L’Oréal annonce le lancement des toutes premières Lenses de ses marques beauté dans une section dédiée de la version desktop de Snap Camera. Au total 8 Lenses de marques de L’Oréal seront disponibles au sein de Snap Camera dans une zone dédiée à la beauté sur la homepage de Snap Camera. Les Lenses présentées comprendront 1 Lense Garnier, 1 Lancôme, 4 Lenses L’Oréal Paris et 2 Maybelline. Ces derniers offriront aux consommateurs des looks de beauté dans plusieurs catégories : coloration, maquillage, parfum et soin de la peau. «Nous sommes ravis d’avoir L’Oréal, l’un des leaders de la beauté, comme partenaire pour une nouvelle section de Snap Camera, où les gens peuvent jouer avec des Lenses de beauté amusantes, tester virtuellement de nouveaux produits et se faire beaux/belles à la maison. C’est la puissance de la réalité augmentée : non seulement divertir mais aussi permettre la découverte de produits et leur utilités pour les consommateurs», explique Carolina Arguelles, Head of global AR Product Marketing de Snap Inc.
BMW Group interroge les français sur l’avenir de la mobilité
Depuis plusieurs mois, BMW Group France mène une vaste réflexion pour mieux connaitre les attentes des Français en matière de mobilité afin de proposer de nouvelles solutions. Dans ce cadre, le constructeur a mené une consultation qualitative 100% numérique qui a pu avoir lieu pendant le confinement et qui permet d’évaluer l’impact de la crise sur la mobilité de demain. Premier constat: l´hygiène est devenue un critère déterminant dans le choix de mobilité des Français. En conséquence, on note un retour en force d’un besoin de solutions de mobilités individuelles, mais les Français les souhaitent toujours respectueuses de l´environnement. Un ensemble de solutions sur mesure pour une mobilité facilitée et apaisée seront présentées dans un livre blanc qui sera publié en septembre 2020. «Les enjeux liés à la mobilité qui étaient déjà des enjeux sociétaux, environnementaux et technologiques centraux avant la pandémie de coronavirus, le seront davantage demain. Si les attentes en termes d’hygiène pointent vers un retour à la mobilité individuelle, cela ne signifie pas un retour à l’individualisme. Les Français gardent conscience de l’impact de leur mobilité et souhaitent le minimiser. Notre projet se veut une démarche responsable et co-construite pour proposer aux Français les meilleures solutions de mobilité» explique Vincent Salimon, président du directoire de BMW Group France, dans un communiqué.
Orano : des publicités sur le nucléaire épinglées pour caractère trompeur et ambigu
Des publicités sur le nucléaire diffusées par Orano ont été épinglées par le jury de déontologie publicitaire, qui a notamment relevé leur caractère trompeur et ambigu, après des plaintes déposées par Le Réseau «Sortir du nucléaire» (RSN) et Greenpeace France, ont annoncé les deux associations.
Les deux ONG environnementales avaient saisi le jury de déontologie publicitaire -chargé de se prononcer sur les plaintes émises à l’encontre de
publicités- après la diffusion fin 2019 de publicités du groupe Orano (ex- Areva). Selon elles, ces publicités vantaient «le caractère «recyclable» du nucléaire et présentant cette technologie comme vertueuse pour le climat». «Orano a martelé les messages du type (…) «96% du combustible nucléaire usé est recyclable»» dans la presse quotidienne régionale, à la radio et sur internet, ont-elles rappelé.
Elles avaient déposé une première plainte le 19 décembre, suivie d’une deuxième déposée par le Réseau «Sortir du nucléaire» le 16 janvier. Dans deux avis séparés rendus ce lundi, le jury de déontologie publicitaire a estimé que ces publicités violaient plusieurs recommandations de l’Autorité
de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Il a ainsi reconnu qu’une des publicités du groupe nucléaire créait «une ambiguïté au regard de la réalité du recyclage effectif», tandis qu’une autre était décrite comme «trompeuse et de nature à induire le public en erreur sur la réalité des actions de l’annonceur en matière de développement durable». «Dans ces publicités, Orano joue sur la confusion entre retraitement et «recyclage», et banalise les déchets radioactifs en les mettant sur le même
plan que les déchets ménagers soumis au tri sélectif», ont estimé RSN et Greenpeace France. «Toutes les publicités sur le nucléaire sont systématiquement recalées», a remarqué Orano lundi soir, mettant en cause l’impartialité du jury. «Nous allons continuer car au-delà de la crise actuelle du Covid-19, la crise climatique reste d’actualité et le nucléaire fera partie des solutions qui seront indispensables pour lutter pour le climat», a ajouté l’entreprise dans un courriel.
«Les opposants au nucléaire réfutent toute information qui ne va pas dans leur sens», a-t-elle regretté, jugeant que «cette posture idéologique n’est pas à la hauteur de la problématique du dérèglement climatique qui reste l’enjeu environnemental numéro un».
Danone : le Covid-19 va affecter durablement les conditions de production et de consommation
L’épidémie de Covid-19 va affecter durablement les conditions de production et la consommation, a estimé le PDG du groupe alimentaire Danone, pour qui la crise révèle les «limites du système» économique actuel.
«Ce sujet sanitaire va durer. On va opérer dans un système dans lequel à la fois l’offre et la demande seront sous contrainte», a déclaré Emmanuel Faber lors d’une audition par la commission des affaires économiques du Sénat.
Côté offre, le groupe a déjà connu des «tensions» dans les transports et les approvisionnements: emballages, «certains compléments alimentaires, des vitamines, des minéraux essentiels, du fer, de l’iode dont on fortifie un certain nombre de nos produits».
«Nos lignes ne tournent plus de la même façon», a-t-il ajouté, notant que
des petits formats avaient été délaissés faute de canaux de distribution.
En raison des incertitudes sur l’avenir et des baisses de pouvoir d’achat qui se profilent, la demande aussi «va rester durablement contrainte», a relevé le patron de Danone, avant d’appeler à ne pas relancer l’économie avec d’anciennes recettes.
«Il y aura un désir intense, humain, de revenir au pic de 2019 aussi vite que possible, en s’affranchissant de toutes les contraintes possibles (…) et je pense que c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire», a dit Emmanuel Faber devant les sénateurs.
Et de poursuivre: «Ce que je trouverais extrêmement dangereux, c’est que l’argent rare de l’État et de l’Europe soit mis en oeuvre pour des mesures qui de toute façon ne fonctionneront pas.»
Pour le PDG de Danone (plus de 25 milliards d’euros de chiffres d’affaires
en 2019), la crise est «révélatrice des limites du système que nous avons installé», avec notamment des incidences néfastes pour l’environnement.
Il prône une économie «plus résiliente» («on ne peut pas être optimisé et résilient») et appelle à travailler avec d’autres indicateurs que le produit national brut (PNB) par habitant, selon lui «nocif si on veut inventer l’économie de demain», car omettant par exemple le stock de ressources renouvelables.
Quant au modèle agricole, «nous allons nécessairement vers des réarbitrages», a-t-il soutenu.
«Entre les subventions qui ont été données, les programmes qui ont poussé à une certaine forme d’agriculture et la spirale vers le bas des prix, nous avons habitué les Français à une alimentation qui est de qualité, mais qui ne permet pas de faire vivre sur le long terme la filière qui les approvisionne», a-t-il jugé.
Apple va rouvrir des magasins aux Etats-Unis
Apple va rouvrir des magasins aux Etats-Unis la semaine prochaine, avec des mesures de distanciation sociale, dans certains Etats qui ont entamé le déconfinement, conformément à la volonté du président américain qui appelle au redémarrage de l’activité économique.
Le fabricant de l’iPhone va commencer par des enseignes en Idaho, Caroline du Sud, Alabama et Alaska. «Comme nombre de nos clients travaillent et apprennent de chez eux, notre priorité portera sur les services» de support technique, a indiqué le groupe dans une déclaration. La société a notamment prévu un nombre limité de visiteurs par magasin, des contrôles de températures, des distances de sécurité et le port du masque pour éviter la propagation du nouveau coronavirus. Apple est basée en Californie, où le confinement a été prolongé jusqu’au 31 mai. Les autres «Apple Store» du pays rouvriront leurs portes en fonction des «recommandations des autorités et données de santé locales». Avec près de 77.000 morts au total, et 1,2 million de personnes contaminées (selon le comptage de l’université Johns Hopkins), les Etats-Unis sont très durement frappés par la maladie. La pandémie a aussi mis à genoux l’économie américaine et détruit en deux mois la quasi-totalité des emplois créés dans le pays en dix ans de croissance, faisant grimper le taux de chômage à un niveau comparable à ceux de la crise des années 30. En début de semaine, plus de 35 des 50 Etats ont commencé à lever les strictes mesures de confinement ou étaient sur le point de le faire.
Uber Eats annonce cesser son activité dans 7 pays
Le service de livraisons Uber Eats a annoncé qu’il cesserait son activité le 4 juin en République Tchèque, Egypte, au Honduras, en Roumanie, Arabie saoudite, Ukraine et Uruguay, mais Uber y poursuivra toutefois son activité de transport de personnes avec chauffeur.
Cette décision correspond à la stratégie d’Uber Eats d’«être en première ou deuxième position» là où cette activité existe, ce qui suppose «d’investir dans certains pays», et «d’en quitter d’autres». Ces sept pays représentent seulement 1% des réservations Uber Eats, précise le groupe, mais 4% de ses pertes. «Conformément à notre stratégie, nous allons réinvestir ces économies dans des marchés prioritaires où nous nous attendons à un meilleur retour sur investissement», indique Uber dans ce document. La plateforme américaine a subi de plein fouet la crise du Covid-19, qui a drastiquement réduit les besoins de transport. Pour compenser, le groupe a notamment accru ses livraisons de plats depuis les restaurants. Elle livre également des courses depuis le début de la pandémie, et a étendu ses services pour transporter également des colis et des objets personnels. Uber, qui doit publier ses résultats trimestriels jeudi, a déclaré qu’il avait suffisamment de liquidités pour surmonter la crise économique avec quelque 10 milliards de dollars de fonds disponibles.
Coronavirus : Mattel (Barbie) annonce des résultats trimestriels décevants
Le fabricant de jouets Mattel a annoncé des résultats trimestriels décevants, payant des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et la fermeture temporaire de sites et de magasins qui ont affecté les ventes dont celles de la célèbre poupée Barbie.
Le chiffre d’affaires a chuté de 13,8% à 594,1 millions de dollars, soit davantage que prévu, au premier trimestre achevé fin mars, selon un communiqué.
Hormis les voitures miniatures Hot Wheels, dont les ventes ont augmenté de 1%, toutes les autres catégories de jouets affichent des recettes en baisse.
C’est le cas des revenus générés par les poupées, dont Barbie et American
Girl, qui ont diminué de 11%, tandis que ceux des jouets pour bébés et enfants Fisher-Price ont plongé de 28%.
Mattel a en outre creusé sa perte à 210,7 millions de dollars, contre 176,3
millions à la même période en 2019.
Le groupe a ainsi perdu beaucoup plus d’argent que ne l’anticipaient les marchés financiers puisque la perte par action ajustée, référence en Amérique
du Nord, s’élève à 61 cents contre 41 cents seulement attendue.
«Nous espérons satisfaire la demande pour nos produits dans la seconde partie de l’année», s’est voulu rassurant le PDG Ynon Kreiz, affirmant que la chaîne d’approvisionnement et le réseau de distribution étaient en train
d’être rétablis.
La reprise de l’activité économique dans des Etats américains et dans des pays en Asie et en Europe fait aussi miroiter, selon le dirigeant, une amélioration de la rentabilité au second semestre et plus particulièrement lors de la saison des fêtes de fin d’année.
En attendant, Mattel a sans surprise retiré ses prévisions annuelles, invoquant des «incertitudes» liées à la pandémie.
Pour faire face à la crise sanitaire, le fabricant de jouets a décidé de renforcer la présence de ses produits sur des plateformes de commerce en ligne et lance des campagnes marketing et promotionnelles pour inciter les consommateurs à acheter des jouets.
Le groupe assure par ailleurs disposer d’une trésorerie suffisante pour financer ses opérations dans le contexte actuel.
Coronavirus : les ventes de cidre ont baissé de 50% depuis le confinement
Les ventes de cidre ont chuté de 50% depuis le début du confinement, certains indépendants affichant plus de 95% de baisse, a-t-on appris lundi auprès de producteurs.
«La filière cidricole est frappée de pleine fouet par la crise du Covid 19 et les effets du confinement. Les ventes de cidre sont en baisse de près de 50%», assure l’Union Nationale Interprofessionnelle Cidricole (UNICID) dans un communiqué.
La boisson alcoolisée souffre de la fermeture des restaurants, de l’arrêt du tourisme et de la baisse à l’export, mais ses ventes sont également en baisse dans la grande distribution, selon le communiqué.
Producteur de cidre bio à la Ferme de la Sapinière à Saint-Laurent-sur-mer,
près d’Omaha beach (Calvados), Michel Legallois a vu son chiffre d’affaires chuter de «plus de 95%».
«On est très impactés. Ici c’est une zone touristique. Quand le tourisme est interdit d’accès, c’est un peu le Larzac», explique M. Legallois dont 60% du chiffre d’affaires dépend directement des touristes, 20% de la restauration et 5% de l’export.
«On ne travaille pas avec la grande distribution. Et on est isolé, contrairement à des fermes proches des zones urbaines qui ont vu augmenter leurs ventes dans les produits de première nécessité, nous on ne vend pas d’oeufs, pas de farine», explique M. Legallois qui doit produire environ 75.000 bouteilles de cidre en 2020.
Son souci majeur: «qu’est-ce qu’on va faire de nos pommes à l’automne. Nos stockages (de bouteilles) ne sont pas extensibles. Or, on aura au moins 2,5 mois sans vente, soit quelques milliers de bouteilles non vendues». Ironie du sort, «on a une belle floraison. 2020 se présente comme une année à pommes», ajoute le producteur normand qui vit sur la trésorerie accumulée en 2019 lors du 75ème anniversaire du débarquement et grâce à un prêt Bpi. Il a dû toutefois mettre 4 de ses 5 CDI en chômage partiel.
Alors qu’à «la veille du confinement, la presse saluait encore le renouveau du Cidre», l’Unicid plaide, elle, dans son communiqué pour retirer du marché 200.000 hectolitres de cidre et 100.000 tonnes de pommes à cidre.
Mais M. Legallois, lui, n’est «pas intéressé». «C’est une mesure pour les produits conventionnels à cent euros la tonne de pommes mais, en bio, on est à plus de 200 euros la tonne. Les rendements et les coûts de production ne sont pas les mêmes», ajoute le producteur en bio depuis 2020.
Coronavirus / Showroomprivé : retour à la croissance en avril
Le groupe de déstockage en ligne Showroomprivé, qui vient de se faire accorder un prêt garanti par l’État (PGE) de 35 millions d’euros, a vu ses ventes rebondir en avril en pleine crise sanitaire, après un premier trimestre en net repli.
Le groupe constate «un retour à une croissance de son activité en avril 2020, qui reste à confirmer lors des prochains mois», sous l’effet notamment «de la bonne orientation actuelle de l’e-commerce» en cette période de confinement, souligne-t-il jeudi dans un communiqué. Ce rebond, sur lequel le groupe ne donne pas de précisions chiffrées, est consécutif à un repli de 18,9% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, qui s’établit à 118,2 millions d’euros, «dans la continuité de la tendance enregistrée en fin d’exercice 2019», précise Showroomprivé. Selon le groupe, ce repli s’explique par «les décisions stratégiques mises en place durant l’exercice précédent», une offre qui a diminué «en volume du fait d’une sélectivité accrue avec l’arrêt des affaires les moins rentables, ce qui a eu un impact mécanique sur le nombre de commandes», «la baisse des investissements marketing», ainsi que «l’allongement des délais de livraison et de retours liés à la période de crise sanitaire». La «tendance encourageante» sur le mois d’avril «restera à confirmer dans les semaines et mois à venir», souligne le groupe dans son communiqué, qui précise que «seules les activités voyage et loisir restent pratiquement à l’arrêt, du fait du contexte exceptionnel du secteur».
En France, les investissements publicitaires TV ont considérablement diminué, à -73,4% en moyenne pendant le confinement
En France, les investissements publicitaires TV ont considérablement diminué, à -73,4% en moyenne pendant le confinement contre seulement -11,8% en Allemagne et -26,2% en Allemagne. Source : admo.tv