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E.ARAKELIAN (KAPTEN) : « Nous visons les 10 millions de clients d’ici la fin de l’année prochaine »

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Du 6 septembre au 9 octobre, Kapten lance une opération inédite : le «Karmatch». Le principe ? Célébrer ce moment où un chauffeur et un passager se retrouvent pour la deuxième fois lors d’une course Kapten. Cette opération est assurée par un film promotionnel. L’occasion pour médiaCom’ de faire le point avec Eve ARAKELIAN, Directrice marketing global de Kapten. 

MEDIACOM’  Depuis le 6 septembre et jusqu’au 9 octobre, Kapten lance les «Karmatch». C’est quoi ? 

Eve ARAKELIAN  Avec notre agence FamousGrey, nous lançons, depuis le 6 septembre, l’opération «Karmatch». Cette dernière, qui prendra fin le 9 octobre, célèbre ce moment insolite où un chauffeur et un passager se retrouvent pour la deuxième fois lors d’une course Kapten. Pour faire simple, lorsqu’un «Karmatch» se produit, la course est gratuite pour le client et double pour le chauffeur. Nous sommes très fiers de cette opération car cette dernière répond à un double objectif : s’adresser à nos clients et aux chauffeurs dans une même campagne. Kapten et FamousGrey Paris continuent avec cette campagne, de construire une marque de proximité et de renforcer le positionnement de Kapten «le VTC qui prend soin des utilisateurs et de ses chauffeurs partenaires». Pour rappel, nous souhaitions vraiment que Kapten soit perçue comme une marque à part entière et non un prolongement de Chauffeur Privé. Enfin, cette opération est déployée en France, au Royaume-Uni et au Portugal. 

MEDIACOM’  A mi-parcours, quel est le bilan ? 

Eve ARAKELIAN  Nous sommes en capacité de mesurer le nombre de «Karmatch» au jour le jour. Ce week-end, nous avons dépassé les 10.000 «Karmatch» en France. Nous en sommes très fiers et sommes au-delà de nos objectifs. Je tiens tout de même à souligner la prouesse technique d’une telle opération. Nous allons attendre la fin du dispositif pour en tirer un vrai bilan mais pour le moment nous en sommes très satisfaits. Cette campagne, une nouvelle fois, nous différencie de nos concurrents. 

MEDIACOM’  Quel est le plan de communication de cette opération ? 

Eve ARAKELIAN  Cette opération est accompagnée d’un film de lancement en digital et au cinéma qui est présenté en France, au UK et au Portugal. Dans ce film, nous gardons le ton humoristique qui nous caractérise. En France, le film est projeté dans les cinémas de Paris et Lyon avec un relais en VOL sur MyTF1 et M6. Ce relais nous permet de vraiment cibler une clientèle locale, parisienne et lyonnaise. De plus, l’opération est également accompagnée d’une opération spéciale dans les cinémas MK2 parisiens où il faut retrouver les sièges de cinéma bleus Kapten pour tenter de gagner un an de courses gratuites. Un dispositif influenceurs à découvrir sur notre compte Instagram vient compléter le reste de l’opération. Karmatch nous permet ainsi de travailler la fidélité de nos utilisateurs et chauffeurs partenaires mais aussi la notoriété et la préférence de marque. 

MEDIACOM’  Comment se porte la marque ? 

Eve ARAKELIAN  La marque se porte très bien! Nous avons pour projet de nous déployer dans de nouvelles villes stratégiques françaises et anglaises d’ici le début de l’année 2020. Nous visons les 10 millions de clients d’ici la fin de l’année prochaine. 

S. TASSAN TOFFOLA (TF1 Pub) : « Nous ne devons pas rester sur nos acquis »

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Jeudi matin, s’est tenue la conférence de presse de rentrée de TF1 Publicité … qui devient TF1 Pub. La régie vise à se réorganiser et porte des ambitions fortes sur la monétisation vidéo multi-supports. L’occasion pour Média+ de rencontrer Sylvia TASSAN TOFFOLA, Directrice Générale de TF1 Pub.

MEDIACOM’  Quel est le mot d’ordre de cette rentrée pour TF1 Publicité ? 

Sylvia TASSAN TOFFOLA  La régie évolue dans son organisation et son identité car nous devons anticiper aux évolutions des usages et du marché. La régie se porte bien, les chiffres 2018 sont bons : en 3 ans, +15% de nouveaux annonceurs, +42% du chiffre d’affaires digital et +68% du chiffre d’affaires parrainage. Nous ne devons pas rester sur nos acquis. Aux Etats-Unis, le marché a déjà compris la nécessité de ne plus penser en «télévision» ou en «digital» mais penser «vidéo» au sens large avec une convergence des supports. Ainsi, TF1 Publicité lance CAP 2022, notre programme de transformation sur 3 ans et devient TF1 PUB, et se munit d’une nouvelle identité visuelle. De fait, nous dévoilons aussi une nouvelle identité visuelle. 

MEDIACOM’  Les annonceurs arrivent-ils à comprendre tous ces changements sur le marché ? 

Sylvia TASSAN TOFFOLA  Les annonceurs ont compris les enjeux de la convergence, et qu’un contenu vidéo se pense dans une stratégie multi-supports. C’est notamment le cas pour les PME et PMI car elles ont une vraie culture du ROI, chaque euro dépensé est important. Nous avons d’ailleurs lancé pour elles La Box Entreprises au printemps dernier et cette offre porte déjà ses fruits avec plus de 800 leads qualifiés, dont 70% en régions. Pour accompagner les petits annonceurs qui n’auraient pas de spots vidéos, nous proposons une solution d’accompagnement créatif : TF1 Spot Maker. 

MEDIACOM’  Vous allez proposer une nouvelle offre RSE … est-ce un effet de mode ? 

Sylvia TASSAN TOFFOLA  Depuis 15 ans, la RSE est un enjeu majeur au sein du groupe TF1. Dès 2011, nous lancions la toute première offre commerciale responsable à destination des annonceurs labellisés. Aujourd’hui, nous travaillons avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) pour déployer une nouvelle offre RSE, effective dès le 1er janvier 2020. Il s’agit d’une offre «gagnant-gagnant» pour l’annonceur et TF1. Nous proposons aux annonceurs éligibles de lancer leur campagne dans un écran événementiel green, en mettant à leur disposition une offre de ciblage data « Consomm’acteurs » et suivie de post-tests pour mesurer le gain d’image. 

MEDIACOM’  Quelle est la valeur ajoutée d’UNIFY au sein du groupe TF1 ? 

Sylvia TASSAN TOFFOLA UNIFY (le groupe auféminin, Doctissimo, Neweb, Gamned!, Studio 71, Vertical Station et TF1 Digital Factory) est une vraie force pour le groupe TF1. Nous mettons déjà en place de nombreuses synergies tant sur au niveau éditorial, que sur les opérations spéciales et la data. Pour la régie, c’est évidemment un atout important. Nous pouvons proposer à nos annonceurs une vraie complémentarité dans le ciblage sectoriel. 

MEDIACOM’  La plateforme MYTF1 a évolué cet été. Quels sont les premiers résultats ? 

Sylvia TASSAN TOFFOLA  La nouvelle plateforme MYTF1 signe encore de nouveaux records. Je suis heureuse du succès de l’offre AVOD, ce contenu exclusivement réservé à une diffusion digitale. Nous avons notamment recruté de nombreux jeunes. Côté publicité, pour optimiser l’expérience utilisateurs, nous avons veillé à adapter la pression publicitaire. 

 

G.DANTON (MAPA SPONTEX) : « Cet anniversaire est important pour la marque Spontex »

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La mascotte Spontex, le célèbre hérisson, célèbre ses 20 ans. A cette occasion, la marque a déployé un plan de communication sur l’année 2019. Objectif : gagner en visibilité et accroître l’attractivité. L’occasion pour médiaCom’ d’échanger avec Guillaume DANTON, Directeur marketing et catégorie chez Mapa Spontex. 

MEDIACOM’  Votre mascotte fête ses 20 ans. Quel est le plan de communication mis en place ? 

Guillaume DANTON  Cet anniversaire est important pour la marque Spontex. Nous misons essentiellement sur une présence forte en magasin pour maximiser les points de contact avec nos consommateurs. Nous sommes aussi présents sur le digital auprès de notre communauté de fans sur Facebook ou via des plateformes de streaming audio comme notre partenariat avec Spotify. Nous avons eu une visibilité en télévision entre mai et juin dernier. Ce volet de la campagne a été plutôt positif pour la marque. Nous avons toujours renvoyé l’image d’une marque décomplexée. Nous accompagnons nos consommateurs et misons beaucoup sur l’humour. 

MEDIACOM’  Quels sont vos objectifs ? 

Guillaume DANTON  Nous avons un objectif constant de visibilité et d’attractivité autour de la marque. Il existe une guerre des prix forte sur ce secteur d’activité notamment avec les produits de marques distributeurs. Nous essayons de dynamiser nos prises de paroles et d’innover dans nos produits pour rendre la marque attractive. Nous avons la chance d’être suivis par une forte communauté avec un réel attachement à notre mascotte. 

MEDIACOM’  Vous êtes suivis par une forte communauté, notamment sur le numérique. Quelles sont vos actions ? 

Guillaume DANTON  Notre communauté est très présente et soutient la marque. Nous misons sur un ton léger et sur l’humour. Pour exemple, nous avons fait croire, le 1er avril dernier, que nous allions changer de mascotte. Cette opération s’est révélée très efficace puisqu’elle a suscité l’engagement de nombreux fans. 

MEDIACOM’  Quel est le budget alloué à cet événement ? 

Guillaume DANTON  Nous ne communiquons pas sur le budget mais je le qualifierais d’envergure et à la hauteur de l’événement. Nous avons une puissance forte en magasin et procédons à de nombreuses opérations. 

MEDIACOM’  Quelles sont vos ambitions à l’international ? 

Guillaume DANTON  Spontex reste une marque française avec notre usine à Beauvais. Nous avons aussi pour vocation de produire pour d’autres pays comme l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne et certains pays de l’Est comme la Pologne. Pour info, nous commercialisons certains de nos produits en Argentine mais sous une autre marque. 

MEDIACOM’  Spontex va bientôt fêter ses 90 ans… Un plan de communication est-il déjà prévu ? 

Guillaume DANTON  Évidemment…mais il est trop tôt pour l’évoquer. Nous y réfléchissons et nous ferons quelque chose, encore une fois, à la hauteur de l’événement. 

A.CARREZ (Cartier) : « Avec «L’Odyssée de Cartier», la Maison Cartier plonge au coeur de ses inspirations »

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La Maison Cartier a présenté sa nouvelle opération de communication : «L’Odyssée de Cartier». Une série de courts-métrages qui participe à la transformation de Cartier engagée maintenant depuis quelques années. L’occasion pour médiaCom’ de faire le point avec Arnaud CARREZ, Directeur marketing et communication de Cartier International. 

MEDIACOM’  Pouvez-vous nous présenter «L’Odyssée de Cartier» ? 

Arnaud CARREZ  Avec «L’Odyssée de Cartier», la Maison Cartier plonge au coeur de ses inspirations. Une série de courts-métrages, entre 2min20 et 2min50, dont les cinq premiers épisodes donnent le ton : récits courts dédiés aux influences de la Maison. Nous avons présenté quatre épisodes, le cinquième est prévu pour une sortie courant automne. Depuis plusieurs années, nous sommes engagés dans une transformation importante au sein de Cartier. Nous avons beaucoup de chantiers et la communication en fait partie. Nous devons redynamiser ce secteur et s’ouvrir davantage sur l’Histoire et le Monde de Cartier. Nous devons créer un équilibre entre l’exclusivité de nos produits et la notion de partage et de pédagogie autour de ce que nous sommes. 

MEDIACOM’  Quel est le plan de communication de cette opération ? 

Arnaud CARREZ  Nous ne savons pas encore de combien d’épisodes sera composée la collection. Cette dernière est disponible sur notre site internet, sur les réseaux sociaux en format teasing et sur YouTube. Enfin, nous avons conclu un partenariat avec Air France pour que cette collection soit à disposition des voyageurs dans la section culture dans les avions. 

MEDIACOM’  Souhaitez-vous rajeunir la marque ? 

Arnaud CARREZ  Nous n’avons aucunement l’ambition de rajeunir Cartier. La Maison est très moderne, et ce, que ce soit dans sa prise de parole ou dans son identité propre. La vision que nous avons en Europe n’est pas la même à l’échelle mondiale. Pour information, en Asie, la part des ventes faites aux millénials est supérieure à 50%. Nous avons un spectre très large et arrivons à toucher des clientèles très variées. 

MEDIACOM’  Quels sont vos objectifs ? 

Arnaud CARREZ  L’objectif principal est de réussir totalement notre transformation. Pour le moment, en termes d’image, tout le monde s’accorde à dire que nous évoluons de manière positive. Nous ne communiquons pas sur différents résultats ou chiffres…mais la Maison Cartier se porte très bien. 

MEDIACOM’  Comment se porte la marque sur le marché français ? 

Arnaud CARREZ  Le marché français est très important et stratégique pour Cartier : nous sommes une Maison française. Notre point de départ est Paris. Sur ce territoire, nous avons un programme fort de rénovation de nos boutiques. Nous avons débuté avec la boutique Cartier place Vendôme, puis ce sera celle de la rue de la Paix. Notre réseau retail évolue. Nous souhaitons proposer encore plus d’expérience client. Nous respectons l’ensemble des cultures dans nos prises de paroles ou nos actions. 

C. TURK (Melty) : « Nous avons décidé avec FF Paris de développer une solution innovante sur le marché »

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Melty, le média leader auprès des millennials et FF Paris, l’agence créative internationale fondée par Fred & Farid, unissent leurs expertises et lancent une nouvelle offre commune intégrée pour aider les marques à se connecter et à engager les 15-34 ans. L’occasion pour médiaCom’ de rencontrer Christine TURK, COO (Chief Operating Officer) chez Melty, en charge de la stratégie éditoriale, créative et commerciale du groupe. 

MEDIACOM’  Vous déployez une offre commune avec FF Paris. Qu’en est-il ? 

Christine TURK  Nous avons décidé avec FF Paris de développer une solution innovante sur le marché, allant du simple projet plug and play, en passant par l’activation à l’année des communautés de la marque, jusqu’à la création d’un média dédié en marque blanche. Cette offre s’adresse autant aux marques percevant les jeunes comme un «New Business» qu’à celles déjà implantées dans leurs Youth Culture. Elle a également vocation à intégrer l’arsenal des offres des agences médias. Nous avons toujours été proches avec l’agence FF Paris. Lors de notre arrivée à Paris au printemps 2019, nous avons emménagé dans leurs locaux. L’offre commune s’est faite assez simplement. 

MEDIACOM’  Comment cette cible consomme-t-elle la publicité ? 

Christine TURK  Les 15-34 ans ne sont pas fans des publicités classiques qui ont parfois du mal à cibler leurs attentes. Mais ils ne sont pas hostiles à la publicité en général. Il y a des manières de communiquer avec cette cible : il faut s’intéresser à leurs préoccupations du moment. C’est ce que nous faisons dans la partie éditoriale de Melty : nous suivons, décryptons et analysons ces tendances pour apporter de l’information à ces jeunes de 15-34 ans. C’est ainsi que notre lectorat reste fidèle. La publicité doit évoluer et prendre en compte les attentes de ces jeunes consommateurs. 

MEDIACOM’  Depuis 18 mois, Phenix Digital est un actionnaire de Melty. Quels en sont les apports ? 

Christine TURK  Phenix Digital nous permet d’étendre notre offre de diffusion de nos contenus. Nous élaborons une sélection de nos contenus sur Snapchat et ils sont diffusés dans les panneaux DOOH de Phenix Digital. Nous étendons ainsi notre offre de diffusion, c’est une vraie force. Ce nouvel actionnaire nous accompagne aussi pour certains projets avec nos clients sur leur campagne. 

MEDIACOM’  L’offre éditoriale de Melty est très présente sur les réseaux sociaux. Pourquoi ce choix ? 

Christine TURK  La cible des 15-34 ans est très volatile et se lasse vite. Il faut donc partager nos contenus sur tous les supports et les adapter aux différents formats. C’est ainsi que nous partageons de l’information et développons des contenus parfois exclusifs sur des plateformes comme Facebook, Snapchat ou encore TikTok. 

MEDIACOM’  Comment se porte Melty ? 

Christine TURK  Très bien. Nous sommes en forte affinité avec notre cible : 1 jeune sur 2 est sur melty. Le groupe enregistre chaque mois 400 millions de contenus vus sur ses différentes plateformes, grâce à un écosystème puissant avec deux sites web totalisant 10 millions de visiteurs uniques par mois, trois chaînes Snapchat (Discover et Snapshow) et plus de 13 millions de fans sur ses dix pages Facebook. Melty est par ailleurs le numéro 1 français de la navigation sur mobile, selon le classement Quantcast de décembre 2018. 

G. LAFFITE (VOLKSWAGEN) : « Volkswagen entre dans une nouvelle ère »

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Depuis septembre 2019, Volkswagen déploie son nouveau positionnement porté par un nouveau logo, un nouveau slogan et une nouvelle vision de l’avenir : l’électrique. L’occasion pour médiaCom’ de faire le point sur les ambitions de la marque avec Ghislain LAFFITE, Directeur Marketing Volkswagen France. 

MEDIACOM’  Volkswagen a dévoilé son nouveau positionnement. Qu’en est-il ? 

Ghislain LAFFITE  Volkswagen entre dans une nouvelle ère. Ce nouveau logo, nouveau slogan, nouveau modèle de véhicules est la conséquence de notre plan stratégie «Transform 2025». Le nouveau slogan : «New Volkswagen», illustre bien ce repositionnement. De plus, pour la première fois, la marque a un logo sonore et utilise une voix féminine dans ses spots TV. Dès le mois de septembre, nous avons effectué une importante campagne en interne et auprès de nos collaborateurs pour dévoiler ce nouveau design de marque. L’avenir de la marque réside dans les véhicules électriques, connectés avec un bilan Carbonne neutre. Nous avons présenté lors du salon de l’automobile de Francfort en septembre dernier, l’ID.3, la première représentante tout électrique de la marque. Enfin, ce nouveau positionnement est marqué par une nouvelle approche consommateur. Contrairement à nos habitudes, le client est au coeur de nos préoccupations et non plus le véhicule. Nous devons être une marque authentique. 

MEDIACOM’  Comment se traduit cette nouvelle expérience-client ? 

Ghislain LAFFITE  Nous avons une nouvelle façon de parler à nos consommateurs. L’objectif est de les mettre au centre de nos préoccupations. Nous pensons aux clients et nous souhaitons fournir des produits en adéquation avec leurs attentes. Les consommateurs sont en demande de ces nouveaux modes de mobilité. Cependant, la question tarifaire peut survenir. C’est ainsi que notre premier modèle avoisine les 30.000 euros pour correspondre aux attentes de nos clients. Nous souhaitons démocratiser la mobilité électrique comme nous avons démocratisé d’autres tendances avec la Coccinelle ou encore la Golf. Enfin, pour compléter cette «expérience-client», nous proposons depuis le 24 septembre, un tout nouveau site internet. 

MEDIACOM’  Pour ces changements, quelles agences vous ont accompagné ? 

Ghislain LAFFITE  Le nouveau logo a été décidé en interne par les équipes de Klaus Bischoff, notre designer en chef. En France, nous avons collaboré avec nos agences : DDB pour la partie communication, Re-Mind PHD pour la partie média. Pour rappel, la déclinaison mondiale de ce nouveau logo concerne 154 pays. Il s’agit du plus grand changement pour Volkswagen. Et nous souhaitons qu’il soit opéré dans l’ensemble des 154 pays, en interne comme dans les concessions, avant le deuxième semestre 2020. 

MEDIACOM’  Allez-vous faire une campagne de marque pour présenter ce positionnement auprès du grand public ? 

Ghislain LAFFITE  Nous ne prévoyons pas de faire une campagne de marque sur ce changement. Depuis le 9 septembre, le repositionnement de la marque a été effectué sur l’ensemble de nos campagnes qu’elles soient digitales, TV, radio ou en print. Comme dit précédemment, nous souhaitons gagner en authenticité. Cela va se traduire par des couleurs plus chaudes et des films publicitaires différents avec une approche humaine plus importante et davantage mise en avant. 

MEDIACOM’  Comment se porte la marque ? 

Ghislain LAFFITE  Volkswagen se porte très bien puisqu’en 2019, nous sommes sur une dynamique de performance avec une progression de 3,8% sur un marché qui baisse de 1,5%. Nous sommes donc dans une belle performance portée par nos SUV, qui sont des piliers forts. Le marché français est très important. De belles surprises arriveront d’ici la fin de l’année avec la sortie de la nouvelle Golf et de véhicules électriques. 

K.SCHRENZEL (3 SUISSES) : « La marque s’est réinventée en gardant l’ADN forte des 3 Suisses »

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 Lundi 14 octobre, 3 Suisses a dévoilé son nouveau visage de marque. Objectif : redonner des couleurs à la marque, à son catalogue et reconquérir 2 millions de clientes. Un pari ambitieux. L’occasion pour médiaCom’ de faire le point avec Karine SCHRENZEL, Directrice générale de 3 Suisses et Co-fondatrice de ShopInvest. 

MEDIACOM’  Quel est le nouveau visage de la marque 3 Suisses ? 

Karine SCHRENZEL  La marque s’est réinventée en gardant l’ADN forte des 3 Suisses. Côté ADN, le 3 du nouveau logo évoque un fil ou un ruban en référence à la filature d’autrefois. La charte graphique gagne aussi en modernité. Côté technologie, l’infrastructure informatique a été revue, rendant le site plus facile à consulter sur mobile. Ce dernier souhaite apporter une expérience digitale plus humaine comme dans une vraie boutique avec un esprit où chaque cliente se sent reconnue, accompagnée dans ses choix et pas chouchoutée par un algorithme ou un Chatbot. Ainsi, nous développons un effort particulier, toujours en cours, sur le service client. Le client peut ainsi choisir de parler toujours au même conseiller par exemple. Nous avons réussi en 10 mois à mener ce beau projet de rénovation. L’agence Belle nous a accompagnés dans ce projet. 

MEDIACOM’  Quelles sont vos ambitions ? 

Karine SCHRENZEL  L’objectif est clair, simple mais ambitieux. Lors du rachat de 3 Suisses, la marque comptait 2 millions de clients actifs sur une base de données de 8 millions. L’ambition est d’atteindre, d’ici un an, la barre des 4 millions de clients actifs. 

MEDIACOM’  Quel est le plan de communication mis en place ? 

Karine SCHRENZEL  La campagne «La mode est à nous» s’est terminée ce 23 octobre dans les métros, les gares et en mobilier urbain. La prise de parole se prolonge sur le digital, en social media avec le «#quiaditque». Rien n’est impossible concernant une éventuelle campagne radio ou TV. 

MEDIACOM’  Cherchez-vous à rajeunir la marque ? 

Karine SCHRENZEL  Au moment du rachat, le coeur de cible était les 45-55 ans. La cible s’est un peu rajeunie ces derniers mois mais on ne cherche pas à faire du jeunisme à tout prix. 3 Suisses ne fera pas un virage à 360° pour s’adresser juste aux millenials. Nous gardons l’ADN de la marque. 

MEDIACOM’  Vous défendez le retour du catalogue. Pourquoi ? 

Karine SCHRENZEL  Le catalogue est l’occasion pour les clients de le feuilleter en toute tranquillité pour ensuite faire leurs emplettes en ligne. Nos clientes sont attachées au catalogue et sont heureuses de son retour. Il va être tiré à 300.000 exemplaires et est aussi disponible en version digitale. Nous avons eu des précommandes avant même sa publication. Le catalogue était attendu. 

MEDIACOM’  Vous souhaitez développer une mode responsable. C’est-à-dire ? 

Karine SCHRENZEL  Un gros travail a été réalisé sur l’offre, en commençant par la mode. Cette dernière se veut plus tendance et plus responsable. Nous préférons des produits choisis plutôt qu’un nombre illimité de références, tout en gardant le positionnement populaire de la marque. Pour les prochaines saisons, le travail de rationalisation des collections va se poursuivre. A terme, il devrait rester entre 4.000 à 5.000 références au lieu de 8.000 cet automne. Nous connaissons déjà des ruptures de stocks. Ces collections plus courtes s’accompagnent d’une fabrication européenne à 88%. Elle était avant essentiellement asiatique. Et 4 vêtements sur 10 sont en matières naturelles. 

S. ARNAUD (VULLI) : « Nous ne souhaitons pas forcément vieillir la cible mais plutôt l’élargir »

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A l’aube de ses 60 ans, Sophie La Girafe se décline en un nouveau produit : Sophie La Girafe Touch and Music, une peluche interactive et innovante. L’occasion pour médiaCom’ d’évoquer le plan de communication mis en place par la marque avec Stéphanie ARNAUD, Responsable marketing chez Vulli. 

MEDIACOM’ 

Quel est le plan de communication mis en place à l’occasion de la sortie de Sophie la girafe Touch and Music ? 

Stéphanie ARNAUD 

Notre plan de communication est totalement innovant et inédit puisqu’il est tourné principalement vers le digital. Cette prise de parole a été orchestrée par l’agence We are Social qui a fait un important travail d’innovation. Le coeur du dispositif est constitué d’une vidéo virale. Avec cette campagne, nous allons étonner et surprendre les consommateurs. Pour une fois, le bébé n’est pas au coeur de notre communication. Jusqu’à Noël, le film publicitaire se retrouvera sur de nombreux fils d’actu de Facebook et Instagram. De plus, nous prévoyons un important dispositif en magasin avec un display intégrant un film démo et notre force de vente qui ira à la rencontre des consommateurs pour présenter ce nouveau produit. 

MEDIACOM’ 

Avec Sophie La girafe Touch and Music, souhaitez-vous «vieillir» votre cible ? 

Stéphanie ARNAUD 

Nous ne souhaitons pas forcément vieillir la cible mais plutôt l’élargir. L’enfant peut jouer seul mais aussi en famille. 

MEDIACOM’ 

La marque communique peu normalement … 

Stéphanie ARNAUD 

Concernant le produit phare Sophie la girafe, en effet, nous ne communiquons pas beaucoup. La raison est simple : nous vendons près de 800.000 produits par un an pour quasiment le même nombre de naissances. La notoriété et le succès de la marque nous incitent à innover et proposer de nouveaux produits comme Sophie la girafe Touch and Music. Ce dernier nous permet d’innover sur nos prises de parole. 

MEDIACOM’ 

Avec ce produit, quelles sont vos ambitions ? 

Stéphanie ARNAUD 

Nous avons un objectif important : écouler rapidement les pièces sur le marché. Le produit est présent dans quasiment la totalité des catalogues de Noël. Les distributeurs et nos partenaires nous suivent dans l’aventure. C’est une véritable chance. Sophie la girafe est devenue une véritable marque avec de nombreuses déclinaisons. Ainsi, la marque est présente dans des produits repas, des jeux, des peluches, des livres, de la décoration pour des chambres d’enfants, des vêtements…Sophie la girafe plaît aux familles et le jouet pour nouveaux-nés a une très forte notoriété. 

MEDIACOM’ 

Sophie la girafe fêtera ses 60 ans en 2021. Quel est le plan anniversaire ? 

Stéphanie ARNAUD 

Il est encore trop tôt pour l’évoquer…mais il y aura de grosses activités sur 2021 avec un important temps fort le jour même de l’anniversaire : le 25 mai 2021. 

MEDIACOM’ 

Comment se porte Vulli ? 

Stéphanie ARNAUD 

Vulli est une entreprise-fabricante. Nous avons deux marques emblématiques : Sophie la girafe et Klorofil. Ces dernières se portent très bien et nous sommes ravis de compter parmi les fabricants Made in France présents sur le marché. 

Showroomprivé : Chiffre d’affaires en baisse de 8,6% au 3ème trimestre

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Le groupe français de déstockage en ligne Showroomprivé a annoncé que son chiffre d’affaires avait chuté de 8,6% au troisième trimestre, à 125 millions d’euros, en raison d’une offre réduite et d’un repli du nombre d’acheteurs. 

Dans un communiqué, le site relativise ce mauvais résultat en précisant qu’historiquement, «la contribution du troisième trimestre (au chiffre d’affaires annuel, ndlr) est la plus faible de l’exercice», soit 20% du total. 

Pour expliquer la baisse, Showroomprivé évoque une offre qui a diminué en volume «du fait d’une sélectivité accrue», avec l’arrêt d’affaires peu rentables (dans le secteur de la high tech notamment), ce qui a eu un «impact mécanique» sur le nombre de commandes. 

Par ailleurs, le nombre d’acheteurs sur la période a chuté de 11,3% même si ces derniers ont «renforcé leur engagement vis-à-vis de Showroomprivé durant le trimestre», avec «un revenu par acheteur en progression de 2% à plus de 90 euros au troisième trimestre», note le site. 

Sur neuf mois, le chiffre d’affaires s’élève à 427 millions d’euros, en repli de 5,6% sur un an. 

«La décroissance de notre activité depuis le début de l’année, et en particulier au troisième trimestre, s’explique surtout par nos décisions stratégiques (…) La maîtrise de nos coûts et le rétablissement de notre profitabilité à court terme restent clairement notre priorité», affirment Thierry Petit et David Dayan, co-fondateurs et co-présidents de Showroomprivé, cités dans le communiqué. 

«Nous avons encore quelques trimestres de travail intense mais les résultats de ces actions devraient commencer à se voir progressivement au fur et à mesure des prochains trimestres», estiment-ils. 

Showroomprivé est désormais «pleinement concentré sur la réussite de son quatrième trimestre, période la plus importante de l’année», avec l’arrivée d’évènements majeurs tels le Black Friday et Noël, et «déterminante dans le retour visé à la profitabilité au second semestre, qui ne compensera toutefois pas le retard pris au premier semestre», précise le groupe. 

Fin juillet, le site avait en effet publié une perte nette multipliée par six au premier semestre 2019, de 41,4 millions d’euros, et un chiffre d’affaires en baisse de 4,3%, à 302 millions d’euros. 

Ancienne start-up lancée en 2006, le groupe européen de e-commerce de mode et beauté est coté en Bourse depuis 2015. 

En 2018, il avait enregistré un chiffre d’affaires de 672 millions d’euros, en croissance de 2,6%, tout en réduisant sa perte nette à 4,4 millions d’euros. 

Amazon : la livraison des achats en 24h coûte cher à la marque

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La livraison des achats en 24 heures mise en place par Amazon cet été séduit les clients éligibles, mais elle coûte cher au géant du commerce en ligne, qui a publié un bénéfice net en fort recul. 

Son action perdait près de 7% jeudi dernirr lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York. En cause, un bénéfice net de 2,1 milliards de dollars, en baisse de 27,6% sur un an. Les analystes attendaient un bénéfice par action ajusté de 4,62 dollars, mais Amazon n’est parvenu qu’à 4,23 dollars. «C’est un gros investissement», admet Jeff Bezos, le fondateur de l’entreprise, dans un communiqué, avant d’ajouter: «sur le long terme c’est la bonne décision pour nos clients. (…) Ils adorent cette option, ils ont commandé des milliards de produits de cette façon cette année.» La firme de Seattle (nord-ouest) a recruté près de 100.000 personnes au troisième trimestre, principalement pour répondre aux besoins accrus des équipes de livraison. «Cela représente un changement drastique pour tout notre réseau», renchérit Brian Olsavsky, le directeur financier du groupe, lors d’une conférence aux analystes. «Et cela va nous coûter 1,5 milliard de dollars au quatrième trimestre, principalement en coûts de transports». Pour le prochain trimestre, l’entreprise prévoit un bénéfice opérationnel 

entre 1,2 et 2,9 milliards de dollars, largement inférieur aux 3,8 milliards dégagés au quatrième trimestre 2018. «Cette transition à la livraison en un jour c’est un grand classique de la part d’Amazon», estime Neil Saunders, directeur de GlobalData Retail. «Cela leur donne de l’avance et un avantage compétitif par rapport à leurs concurrents. Mais il n’a pas fallu attendre longtemps pour que Walmart et Best Buy proposent leur propre version de la livraison en 24 heures.(…) Là où Amazon va, les autres suivent. Ce qui affaiblit en partie cette stratégie de différentiation», ajoute-t-il. 

«Nuages à l’horizon» : Le groupe a en revanche tenu ses promesses avec 70 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de 24% sur un an, notamment grâce au «Prime day», l’opération annuelle de soldes qui lui a permis d’écouler, sur deux jours en juillet, plus de 175 millions de produits dans 18 pays auprès d’abonnés à son programme de fidélité Prime. Ses activités de «cloud» informatique ont rapporté à Amazon près de 9 milliards de dollars, en hausse de 35%. La croissance fulgurante du «cloud» ralentit néanmoins un peu plus chaque trimestre. Il y a un an, AWS (le nom du service d’Amazon) progressait de 46%. «Amazon a publié des résultats contrastés, avec quelques éléments très positifs mais aussi des nuages à l’horizon pour le «cloud»», commente Andrew Lipsman, analyste chez eMarketer. «AWS a alimenté l’expansion des profits du groupe dernièrement, mais l’affaiblissement des taux de croissance de l’activité va peser sur ses marges s’ils ne parviennent pas à inverser la tendance», poursuit-il. «Nous continuons à beaucoup investir dans le +cloud+», assure Brian Olsavsky, évoquant, là aussi, une hausse des embauches dans les ventes et le marketing, «pour gérer nos clients de plus en plus nombreux, ainsi que notre palette de plus en plus large de produits». L’activité publicité se porte aussi très bien. Au troisème trimestre, elle a généré presque 3,6 milliards de dollars, en hausse de 45% sur un an. Amazon est quasiment le seul acteur qui parvient à grignoter des parts de marché à Google dans la publicité numérique adossée aux recherches en ligne.