre d’affaires réalisé en France, pour près de 596 millions au niveau mondial.
Dans le cadre de sa volonté d’affranchir le sport de la pression négative, la nouvelle campagne de marque d’adidas veut inspirer le monde du sport à aider les athlètes à croire en eux autour du slogan «You Got This». La campagne est accompagnée d’une série de films mettant en scène des athlètes internationaux comme Anthony Edwards, Lamine Yamal, Trinity Rodman, Aitana Bonmatí, Aliyah Boston, ainsi que ceux et celles qui ont réussi à les convaincre qu’ils pouvaient y arriver.
Depuis le 3 février 2025, Clotilde Larrose a pris la tête de la Direction Générale de la Communication et des Affaires Publiques de Nestlé France. Elle accompagnera et valorisera avec conviction les engagements de Nestlé France afin de renforcer la réputation de l’entreprise. Avant de rejoindre Nestlé, elle a exercé en tant que Directrice des Affaires Publiques, de la Communication et de la RSE chez Monoprix (Casino), où elle a contribué à dynamiser l’image de la marque. Elle a également dirigé la Communication et les affaires publiques chez OCP (McKesson) et a été Directrice de la Communication à la Ville et Agglomération du Havre sous Édouard Philippe. Auparavant, elle a eu l’occasion d’évoluer chez Enedis et au sein de différents cabinets ministériels.
En ce début 2025, une nouvelle agence débarque dans le milieu de la création artistique : mondréel. L’occasion pour MediaCom d’évoquer les expertises et la feuille de route avec Romain PIERRE, Producteur à l’agence mondréel.
MEDIACOM Quelle est l’expertise de l’agence mondréel ?
Romain PIERRE Nous avons travaillé pour des labels indépendants. Cela nous a permis de développer une compréhension approfondie du secteur musical et de travailler au plus près des artistes musicaux avant de lancer mondréel pour les accompagner dans la création de leur identité. Nous aidons nos clients à matérialiser leur imaginaire, à donner vie à leurs histoires et à ancrer leur univers dans la réalité. Cela passe essentiellement par la création de contenus numériques, qu’ils soient graphiques, rédactionnels ou audiovisuels ; ce qui, quelque part, constitue un paradoxe avec lequel nous aimons jouer : mondréel rend plus concrètes les idées en les pixélisant.
MEDIACOM Comment se compose votre portefeuille clients ?
Romain PIERRE Notre portefeuille clients reflète la diversité du secteur musical : nous travaillons avec des artistes, des maisons de disque et des structures de production. Cette diversité nous permet d’avoir une vision globale de l’industrie et de créer des collaborations intéressantes entre les différents acteurs du milieu. Nous avons ainsi collaborer avec Marché Noir, Klone, Balaphonies, Graceful ou encore Fip, Ouï FM et Mouv’.
MEDIACOM Quel est votre processus d’accompagnement avec les artistes ?
Romain PIERRE Tout commence par un entretien sur l’identité de leur projet artistique pour comprendre leurs objectifs : le client souhaite-t-il communiquer sur ses concerts? Défendre un album ? Se repositionner en cours de carrière ? Amorcer un virage artistique ? À partir de là, nous l’aidons à façonner le récit adapté et définissons les besoins en termes de communication pour faire passer le message auprès de son public de manière authentique et impactante.
MEDIACOM Quelles sont les spécificités de l’identité d’un artiste?
Romain PIERRE Chaque artiste mérite une identité unique, avec une forte narration et des visuels percutants. Les projets sont conçus en étroite collaboration avec les groupes, pour une démarche sur mesure et respectueuse de leur vision artistique. Nous ne sommes pas simplement des fournisseurs de services mais des partenaires créatifs présents à chaque étape du processus.
MEDIACOM En quoi votre ancrage à Rennes est-il un atout ?
Romain PIERRE Notre implantation à Rennes est en effet un véritable atout : nous partageons nos bureaux avec des structures de production de spectacle vivant et de musique enregistrée, ce qui favorise les synergies et les collaborations. Cet écosystème nous place au coeur du vivier culturel qu’est Rennes, reconnue pour son effervescence artistique et son dynamisme dans le secteur musical.
MEDIACOM Sur quels sujets êtes-vous mandatés par vos clients ?
Romain PIERRE Notre approche est globale et couvre l’ensemble des besoins des artistes en matière de communication. Nous intervenons sur la création et le développement de leur identité visuelle, la création de contenus, la promotion de leurs projets auprès du public et des médias, ainsi que la production audiovisuelle. Ces services nous permettent de couvrir des besoins variés, qu’il s’agisse de promouvoir des concerts, défendre un album ou accompagner un repositionnement artistique.
MEDIACOM Quels sont les objectifs de l’agence ?
Romain PIERRE Dans cette dynamique collective, mondréel aspire à devenir une référence pour les artistes locaux et régionaux, avant d’étendre son influence à l’échelle nationale. Cette ambition prend déjà forme avec notre soirée de lancement, qui aura lieu le 26 février à La Parcheminerie à Rennes, avec un double objectif. D’une part, nous souhaitons rassembler artistes, réalisateurs et réalisatrices, confrères, consoeurs et clients autour d’un événement gratuit, en plein coeur de Rennes, favorisant les échanges et les rencontres. D’autre part, nous donnerons des éclairages artistiques, techniques et même budgétaires au public, pour l’aider à se positionner au mieux dans l’offre audiovisuelle. C’est notre façon de contribuer à la professionnalisation du secteur tout en créant des liens au sein de notre écosystème.
Du simple selfie au robot gestionnaire de stocks, les outils basés sur l’intelligence artificielle (IA) fleurissent et séduisent les acteurs du commerce en ligne qui cherchent à limiter les retours de colis, pénalisant pour leurs bénéfices.
Sur le site de mode à bas coût Shein, un message en rouge prévient: le délai pour renvoyer des articles est dorénavant de 30 jours – contre 45 jours encore en 2024. La plateforme Zalando l’a elle réduit de 100 à 30 jours. Un serrage de vis entamé en 2023 par H&M ou Zara, en facturant quelques euros les renvois d’articles achetés en ligne. Vue comme nécessaire pour un achat sans essayage, la gratuité des retours «a été très en vogue dans la première phase de l’e-commerce» jusqu’aux années 2020, mais «maintenant, on est plutôt dans une phase de responsabilisation» et de «limitation», explique Laëtitia Lamari, analyste spécialiste du commerce en ligne. Et pour cause: jusqu’à 30% des articles de mode sont renvoyés, notamment car «les clients achètent plusieurs tailles ou styles et (en) retournent la plupart», selon une étude de McKinsey avec le site Business of fashion fin 2024. Cette pratique pèse sur les marges des e-commerçants du textile: un retour de colis coûte en moyenne entre 21 et 46 dollars (20 et 43,8 euros), compte tenu des importants frais de transport, traitement et reconditionnement, révélait une autre étude de McKinsey.
«Tombé parfait» : Dans la mode en ligne, «70% des retours sont liés à un problème de taille», observe Zoé Tournant, cofondatrice de Fringuant, entreprise française utilisant l’IA pour figurer le corps d’un acheteur à partir d’un selfie et ainsi mieux le conseiller. La taille et le poids, que le client renseigne manuellement, donnent une idée de sa silhouette, «puis avec le selfie, on va détecter son âge, son genre», des paramètres qui «affinent» le calcul de sa morphologie et qui, combinés aux dimensions du vêtement fournies par la marque, permettent de lui conseiller la taille à prendre, explique-t-elle. «Tombé parfait sur les épaules» pour un pull, «des doutes au niveau des hanches» pour un pantalon… en quelques secondes, l’algorithme, entraîné pendant un an avec des milliers d’images, donne la taille adaptée et quelques commentaires pour aider l’utilisateur à se projeter. La marque Maje compte parmi la vingtaine de clients de Fringuant qui déboursent «5.000 à 100.000 euros par an» (Claudie Pierlot, Grain de Malice, Zapa…) pour ce service. Sur son site, «on observe 45% de retours en moins concernant les articles placés sous notre outil», indique Zoé Tournant, dont l’entreprise de 13 personnes a été accompagnée techniquement par Meta en 2024 pour se développer. Depuis juillet 2023, «en prenant deux photos d’eux-mêmes avec leur téléphone et en vêtements moulants», Zalando peut aussi «prédire les mensurations du client» et «éviter au maximum les retours», explique ce poids lourd de la mode en ligne.
L’agence de relations médias et d’influence Monet continue de renforcer sa position de leader en ce début d’année 2025. Grâce à son approche corpsumer stratégique et créative, l’agence séduit de nouvelles marques, les dernières en date : JBL et Harman Kardon (groupe Harman, filiale indépendante de Samsung Electronics), Florette, Soignon et Yuba Bikes.