En France, 30% des achats d’oeuvres d’art, antiquités et céramiques en ligne se font sur eBay. Par ailleurs, 76% des Français possèdent des objets dont ils aimeraient connaître la valeur ainsi que l’origine. Au regard de la passion grandissante des Français pour leur patrimoine, eBay met à profit ses 20 ans de présence en France et d’expertise du commerce en ligne d’objets d’arts et lance son nouveau service d’estimation d’objets d’art et d’antiquités, en partenariat avec les commissaires-priseurs et experts de France Estimations.
FDJ prend des dispositions exceptionnelles pour allonger les dates de validité de ses jeux et soutenir son réseau de détaillants
Dans le cadre de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, La Française des Jeux (FDJ) a décidé d’allonger la validité de ses jeux, afin d’éviter que les gagnants aient à se déplacer dans leur point de vente. Les dates limites de paiement des gains sont repoussées de sorte que les gagnants pourront se faire payer leurs gains à l’issue de la période de confinement. Cet allongement de la durée de validité concerne tous les jeux FDJ : jeux de loterie et paris sportifs. Pendant cette période, les équipes du service clients et du service relations gagnants sont mobilisées et restent à l’écoute des gagnants par téléphone. De plus, toutes les émissions télévisées de tirage (Loto, My Million, Euromillions) comportent dorénavant des messages sur les gestes barrière ou les mesures de distanciation sociale. La priorité du groupe FDJ est la santé de ses collaborateurs, de ses clients et de ses partenaires du réseau de vente. Pour éviter le stationnement devant les écrans en point de vente, le Groupe a suspendu le jeu «Amigo» depuis le 19 mars. La société rappelle que le jeu ne peut être qu’un achat de complément et qu’il ne faut sortir que pour des achats de première nécessité.
Little Agency signe l’édition Cruise de Kérastase
Le Groupe L’Oréal, propriétaire de la marque Kérastase, a accordé sa confiance à Little Agency pour concevoir la stratégie créative de l’édition limitée Kérastase Cruise à destination du marché chinois. Une force de travail et une réactivité qui a porté ses fruits, puisque cette édition limitée a battu un record de ventes en ligne en moins de 2 jours où tous les stocks ont été écoulés.
JCDecaux annule son dividende 2019
JCDecaux SA, numéro un mondial de la communication extérieure, a annoncé le retrait de sa proposition de dividende au titre de l’exercice 2019 afin de renforcer sa liquidité, son bilan, qui est l’un des moins endettés de l’industrie de la Communication Extérieure, ainsi que sa flexibilité financière en réponse à la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19. «Le monde a radicalement changé depuis le 5 mars dernier, date à laquelle nous avons annoncé nos résultats annuels 2019, avec maintenant plus de 2,6 milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale, en confinement en raison du Covid-19. En conséquence, nous sommes désormais face à une récession mondiale qui risque d’être pire que celle de la crise financière de 2008, durant laquelle le marché de la publicité avait été durement touché» explique dans un communiqué Jean-François Decaux, Président du Directoire et Co-Directeur Général de JCDecaux.
LVMH anticipe une baisse des ventes de 10 à 20% au premier trimestre sur un an
Le géant mondial du luxe LVMH a annoncé vendredi qu’il anticipait une baisse de ses ventes allant de 10 à 20% au premier trimestre sur un an, en raison de l’impact du nouveau coronavirus sur son activité.
Les mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre la pandémie
«entraînent dans plusieurs pays des fermetures de sites de production et de
magasins qui auront un impact sur les résultats du groupe», a précisé LVMH,
qui n’avait pas donné d’objectifs chiffrés pour cette année lors de la publication de ses résultats 2019 le 28 janvier dernier, évoquant alors une économie «porteuse mais incertaine».
L’industrie du luxe devrait voir son activité en fort recul dans les mois à
venir, alors que plane le spectre d’une récession à l’échelle mondiale.
Dans ce contexte, LVMH, qui publiera le chiffre de ses ventes du premier
trimestre le 16 avril, estime qu’«on peut raisonnablement supposer que ce
chiffre «baissera dans une fourchette comprise entre 10 et 20% par rapport à l’an dernier».
En 2019, LVMH avait connu une nouvelle année record, engrangeant près de 54 milliards d’euros de ventes grâce au succès de ses marques phares Louis Vuitton et Christian Dior, mais aussi à la demande chinoise.
Interrogé sur un éventuel impact de l’épidémie de coronavirus sur l’activité du groupe, son PDG Bernard Arnault avait alors estimé qu’il était encore trop tôt pour répondre précisément: «si ça dure deux mois, deux mois et demi, ça ne sera pas terrible. Si ça devait durer deux ans, ce serait une autre histoire», avait-il réagi.
Au premier trimestre 2019, le groupe de luxe avait fait état d’un chiffre d’affaires de 12,5 milliards d’euros.
Dans l’hypothèse d’un recul de 20%, l’impact de la pandémie pourrait donc représenter 2,5 milliards d’euros pour
LVMH.
Annulation des prévisions, réduction des investissements, chômage partiel:
les entreprises du CAC 40 ont annoncé des mesures en cascade pour faire face à la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19.
Pour son chiffre d’affaires, le groupe de restauration collective Sodexo a notamment anticipé un impact négatif de l’ordre de deux milliards d’euros pour l’exercice 2019/2020.
De son côté, le groupe de luxe Kering s’attend à ce que son chiffre d’affaires du premier trimestre soit amputé de centaines de millions d’euros, ce qui affectera sa rentabilité.
Mr Bricolage réduit sa perte nette en 2019
Mr Bricolage, arrivé quasiment au terme de la cession de ses magasins intégrés, a réduit sa perte nette en 2019 mais fait désormais face à un début d’année compliqué à cause du coronavirus sans pouvoir encore en chiffrer les effets.
En 2019, le groupe a essuyé une perte nette de 26,4 millions d’euros, contre 137,9 millions en 2018 et avait entamé un «bon début d’année», selon un
communiqué.
Mais mi-mars, le gouvernement français a ordonné la fermeture des magasins de bricolage, considérés comme «non essentiels», pour tenter d’endiguer la pandémie.
Deux jours plus tard était annoncé un confinement général.
La direction du groupe a donc invité les entrepreneurs de son réseau en France et dans le monde à adapter leur activité.
Un quart, environ, des points de vente en France sous enseigne Mr Bricolage
restent encore ouverts au public, parfois sous la simple forme d’une permanence pour retirer des achats en ligne.
Résultat: 85% de ses 806 salariés ont été placés au chômage partiel pour une durée de 15 jours renouvelables.
Interrogé sur une éventuelle estimation chiffrée du manque à gagner, le directeur général du groupe, Christophe Mistou, a répondu que «les impacts seraient évidemment importants», d’autant plus si l’on considère que le confinement se terminera début mai, mais n’a pas donné plus de précision.
Pour le reste, le groupe promet de poursuivre son recentrage sur son activité de services auprès de son réseau d’adhérents.
Lancé depuis fin 2016 dans un plan de restructuration, le groupe a vendu depuis un an l’essentiel de ses magasins intégrés à des adhérents.
«Il reste cinq magasins sur lesquels un processus est en cours», a souligné M. Mistou.
Fin février, le groupe avait publié un chiffre d’affaires 2019 en hausse de 2,5% à 247 millions d’euros, porté par la croissance de son activité de services à ses réseaux.
Quant au résultat opérationnel courant (ROC), l’indice de référence de la grande distribution, il a progressé en 2019 de 71,5% pour s’établir à 11,4 millions d’euros, «sous l’effet de l’accélération du plan de cession et des mesures internes pour rétablir la situation financière» du groupe.
Enfin, Mr Bricolage espère toujours «continuer à développer le réseau de magasins sous enseignes et affiliés pour réaliser l’ambition de 1.000 points de vente en 2028».
Au 31 janvier 2020, il en était à 837 magasins après une progression en 2019 puis une accélération des adhésions en début d’année.
Coca-Cola suspend 120 millions de dollars de campagnes publicitaires et en fait don pour soutenir les personnes mobilisées face au Covid-19.
Coca-Cola suspend 120 millions de dollars de campagnes publicitaires et en fait don pour soutenir les personnes mobilisées face au Covid-19.
Covid-19 : Bird licencient 30% des employés
L’entreprise américaine Bird, pionnière des trottinettes électriques en libre-service, licencie 30% de ses employés à cause de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19.
La société avait déjà mis au garage ses engins en Europe la semaine dernière et réduit drastiquement ses dépenses.
Mais les mesures préventives n’ont pas suffi.
Après avoir levé des centaines de millions de dollars auprès des investisseurs, Bird ne pouvait pas se dispenser de licencier des personnes pour rester solvable jusqu’à la fin 2021, a expliqué Travis VanderZanden, le fondateur et patron de la start-up californienne.
«Jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait pas de problème que nous puissions résoudre ensemble. C’est ce qui rend cette situation aussi douloureuse. Devoir dire au revoir à certains des membres de notre famille Bird, des personnes incroyables, intelligentes, combatives, drôles, adorables et dévouées, pour des raisons totalement hors de notre contrôle, nous fait vraiment mal», a-t-il écrit dans une lettre à ses salariés.
Bird employait moins de 1000 personnes il y a un an, d’après le site américain spécialisé TechCrunch.
De nombreuses entreprises ont dû remiser leurs vélos, trottinettes et scooters en libre-service qui peuvent être vecteurs du virus.
Sans compter la question du fastidieux entretien des machines, dans un contexte de chute de leur utilisation.
L’opérateur Lime a annoncé la semaine dernière qu’il retirait ses trottinettes électroniques de la circulation dans une douzaine de pays, y compris les Etats-Unis.
Le nombre de nouveaux chômeurs a explosé dans la première économie du
monde, avec plus de trois millions de nouvelles demandes d’allocations chômage la semaine passée.
L’activité a été stoppée net par les mesures de confinement et de distanciation sociale prises pour enrayer la progression du coronavirus.
Travis VanderZanden a cependant voulu apporter une touche d’optimisme.
«Quand il y a eu une épidémie de SARS en Chine, les ventes de vélos électriques ont bondi, car les gens cherchaient des alternatives aux transports en commun», a-t-il rappelé.
«Quand les communautés se remettront en route, après la pandémie, la micro-mobilité, surtout les trottinettes, auront un rôle important à jouer. (…) Et Bird sera là», a-t-il promis.
R. COLLINET (Willie Beamen) : «Au moins 50% de notre chiffre d’affaires est en danger cette année»
En raison de l’annulation de plusieurs événements sportifs, Willie Beamen, agence de communication et de marketing sportif, est touché de plein fouet par la crise sanitaire. Zoom sur l’agence avec Roman COLLINET, fondateur et CEO.
MEDIACOM Quelle est la ligne éditoriale de l’agence ?
Romain COLLINET Willie Beamen est une agence de publicité, de communication et de marketing sportif. Nos clients sont des annonceurs comme Allianz, Unibet, Lidl, Samsung, adidas, des marques de grandes distributions comme le Groupe Savencia ou encore des institutionnels comme la Fédération Française de Football ou la Fédération Française de Tennis qui utilisent le sport pour communiquer sur des thématiques de communication corporate ou produit.
MEDIACOM Comment gérez-vous cette situation de crise sanitaire?
Romain COLLINET En tant que CEO de l’agence, j’ai dû répondre à deux objectifs : préserver la santé et maintenir tous les contrats de travail de mes collaborateurs. Toute l’équipe de l’agence, en télétravail depuis le 16 mars, a su se responsabiliser pour maintenir une culture d’entreprise forte et solidaire. Nous avons la chance de pouvoir continuer à exercer notre métier, même en situation de confinement, tout en conservant le même niveau d’exigence. L’ensemble des acteurs économiques du territoire est touché de manière différente. Nous devons être solidaires et collectifs pour sortir vainqueurs et grandis de cette crise.
MEDIACOM Comment réagissent vos clients ?
Romain COLLINET Chez Willie Beamen, une partie de notre business et nos campagnes de communication sont intimement liées aux grands événements sportifs, comme l’Euro de football, Roland Garros ou encore les Jeux Olympiques. Mécaniquement, ces budgets sont suspendus à ce jour. Ils sont annulés ou reportés en fonction de l’état économique de nos clients à la sortie de la crise. Beaucoup de campagnes seront décalées suivant le report des grands événements sportifs. Celles, en cours de réalisation, sont revues pour s’assurer de leur à-propos dans ce contexte particulier. Dans ces situations, le rôle d’agence conseil prend tout son sens. Certains clients réagissent et développent une certaine forme de solidarité. Je voudrais mettre en avant l’initiative solidaire de l’un de nos clients, le groupe Eugène Perma et sa directrice marketing Cécile Martin, qui depuis quelques jours font leur maximum pour produire, sur leur site de production de Parchimy, de la lotion hydroalcoolique pour servir les CHU de France et les officines.
MEDIACOM Commencez-vous à mesurer l’impact financier ?
Romain COLLINET Cette perte est très importante. En prévisionnel, au moins 50% de notre chiffre d’affaires est en danger cette année. En espérant que ce ne soit pas pire. La situation financière est catastrophique. Nous nous projetons également sur une autre organisation qui permettra à l’agence de surfer sur la reprise et le rebond économique afin de compenser cette période de crise et d’en tirer un avantage compétitif durable. Notamment via le renfort de freelances pour gérer l’afflux des demandes et ne pas être pris au dépourvu lorsque l’activité reprendra fort. Je suis convaincu que nous vivons une crise sanitaire qui, potentiellement, peut avoir autant d’impact que la Seconde Guerre Mondiale. Le secteur de la communication doit se mettre au service de notre démocratie en incitant chacun au respect des règles sanitaires, en encourageant le renfort du lien social, la cohésion nationale et les actions utiles à la collectivité.
MEDIACOM Quelles sont les tendances émergentes au sein de la communication et du marketing sportif ?
Romain COLLINET Les marques doivent aujourd’hui donner du sens à leur prise de parole. Il ne suffit plus de simplement être sponsor d’un événement ou d’un sportif.
S. FICAJA (Uber Eats) : «Nous souhaitons proposer 3.000 restaurants virtuels d’ici la fin 2020»
En pleine période de crise sanitaire, Uber Eats tente de s’adapter et propose des mesures pour soutenir les restaurants, les livreurs et les clients tout en garantissant leur sécurité. Explication avec Stéphane FICAJA, Directeur général d’Uber Eats France.
MEDIACOM’
En pleine période de crise sanitaire, quelle est la situation pour Uber Eats ?
Stéphane FICAJA
Aujourd’hui, la situation est inédite et difficile pour tous les acteurs et notre priorité est d’accompagner et de soutenir les restaurateurs et livreurs qui choisissent de toujours utiliser l’application pour continuer à leur apporter de l’activité et des revenus. Nous sommes mobilisés pour suivre avec eux l’évolution de la situation. Nous communiquons presque au quotidien avec tous nos partenaires et c’est notre priorité aujourd’hui.
MEDIACOM’
Quelles sont les mesures de sécurité mises en place au sein de l’entreprise ?
Stéphane FICAJA
Nous avons rédigé un guide dédié aux livreurs et aux restaurateurs pour récapituler toutes les mesures prises pour soutenir les restaurants, les livreurs et les clients tout en garantissant leur sécurité. Pour les restaurateurs, aucun frais d’activation ne sera appliqué. Pour les enseignes qui souhaitent rejoindre l’application, jusqu’au 31 mars, et pour les 20.000 autres déjà inscrits, les prélèvements de frais d’activation seront également annulés. Concernant nos 25.000 livreurs, nous soutenons ceux qui seraient diagnostiqués positif COVID-19 ou placés en quarantaine individuelle par une autorité de santé publique en les indemnisant pendant une période pouvant aller jusqu’à 14 jours.
MEDIACOM’
A ce jour, remarquez-vous une stagnation, une hausse ou une baisse des commandes ?
Stéphane FICAJA
Cela est difficile à dire, cela dépend des jours, des moments de la journée et aussi des villes. Certains restaurants se connectent le midi, d’autres le soir. De nombreux restaurants sont fermés, nous faisons ainsi tout notre possible pour apporter un maximum d’activité aux restaurants qui souhaitent continuer à utiliser l’application pour continuer à générer du chiffre d’affaires. Pour rappel, jusqu’au 31 mars, nous avons mis en place la gratuité des frais de livraison.
MEDIACOM’
Vous avez lancé il y a quelques jours Sababa. En quoi ce concept de restaurant virtuel est une force pour l’entreprise ?
Stéphane FICAJA
Avec ce concept de restaurants virtuels, l’idée est d’aider les restaurants partenaires à identifier les types de cuisine qui parlent et plaisent au grand public. Ce concept de restaurant virtuel permet ainsi de développer de nouvelles opportunités que ce soit pour les restaurants physiques en optimisant l’espace dédié à la cuisine, de pouvoir tester de nouvelles recettes ou types de cuisine, attirer des nouveaux clients en développant d’autres types de cuisines très demandés et pour lesquels l’offre de restaurants manque. Grâce à ce concept de restaurants virtuels, Uber Eats permet aux restaurateurs indépendants de gagner en visibilité et de continuer à booster la diversification du secteur de la restauration et de la livraison. Par exemple, on constate que les restaurants virtuels à Paris ont vu leurs ventes augmenter en moyenne de 50%. Uber Eats propose aujourd’hui 1.000 restaurants virtuels sur l’application en France (55% à Paris, 30% dans des grandes villes, comme Bordeaux, Lille, Marseille ou encore Rennes et 15% dans des petites villes) et souhaite en proposer 3.000 d’ici la fin 2020. En raison de l’actualité, nous allons ainsi reporter certaines communications comme celles liées à l’ouverture de Sababa à Bordeaux.